Et tombe la haine
et tombe l 'averse
a la vieille Seine,
le vide la perce

de son cri assassin,
toujours perdu dans la brume.
Entre ses ponts,prise à l ' écrin
d un port noyé aux bitumes.

Et coule la peur
et coule l ' absence,
a la pauvre douleur
se deverse à chaque sens

À l écho de son silence
qui bourdonne à l ' oreille.
Pour seule secret l ' ignorance,
de cette lumière l ' abandon n ' a pas son pareil.

Que tombe l ' averse à la Seine,
que coule l ' absence à la douleur,
que tombe le vide à la haine,
que coule le sens de la peur.

S ' incline le ciel
aux rives de mon ennui.
Dérive le vent,
des tourterelles,
et s ' envolent les éblouis
pour se poser à perte de sang...

Effectivement la révolution serait là mettre de la poésie dans du vide,y a du boulot...

Au chant du coq,
au fil de l ' eau,
l ' alarme choque
et sonne ma peau.

Au vent qui soupire,
aux pluies de nos amours,
s ' effeuille la cire
et tonne le jour.

Au prix des passions,
aux fruits des conquêtes,
surgissent les lions
et clament la tempête .

Aux falaises cyniques,
a la paix des collines,
les mains s ' imbriquent
et les marées s ' inclinent.

Au chant du coq,
au fil de l ' eau,
l ' oubli déraisonne
et le souffle suffoque,
au bout des os
s ' ironisent et fusionnent.

Aux corbeaux balayant la route,
c ' est l ' homme face à ses doutes.
C ' est le triste,
c ' est le flamboyant,
aux rouges sur la piste,
aux noirs tremblants .

La boucle,l ' infini...
Comme une pensée à l ' albatros,
a ce navire fou
d ' ivresse,ébloui.
À ta cage , à ma fausse
Commune à tous ces trous...

À la lueur entrevue,
a ta pupille que j ' ai cru.


Pourquoi pas , on peut penser aussi que le lecteur puisse mettre sa propre ponctuation , laissant place a une interprétation différente.
Mais a l ' avenir je m ' y préoccuperai.

Les ports titubent et les marins s amarrent aux encres des sirenesde ces bouteilles si saouls vents et marees sont les seules promesses des filles qu on dit si gaies mais qui noyent de leurs peines les quais où l on guette cette indicible quete et profond l océan ce coeur que je scrute avec l impatience d un amour adolescent et pour horizon tes mains...

C est l occasion pour moi sans pretention aucune de partager l amour des mots que cela soit les votres ou les miens ... Qu importe pourvu qu ils dansent aussi bien que son tango du moins qu ils soient aussi libres . À vos plumes !

Eh oui meduse juste le plaisir des mots encore merci a toi pour tes tresors

J en ai pleins en reserve

A leurs bras a leurs coeurs
Tatoués des enfers des océans
Aux cris de l âme qui comme un écho
Un souffle aux bouteilles échouées
Qu un chagrin ouvrira un matin
D une esperance rugissant de nos racines
Des fleurs plantées aux jardins de nos songes
A la plage des ports des barques
Ainsi figée les astres en feront des proses
De nos suppliques d enfants
Tes rochers puis tes mots
Des pas dans le sable
Empreintes a l immensite
Nous en serons ce grain
Qui se fera piétiner
D une trace bien plus grande
Puis ton etoile draguera ta lune
Et le papier brillera de ta plume

Au fil de l eau
Au file de moi
Se détache l encre
De mes mains
Au fil du beau
Au fil de toi
Se deverse l encre
Le large la poussière
Des pluies de vers
S inscrivent aux ecumes
Et les phares sont des recueils
Et ses pages se découvrent aux marées
Où l amour des passions possédées
Gravent aux bateaux
De tristes matelots