Au chant du coq,
au fil de l ' eau,
l ' alarme choque
et sonne ma peau.
Au vent qui soupire,
aux pluies de nos amours,
s ' effeuille la cire
et tonne le jour.
Au prix des passions,
aux fruits des conquêtes,
surgissent les lions
et clament la tempête .
Aux falaises cyniques,
a la paix des collines,
les mains s ' imbriquent
et les marées s ' inclinent.
Au chant du coq,
au fil de l ' eau,
l ' oubli déraisonne
et le souffle suffoque,
au bout des os
s ' ironisent et fusionnent.
Aux corbeaux balayant la route,
c ' est l ' homme face à ses doutes.
C ' est le triste,
c ' est le flamboyant,
aux rouges sur la piste,
aux noirs tremblants .
La boucle,l ' infini...
Comme une pensée à l ' albatros,
a ce navire fou
d ' ivresse,ébloui.
À ta cage , à ma fausse
Commune à tous ces trous...
À la lueur entrevue,
a ta pupille que j ' ai cru.