Ton copié/collé issu de cette page :Y a des trucs bien chez les EffrontéEs, je les suis assez assidûment, mais ce genre de combat est franchement discutable.
https://effrontees.wordpress.com/2013/11/02/prostitution-labolitionnisme-pour-les-nulles/comment-page-1/#comment-1914
démontre un militantisme un peu aveugle, bref le militantisme relève souvent d'un bourrage de crâne...
Les libéraux et autres libertaires préfèrent la loi de la jungle au contrat social.Fake
Sans loi, dans les trois situations citées, ce sont les plus vulnérables qui sont spoliés. Le spectre du consentement va de « adhérer à » jusque « se résigner à ». Le consentement ne vaut pas liberté quand le consentement est vicié.ça, ça vaut pour n'importe quel travail. Celle/celui qui bosse à l'usine se résigne à bousiller son corps par nécessité.
Suzie peux nous faire des retours sur les réunions de TDsJ'allais me gêner...
L’idée n’est pas de prétendre qu’une prostituée consentante est forcément aliénée, mais peut-on, au nom du désir de cette minorité de femmes qui vivent bien la prostitution, justifier la mise sur le marché de la sexualité ? Avec tout ce qui va avec : Pression de la concurrence, marketing, logiques économiques, exploitation etc. NON ! Elles n’ont pas à disposer d’une telle norme et trancher des questions aussi fondamentales que : Est-ce que la sexualité s’achète ? Doit-elle obéir aux lois du marché ?Si c'est une minorité, il n'y aura pas de "marché".
Donc sur ce forum, le prostitueur est roi tandis que l'abolitionniste est le diable, ça en dit long !Non, le prostitueur doit être arrêté et l'abolitionniste doit prendre en compte celles et ceux qui vendent leur corps par envie/vocation.
garde ce genre de commentaires acerbes pour toi. Tu n'es nullement représentative de la parole des personnes prostitué.es. Le STRASS ça fait beaucoup de bruit, mais c'est que dalle par rapport au taff des mouvements abolitionnistes.Je maintiendrais mes commentaires, parce que tu es un oppresseur pour les TDS volontaires. C'est marrant comme ton argumentation est proche de celle de "la manif pour tous" et de "la marche pour la vie": On n'est pas concerné.e mais on a un avis, et si les concerné.e.s ont un avis divergeant on va étouffer le bruit qu'iels font.
Ah oui, parce que tu crois que j'ai des leçons à recevoir de gens qui vendent leur cul à l'industrie du culAh parce que tu crois que les TDS ont des leçons à recevoir de gens qui vendent leur cul au capitalisme

La pauvre Olly, ce qui l'a rendu mal, ce sont les hommes qui l'ont violentés et cette société qui ne protège pas ses enfantsOui, protégeons la des hommes comme toi.
Je viens de regarder les 10 minutes de propagande "pro sexe" de Olly Plum. De nombreux points m'ont fait bondir ! On marche sur la tête avec cette vision faussement transgressive.Tu m'étonnes, une meuf qui sait de quoi elle parle contre toi qui veux parler à la place des concerné.e.s... chaud.
https://twitter.com/MerckxIngrid/status/976058515923111936
Le mec s'en tamponne de son procès
https://twitter.com/lundimat1/status/976045246521008128
En fait, je vais créer une religion, ça sera le Coupatisme. Règles du Coupatisme: manger son goûter à heures fixes, et se foutre de la gueule des institutions.
Le populisme est notre outil. Un clivage nouveau, vertical, qui définit ceux d’en haut et ceux d’en bas contre l’obsolète clivage gauche/droite. Le peuple, contrairement au peuple-de-gauche, n’est pas une abstraction, c’est une réalité sociologique. Employés, ouvriers, chômeurs, artisans, petits commerçants, petits fonctionnaires, retraités et étudiants précaires, voilà le peuple. Encore faut-il avoir la volonté politique de réunir ces électorats et de coucher leurs intérêts et leurs aspirations sur le papier. Le populisme est d’une rare efficacité lorsqu’il s’agit de se débarrasser de ce boulet politique qu’est devenue la gôche. « Ce qui pose problème à nombre de membres de la France insoumise, c’est de constater que Politis ou Libération sont plus mal vus au sein de la direction de leur mouvement que Causeur (auquel le porte-parole défense du mouvement, le “patriote” Djordje Kuzmanovic a récemment accordé une interview remarquée) ou la (au demeurant talentueuse mais ô combien conservatrice) revue Limite« , écrit Gaël Brustier, intellectuel organique du Parti socialiste et dernier à claquer la porte du Média. Quelle honte y aurait-il à avouer des proximités politiques « ô combien conservatrices » ? Voici, s’il en faut, une nouvelle preuve du mépris ô combien progressiste que voue une certaine intelligentsia pour tout ce qui s’attache à la conservation de la vie face à la déconstruction des liens. Qu’on arrête de se boucher le nez devant chaque revendication populaire qui ne serait pas de gauche, pour ce simple motif. Apprenons à écouter, pour essayer de comprendre certaines demandes, notamment celles de l’électorat du FN. Après le dégagisme, le convergisme. Macron ne nous laisse pas le choix.
Gémal
Quel rapport avec la conversation précédente ?La prostitution. Ah oui on le parlait plus de traite d'humains, mais la prostitution c'est autre chose. Du coup: Olly. Olly qui montre qu'en fait, le problème patriarcal dans ce délire, bah c'est toi. Parce que c'est toi qui les stigmatises, c'est toi qui les rends mal. Mais si toi tu le vis bien de stigmatiser, grand bien t'en fasse.
Olly est devenue camgirl depuis. Et avec Usul ils on l'air d'être heureux.
Avant j’étais hôtesse dans des bars à champagne / striptease sur Lyon. Généralement ce sont des endroits situés dans des petites ruelles, avec des devantures très discrètes voir totalement effacées. Pour signaler que le club était ouvert, il y avait une petite lucarne rouge au-dessus de la porte. Pour accéder à l’établissement , il fallait se faire accepter par le videur, puis traverser un sas avant de découvrir le salon / bar, souvent plongé dans l’obscurité. Quand un client arrivait, on devait s’aligner devant lui en espérant très fort qu’il nous choisisse nous plutôt qu’une autre, car nous étions payées à la bouteille / danse. Une fois le choix terminé, il partait avec la fille dans un petit salon privé, encore moins éclairé, loin du regard des autres hôtesses, du patron, du reste du monde. Il règne dans ces endroits une odeur de tabac froid, de mauvais champagne et de honte. Payer pour assouvir des fantasmes, des désirs, devient quelque chose à cacher absolument. Les passants me regardaient avec mépris quand je fumais ma clope devant la devanture de la honte, comme si je n’étais plus rien, juste une pauvre fille à la merci de la fameuse misère sexuelle des hommes. Si les fantasmes et les désirs n’étaient plus des choses honteuses, à rejeter absolument, peut-être que ces filles pourraient bosser dans des lieux accueillants, avec des fenêtres, sans se sentir mises à l’écart, ou juger par les passants. J’aurai adoré me rendre au travail sans avoir à me sentir couverte de honte et de haine, sans avoir la sensation de faire quelque chose de mal. Ce sont déjà des conditions particulières, alors soyez doux et douces avec les TDS <3Mais le problème ce sont les TDS hein, pas les gens, faudrait surtout pas se remettre en question, soi même ou son entourage.

