Y parait que c' est la fête des Damien alors a ta santé (mdr comme si ca pouvait l'intéresser)

L 'absurdité à l'état brut...je ne m 'en lasse pas comme un bonbon acidulé. Jolie conversation de sourd ou d 'aveugle ou d'amputé du coeur ou d'amputé tout court...

Une formulation très familière...comme ceux des monologues des tableaux qu 'un certain Mr saez nous a présenté .Troublant...

Il y en aurai a dire ...ce style très particulier qui te caractérise,on te suit dans l'histoire puis tu arrives toujours a prendre le contre pied tres subtilement tout en nous mettant une claque.Ca à l'air très spontanée comme écriture et pourtant c'est tellement réfléchi. Le chaud et le froid se déversent à nos yeux comme un peu d' air,comme "un peu autre chose".

Tu sais que tu es fan de saez quand tes filles de deux et trois ans chantent a pleins poumons les échoués, betty ou encore pleure pas bébé. ..

Une perle d'eau
s'échappe au ruisseau,
aux couleurs
des heures
d'un été,
là où j'étais...
Et se crispe le muscle
et fuis l'artère,
un cri qu'on osculte,
s'arrache l'amer...
La terre a tremblé
aux trippes dévastées,
la douleur s'acharne...
la plume m'accable...
C'est le vide qui m'incarne,
c'est le triste qui s'attable.
Ses rires qui me hantent
au gout du jour et sa lueur,
l'ivresse est morte au crime du coeur.
À la perle d'eau
qui résonne comme un écho. ..



Tant mieux si cela te motive ,mon avis est bien modeste mais je me régale à chaque fois,impatient donc de pouvoir te lire...

Une vraie personnalite dans l'ecriture qui vise toujours dans le mille

Une étoile se profile ...prétention de mon être.
Quand d autres s'inclinent
toi tu iras naître,
l'euphorie , puis tu files
en nos coeurs ,en nos cimes

Ton texte est assez éloquent la forme fait écho au fond ,chapeau.

Aux miroirs des fous
la rage des loups.
Un oeil perçant
les âmes s'épanchant
dans la poussière du vent,
on entrevoit le cris des absents.

Une étincelle s'affiche
au bras d 'un roi
et la lueur se niche
au fond d'une voix.

L'épouvante se cache,
les dents se relachent,
une boule de chair
dans le silence des nerfs, s'effritte comme une craie
au gout fade, puis la paix.

Le courage s'épuise dans la colère
au coeur d'une pluie de fer.
Un sortilège aux mains
dans la couleur des reins
qui se bouchent,
qui se couchent
et les hymnes s'écrasent
dans l'abîme des detours.
Le ciel s'embrase
au creux de l'amour.

Aux miroirs des fous
une image se noue,
c'est l'ombre et la lumière
mais le clou est éphémère.
Les loups crèvent sans misère.
Ce sont des joyaux que l'on couvre dans la rivière.

Une larme d'argent
dans les yeux d'avant,
un sourire de machine
a couper l'échine
du masque qui implore
la naissance de son corps.

L'éclosion est imminente
la marche du feu est lente.
Elle nous arrache la peau
et aussi quelques mots
des miroirs des fous.

L'ange devient flou,
perception d'un regard,
vision qui s'égare
et va fendre nos mémoires
de cendres...l'échappatoire.

Voici une vieillerie de 2005...
Aux miroirs des fous

...les regrets posthumes se gravent dans le marbre de la tombe de nos mémoires, les murs retressissent,le souffle s'écrase à la pénombre de cet enfermement suffoquant à l'abri des regards démissionnaires et impuissants.L'air une offrande rare,l'oubli des peurs s'illustre entre nos sanglots et toi tu ne dis rien.

L'autre

Je me décide enfin à t'écrire, toi qui me connais si bien,peut-être un peu trop,cela en devient presque inquiétant. Je ne t'ai jamais vu,d'ailleurs toi non plus,mais le monde entier le sait,je me sens si étranger quand je sens ta présence me frôler d'une pensée, je n'en obtiendrai pas plus de ta part.Je commence à me méfier, pourquoi toi,aujourd'hui tes secrets sont les miens et mes oublis...tes amours.Le silence envahit la pièce, je t entends murmurer"que cela cesse"dis tu,et rien ne bouge ,à part l'effroi qui glace ma bouche de ce constat.Il y a ton image dans le reflet de mon miroir,il y a ta peine dans mon regard qui ne s'éteint pas puisque c ' est ta force,ce n'est pas la mienne.Bien sur je te comprends,tu es là et je suis toi et je n 'en demeure pas moins...

