larme a l\'oeil...merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ça me touche beaucoup que quelqu\'un aime...<br /><br /><br />Marta : <br /><br />Ils sont tous là et implorent Marta.<br />Marta dans l\'ombre, Marta lumière, Marta de poussière et de sang, posée sur l\'écrit, violente et résolue.<br />Peut être qu\'elle se trouvait déjà loin dans cet appel désespéré, peut être qu\'à la nuit même elle était partie, devenue l\'écume de ses mots, perdue dans sa pensée, claire et insoumise...<br /><br />Marta et sa propre chute au pays des soleils et des libertés.<br />Marta de larmes et de cris,<br />prostituée au hasard des mots...<br />Ephémère, volatile Marta...sans savoir pourquoi.<br /><br />Dès le départ elle respirait l\'agonie. Une éternelle petite garce, une fée tragique; elle, elle aimait la fuite, pire que cela elle incarnait l\'exil, c\'était elle la petite Clandestine, l\'orage irrésolu, c\'était la mer toute entière, le torrent dévastateur. Un corps blanc, blême, translucide, une ombre de voiles, cachée dans l\'aube, le supplice de l\'aurore...encore une fois... Marta, elle les a tous mis à terre par son silence, par tous ces cris qu\'ils ont jeté à travers la nuit, comme une bouteille à la mer, et auxquels elle n\'a jamais porté écho. On ignore même si elle a entendu cette clameur qui s\'élevait de l\'eau, elle a juste préféré l\'appel du désarroi pour les laisser crever dans cet amour, seuls, séparés de l\'univers...des âmes qui épousent la poussière ...<br /><br />Marta divine, coincée entre l\'affable et l\'éther, une héroïne improbable, seule, abandonnée au coeur du naufrage ... Il y a aussi, par delà le conte, cette valse, désespérée, à l\'essence même du drame, qui palpite, hurle, tangue dans les veines, suinte dans le corps tout entier, une valse récurrente, enivrante, dégoûtante d\'absolu, portée à la misère de l\'entracte, et qui résonne de plus en plus fort dans chaque alinéa du livre.<br />Elle était restée là, entière, au mieu de ses ruines emmêlées.<br />Tout était là, la reine de cendres, les brumes que j\'avais dessiné pour elle et le silence impardonnable sur la dune, de l\'autre côté du monde, négative et alerte, inutile et merveilleuse.<br />Un songe exquis mais opprimé.<br />Une page bêtement inconsolable...<br /><br />Marta à la robe couverte de sang.<br />Marta fascinante, jetée dans l\'éternité.<br />Une beauté hivernale et glacée d\'orgueil, et elle, elle indifférente au drame, elle dansant parmi les ombres, dans sa valse vide, éclairant la voie de sa rythmique obscène, dans cette pluie de suie, de cendre, de sang, cette pluie éclatante qui salit le conte à chaque chapitre, cette pluie omniprésente...Une averse idéale, engluée à l\'évidence du conte. Le drame était bordé d\'absolu, de toute part il aura déserté ma raison.<br />Marta, petite vierge rampante, toujours égarée, étrangère dans cet amour insondable de la nuit, dans le spectacle latent des néons impassibles...les lumières de la cité comme une pluie dévorante sur le c