Pas quand on a l'habitude, des fois je m'amuse à les jeter au visage de mon interlocuteur, c'est aussi une façon de se protéger

beru79 c'est normal que ça puisse traumatiser, c'est tout un cadre qui s'effondre, et la reconstruction ne peut pas être facile, mais je te souhaite d'y arriver

bah tu vois, t'as tes traumas

Et tu te dis peut-être que "c'est rien comparé à d'autres" mais mecs, les traumas, ça se compare pas.

J'entends @Suzie ce que tu dis, pour moi le mot traumatisme je l'assimile à quelque chose de fort et de puissant. Une blessure j'trouve, dans le choix du terme, beaucoup moins fort.
@"Churinga"
Je ne plaisante pas quand je dis qu'un trauma peut venir de n'importe quoi, tout dépend de la perception de la personne sur l’événement qui arrive, ce qu'il a déjà vécu, et ce qu'il est prêt à encaisser. Des gens ne se remettent littéralement pas d'une rupture, ou d'un accident de voiture, ou d'un cambriolage

Après, j'avoue (et loin de moi le fait de vouloir attirer la pitié ou que que ce soit), mais d'après mes statistiques et calculs savants, vu ce que j'ai encaissé entre mes 16 et 28 ans, je devrais être tranquille un p'tit bout de temps (normalement)
@"zaël"
Je voudrais pas casser l'ambiance mais y a des fois où ça ne s'arrête pas du tout, mais je te souhaite d'avoir exploser ton quota et d'être tranquille


J'ai perdu mon père relativement jeune, du coup, certain.e.s de mes ami.e.s "n'osaient" plus me parler de leur problème de cœur et/ou d'autres choses plus "futiles" qui les faisaient souffrir, parce que c'était "rien" par rapport à ce qu'il m'était arrivé. Alors que non, se faire larguer ou perdre son chien, ben ça peut aussi être traumatique, dans une moindre mesure certes, mais quand même.
@"zaël"
Exactement ce que je voulais dire, merci

Edit: hahaha

Nan mais quand on parle de trauma faut lire blessure. Et chacun balade sa blessure comme il peut.
Y en a qu'une rupture peut traumatiser, d'autres qui n'ont jamais rien eu et c'est ça leur blessure.... Trauma c'est au sens large.

Manquerait plus que ça tiens

Je sais que ce n'est pas un reproche louloute, mais chacun se gère comme il peut, moi je laisse la place à Jean Michel Sarcasme
Après toi et moi on n'a pas vécu les mêmes choses, on se construit surtout sur nos trauma et les tiens et les miens sont différents

j't'aime bien maintenant, vu que je te cerne mieux
@"Meduse"
Cette information réveille en moi des sentiments contraires

Tu parles à une meuf qui rigole de la mort de sa mère... Elle est bizarre ta question

Peut on rire de tout? Je ne sais pas. Est ce que je peux rire de toutes mes tares? Assurément.


je sais pas si je parlerais de fuite, je vois plutôt ça comme une mise à distance. L'objet d'addiction permet d'éloigner les problématiques de la personne en se posant comme filtre : on brouille nos perceptions, on perçoit la réalité à travers un flou qu'on pense maîtriser, on met à distance des choses dont on pressent le potentiel destructeur pour notre équilibre.
Parce que paradoxalement, même si dans les faits, la dépendance fait qu'il y a vite perte de contrôle, l'objet d'addiction permet à la personne dépendante d'avoir l'illusion d'un contrôle, un peu comme si il.elle avait trouvé un moyen de gérer en interne les expériences positives et/ou négatives (un peu comme un sentiment de toute puissance).
@"idem"
Je te suis totalement



