J'entends @Suzie ce que tu dis, pour moi le mot traumatisme je l'assimile à quelque chose de fort et de puissant. Une blessure j'trouve, dans le choix du terme, beaucoup moins fort.Je ne plaisante pas quand je dis qu'un trauma peut venir de n'importe quoi, tout dépend de la perception de la personne sur l’événement qui arrive, ce qu'il a déjà vécu, et ce qu'il est prêt à encaisser. Des gens ne se remettent littéralement pas d'une rupture, ou d'un accident de voiture, ou d'un cambriolage
Après, j'avoue (et loin de moi le fait de vouloir attirer la pitié ou que que ce soit), mais d'après mes statistiques et calculs savants, vu ce que j'ai encaissé entre mes 16 et 28 ans, je devrais être tranquille un p'tit bout de temps (normalement)Je voudrais pas casser l'ambiance mais y a des fois où ça ne s'arrête pas du tout, mais je te souhaite d'avoir exploser ton quota et d'être tranquille
Exactement ce que je voulais dire, merci
J'ai perdu mon père relativement jeune, du coup, certain.e.s de mes ami.e.s "n'osaient" plus me parler de leur problème de cœur et/ou d'autres choses plus "futiles" qui les faisaient souffrir, parce que c'était "rien" par rapport à ce qu'il m'était arrivé. Alors que non, se faire larguer ou perdre son chien, ben ça peut aussi être traumatique, dans une moindre mesure certes, mais quand même.

Edit: hahaha
j't'aime bien maintenant, vu que je te cerne mieuxCette information réveille en moi des sentiments contraires
Je te suis totalement
je sais pas si je parlerais de fuite, je vois plutôt ça comme une mise à distance. L'objet d'addiction permet d'éloigner les problématiques de la personne en se posant comme filtre : on brouille nos perceptions, on perçoit la réalité à travers un flou qu'on pense maîtriser, on met à distance des choses dont on pressent le potentiel destructeur pour notre équilibre.
Parce que paradoxalement, même si dans les faits, la dépendance fait qu'il y a vite perte de contrôle, l'objet d'addiction permet à la personne dépendante d'avoir l'illusion d'un contrôle, un peu comme si il.elle avait trouvé un moyen de gérer en interne les expériences positives et/ou négatives (un peu comme un sentiment de toute puissance).
Oui ma petite phrase parlait vraiment de l'addiction, pas de la consommation à vocation festive de drogues douces ou dures.
Y a un peu de ça pour moi, mais pour ce qui est du LSD ou des psylos, c'était vraiment pour le fait de déconnecter, de voyager avec un bon vinyle des Floyd par exemple, j'ai quasiment toujours pris ce genre de drogue avec des potes et en écoutant du son, plutôt posé tranquille à profiter du truc... Le reste c'était plutôt juste de la défonce pur, se détruire, rien à branler, no futur, dû au mal être personnel et là je rejoins la phrase de Suzie
Faut pas mélanger addiction et consommation. Exemple concret: j'ai un vrai problème avec l'alcool (et j'aime mieux en rire que de m'en foutre), et pour ce qui est des drogues dites dures bah ça m'amuse, mais j'en ai pas besoin, et souvent j'en ai même pas envie, ça vient avec une ambiance ou un moment de vie précis, rien à voir avec une addiction qui elle te suit dans ton quotidien.
C'est plus une pulsion sur l'instant alors ?Oui c'est plutôt ça au début, à la fin on sait qu'on merde avant même de commencer
Une chose que l'on sait qui va nous apporter du bien, sans réfléchir à l'après ?
Merci pour vos retours, c'est instructif !
Car on perd tous le contrôle de soi-même partiellement il me semble.Je pense aussi, j'imagine que beaucoup d'addictions viennent de là: se sortir de soi
Limite ça fait rebelle de pas chercher à se défoncer en fait :$Ouais fin faut sortir de ce topic hein, déjà sur SL y en a un paquet qui ne se défoncent pas. D'ailleurs ça m'avait surpris aux premiers apéros pour ne rien vous cacher.