Y a un peu de ça pour moi, mais pour ce qui est du LSD ou des psylos, c'était vraiment pour le fait de déconnecter, de voyager avec un bon vinyle des Floyd par exemple, j'ai quasiment toujours pris ce genre de drogue avec des potes et en écoutant du son, plutôt posé tranquille à profiter du truc... Le reste c'était plutôt juste de la défonce pur, se détruire, rien à branler, no futur, dû au mal être personnel et là je rejoins la phrase de Suzie
@"beru79"
Oui ma petite phrase parlait vraiment de l'addiction, pas de la consommation à vocation festive de drogues douces ou dures.
Faut pas mélanger addiction et consommation. Exemple concret: j'ai un vrai problème avec l'alcool (et j'aime mieux en rire que de m'en foutre), et pour ce qui est des drogues dites dures bah ça m'amuse, mais j'en ai pas besoin, et souvent j'en ai même pas envie, ça vient avec une ambiance ou un moment de vie précis, rien à voir avec une addiction qui elle te suit dans ton quotidien.

C'est plus une pulsion sur l'instant alors ?
Une chose que l'on sait qui va nous apporter du bien, sans réfléchir à l'après ?

Merci pour vos retours, c'est instructif !
@"Alextine"
Oui c'est plutôt ça au début, à la fin on sait qu'on merde avant même de commencer

C'est plus insidieux que ça, on se rend compte du bien-être/mal-être que quand on sait déjà qu'on a un problème (je balance ça comme une vérité générale, mais peut être que ça ne concerne que moi)

Tu te sens mal, donc tu consommes, tu te sens mieux, ça redescend, tu te sens mal, donc tu consommes....

Alors là, je pense qu'il y a autant de réponses possibles que d'individus subissant une addiction

Et moi je viens de voir ma faute de frappe

Car on perd tous le contrôle de soi-même partiellement il me semble.
@"Churinga"
Je pense aussi, j'imagine que beaucoup d'addictions viennent de là: se sortir de soi

Elle a ptet pas la capacité de voir le rouge?..... Bon ok elle n'a pas d'excuse

Wala! Comme je disais, je pense que ceux qui se pètent le crânes (très/trop) régulièrement sont plutôt minoritaires ici

Limite ça fait rebelle de pas chercher à se défoncer en fait :$
@"__Marine__"
Ouais fin faut sortir de ce topic hein, déjà sur SL y en a un paquet qui ne se défoncent pas. D'ailleurs ça m'avait surpris aux premiers apéros pour ne rien vous cacher.

E puis on se défonce pas pour être trow un webel subversif yolo tavu

Une question con que je me pose... Comment elles vous sont venus ces addictions aux drogues ? (dans drogues, j'entends, clope et alcool inclus hein) C'est pas un jugement, juste une questionnement. Bisous <3
@"__Marine__"


Clope-> effet de mode (j'avais 13 ans et j'étais très influençable, que de regrets à ce sujet)
Alcool-> y avait ce garçon avec qui je vivais qui avait remarqué que quand je buvais bah j'osais plus trop sortir, et vu que monsieur n'aimait pas trop que je vois ma famille et mes amis, il avait pris l'habitude d'acheter plus de bouteilles de rhum que de nourriture. Ça a fini très mal. C'est beau l'amour <3
Fumette-> J'utilisais ça pour remplacer les anxiolytiques après l'anecdote précédente, maintenant anxiolytiques et fumettes sont occasionnels
Le reste-> festif

En fait ce forum est une planque de camés
@"Churinga"
Si seulement

cela me fait plaisir qu'elle réponde, c'est tellement facile le lynchage médiatique.

http://www.liberation.fr/debats/2018/01/14/catherine-deneuve-rien-dans-le-texte-ne-pretend-que-le-harcelement-a-du-bon-sans-quoi-je-ne-l-aurais_1622399
@"Eléa"