E puis on se défonce pas pour être trow un webel subversif yolo tavu
Une question con que je me pose... Comment elles vous sont venus ces addictions aux drogues ? (dans drogues, j'entends, clope et alcool inclus hein) C'est pas un jugement, juste une questionnement. Bisous <3
Clope-> effet de mode (j'avais 13 ans et j'étais très influençable, que de regrets à ce sujet)
Alcool-> y avait ce garçon avec qui je vivais qui avait remarqué que quand je buvais bah j'osais plus trop sortir, et vu que monsieur n'aimait pas trop que je vois ma famille et mes amis, il avait pris l'habitude d'acheter plus de bouteilles de rhum que de nourriture. Ça a fini très mal. C'est beau l'amour <3
Fumette-> J'utilisais ça pour remplacer les anxiolytiques après l'anecdote précédente, maintenant anxiolytiques et fumettes sont occasionnels
Le reste-> festif
En fait ce forum est une planque de camésSi seulement
cela me fait plaisir qu'elle réponde, c'est tellement facile le lynchage médiatique.
http://www.liberation.fr/debats/2018/01/14/catherine-deneuve-rien-dans-le-texte-ne-pretend-que-le-harcelement-a-du-bon-sans-quoi-je-ne-l-aurais_1622399
Catherine,
Voilà que tu te rappels "enfin" que tu étais une des 343... mais, du haut de ta tour d'ivoire, te rappels-tu seulement ce que ça fait de se faire traiter de salope ? Par exemple, après avoir eu l'audace de ne pas répondre à l'un de ces "dragueurs" "insistants ou maladroits" dont tu défends la "liberté d'importuner"...
Tu dis que tu n'aimes pas "cette caractéristique de notre époque où chacun se sent le droit de juger, d’arbitrer, de condamner". Sans doute préfères-tu que seules les femmes privilégiées socialement puissent juger, arbitrer et condamner ? Peut-être préfères-tu être seule à avoir le droit de juger que ce que des tonnes d'anonymes vivent avec effroi n'est que de la maladresse ?... pire que c'est un droit pour ceux qui les effraient. Tu dis aimer la liberté mais ne semble pas avoir conscience que son accès n'est pas le même selon la strate sociale où l'on se trouve. Peut-être devrions nous nous excuser de nous emparer des réseaux sociaux pour être entendues, nous qui n'avons pas un micro sous le nez depuis nos 17 ans.
Tu dis ne t'excuser qu'auprès des victimes ?... ok. Moi qui ai eu cette malchance, j'entends tes excuses. Mais comme tu ne t'excuses qu'à moitié, je ne te pardonnerais pas totalement non plus. J'apprécie cette semi rétractation, cette semi prise de conscience. J'ai envie de croire en sa sincérité. Parce que ça fait du bien de voir qu'il y a au moins une de ces signataires qui fait preuve d'un peu d'empathie, même si c'est à postériori. Et parce que te voir tourner à demi le dos à ce pamphlet, toi qui en est une des figures emblématiques, fissure de façon satisfaisante cet édifice bancal.
Mais, le soucis c'est qu'effectivement tu nous as blessé.
En signant cette tribune, tu nous a "craché au visage", je le confirme. Mais pas seulement à nous les victimes "d’actes odieux". Tu as aussi craché aux visages de toutes les futures victimes. Car, oui, en banalisant le harcèlement, tu décomplexes les agresseurs et tu favorises leur impunité, alourdissant la chape de plomb qui maintient le silence. Par extension tu as craché aux visages de toutes les femmes. Celles qui vivent au quotidien avec la peur de devenir la malchanceuse sur sept qui vivra au moins une agression dans sa vie.
La violence est un continuum. Quand on banalise un pan des violences faites aux femmes, on envoie le message que les femmes ne méritent pas d'être prise en compte. Si l'on peut sexualiser une femme sur son lieu de travail, il n'y a pas plus de raison de prendre en compte son consentement dans un environnement privé. Si l'on considère qu'importuner les femmes dans la sphère public est un droit, cela veut dire que nous sommes dans l'obligation permanente d'être à disposition des désirs d'autrui, dans le déni des nôtres. Et qu'en est-il alors de notre droit à ne pas être importunées ? De notre droit à travailler sans allusion sexuelle et sans que notre corps soit assailli par des attouchements ? Sans qu'on diminue notre souffrance en nous rétorquant que ce ne sont que des mots, que "des mains aux fesses" ?
Tu te rappels donc "enfin" que tu es une des 343 ? Hé bien, rappels toi de ce passage du manifeste que tu as signé en 1971 : "Il est de nécessité vitale que les femmes récupèrent et réintègrent leur corps. Elles sont celles de qui la condition est unique dans l’histoire : les êtres humains qui, dans les sociétés modernes, n’ont pas la libre disposition de leur corps. Jusqu’à présent, seuls les esclaves ont connu cette condition.". Rappels toi de ce passage parce que c'est précisément ce que revendiquent toutes les femmes qui ont balancé des porcs.
Sincèrement à toi.
https://twitter.com/spetsnagirl/status/952608973362028545
OH LA MAGIE J'Y CROIS MÊME PAS TELLEMENT C'EST BEAU *.*