Catherine,

Voilà que tu te rappels "enfin" que tu étais une des 343... mais, du haut de ta tour d'ivoire, te rappels-tu seulement ce que ça fait de se faire traiter de salope ? Par exemple, après avoir eu l'audace de ne pas répondre à l'un de ces "dragueurs" "insistants ou maladroits" dont tu défends la "liberté d'importuner"...
Tu dis que tu n'aimes pas "cette caractéristique de notre époque où chacun se sent le droit de juger, d’arbitrer, de condamner". Sans doute préfères-tu que seules les femmes privilégiées socialement puissent juger, arbitrer et condamner ? Peut-être préfères-tu être seule à avoir le droit de juger que ce que des tonnes d'anonymes vivent avec effroi n'est que de la maladresse ?... pire que c'est un droit pour ceux qui les effraient. Tu dis aimer la liberté mais ne semble pas avoir conscience que son accès n'est pas le même selon la strate sociale où l'on se trouve. Peut-être devrions nous nous excuser de nous emparer des réseaux sociaux pour être entendues, nous qui n'avons pas un micro sous le nez depuis nos 17 ans.
Tu dis ne t'excuser qu'auprès des victimes ?... ok. Moi qui ai eu cette malchance, j'entends tes excuses. Mais comme tu ne t'excuses qu'à moitié, je ne te pardonnerais pas totalement non plus. J'apprécie cette semi rétractation, cette semi prise de conscience. J'ai envie de croire en sa sincérité. Parce que ça fait du bien de voir qu'il y a au moins une de ces signataires qui fait preuve d'un peu d'empathie, même si c'est à postériori. Et parce que te voir tourner à demi le dos à ce pamphlet, toi qui en est une des figures emblématiques, fissure de façon satisfaisante cet édifice bancal.

Mais, le soucis c'est qu'effectivement tu nous as blessé.

En signant cette tribune, tu nous a "craché au visage", je le confirme. Mais pas seulement à nous les victimes "d’actes odieux". Tu as aussi craché aux visages de toutes les futures victimes. Car, oui, en banalisant le harcèlement, tu décomplexes les agresseurs et tu favorises leur impunité, alourdissant la chape de plomb qui maintient le silence. Par extension tu as craché aux visages de toutes les femmes. Celles qui vivent au quotidien avec la peur de devenir la malchanceuse sur sept qui vivra au moins une agression dans sa vie.
La violence est un continuum. Quand on banalise un pan des violences faites aux femmes, on envoie le message que les femmes ne méritent pas d'être prise en compte. Si l'on peut sexualiser une femme sur son lieu de travail, il n'y a pas plus de raison de prendre en compte son consentement dans un environnement privé. Si l'on considère qu'importuner les femmes dans la sphère public est un droit, cela veut dire que nous sommes dans l'obligation permanente d'être à disposition des désirs d'autrui, dans le déni des nôtres. Et qu'en est-il alors de notre droit à ne pas être importunées ? De notre droit à travailler sans allusion sexuelle et sans que notre corps soit assailli par des attouchements ? Sans qu'on diminue notre souffrance en nous rétorquant que ce ne sont que des mots, que "des mains aux fesses" ?

Tu te rappels donc "enfin" que tu es une des 343 ? Hé bien, rappels toi de ce passage du manifeste que tu as signé en 1971 : "Il est de nécessité vitale que les femmes récupèrent et réintègrent leur corps. Elles sont celles de qui la condition est unique dans l’histoire : les êtres humains qui, dans les sociétés modernes, n’ont pas la libre disposition de leur corps. Jusqu’à présent, seuls les esclaves ont connu cette condition.". Rappels toi de ce passage parce que c'est précisément ce que revendiquent toutes les femmes qui ont balancé des porcs.

Sincèrement à toi.
@"L_empêcheuse_de_penser_en_rond"

Y en a qui nous aiment tellement qui font le déplacement de temps à autres
Mais j'avoue que c'est assez ponctuel (et qu'ils et elles viennent pas uniquement pour ça )

T'as même ta place dans nos apéros SL, tu ne serais pas le premier à trinquer au virgin mojito

Troisième personne à faire ça, et ça me pique les yeux: ça s'écrit TriPEL Karmeliet
Non mais oh

Elle nous avait manqué celle là.


https://twitter.com/spetsnagirl/status/952608973362028545


OH LA MAGIE J'Y CROIS MÊME PAS TELLEMENT C'EST BEAU *.*