Cedera t il a un doigt bien haut bien profond.Je m en porte garant ni cynique surtout pas fainéant mais peut etre extrême si peu....

La peinture n ' est pas mon art mais j 'ai beaucoup d'admiration car au détour d une toile elle peut me saisir ,on se sent tout petit .Nous sommes que de passages ils traversent les siècles et percent nos ames

Si nous sommes le peuple manifestant ,le peuple qui crie,qui hurle ,qui porte ,qui crée,alors peut on croire que nous serons...Etre ne sera plus seulement vivre ,elle sera mourir,elle sera espoir ,elle sera t' aimer,elle sera te le dire...

Et si l'infini ,l' éternité qui nous brule les yeux,qui nous brule le coeur ,s' inscrit en nos actes. Bien sur la poésie fait renaitre nos sens , mais qui la fait naitre.Puisque nos ames ...

Se vomir pour exister à vos yeux ,à notre propre miroir... Et si seulement notre existence valait plus que le paraitre ,la poudre aux nez, rien que de la poussière ,rien que nous même.Puisque nos sueurs,nos sangs,nos textes,nos mots ne seront que cendres aux vents

Je me demande si je suis nécessaire, si nous sommes nécessaires. .. ? Tout le temps passé ici ...à nous devoiler mais pourquoi faire ?

Une bien belle inspiration ca me fait penser au théâtre absurde .Je ne sais pourquoi mais j ai cette impression de déjà lu,ou du moins de quelques choses de familier.Ma remarque ne doit pas te faire offense au contraire je suis intrigué et touché. Merci a toi

Matins d'été à la lueur de janvier,
partir à ta conquête, comme impossible au poète.
Bonjour rayon ouvrant mes horizons,
soupcon d'éternité scellant l'ivresse des baisers.
Éphémères, secrètes, se posent à la fenêtre. ..
Je t 'en dirai des façons, des canons...
d 'en donner des trajectoires s'inclinant
aux coups d'infini,à ces bouts de poésies.
Metal dans la poche qui s'injecte aux bras...
Ah ça pour nous sussurer l 'illuminant...
des gouts de paradis,des drogues,des ironies.
Ce n' est pas une flèche que tu décoches, c'est l absence de tes pas.

Cendrier froid,poussières des torturés.
Cendres au bout des doigts à peine échappées.
Phalanges éteintes improvisant des pointes,
ne reste que complainte à ma danseuse,
a ton hiver balayant tes peines,à tes trottoirs.
Feux de misères, pupilles qui suintent. ..
consumeront nos larmes houleuses,
dans l'oubli du bleu des espoirs,
d'un océan de sourires qui prolifère,
qui toujours désarme et étouffe le lierre.

Je vous en fais voeux de souvenirs.
En novembre j 'irai t'élire et te dire...
puis me lire...ne cesse ta brume,
d 'en dresser des aveux de pluies,
des tendresses à ton grain qui soupire,
a la beauté de ta finesse que j'hume,
ta peau,des gouttes de festin que je prie...
Ma plume encore se perd en chemin pour finir.
Traçant, toujours soleil à tes pieds...parfums d'élixir,
je m 'élèverai, au citoyen,toi le pire,
a son coeur écartelé, entre port et ocean...
les urnes sont à gerber comme chahuté aux vents.
En ta source ton ventre est à s 'émerveiller,
comme un ciel au levant et ton corps au coucher.

Et se couche l'herbe sèche. ..aux songes.
Et se couchent les brins de bles qui rongent...
C'est le rouge d'une fin d'été, à vif,éclipsée.
Et les feuilles sont tombées à l'aube d'un je t'aime,
comme au crépuscule, se languissent les poèmes .
Et la neige s'est posée sur les ponts si longs,
Manteau pour toi mon été, l'oubli des profonds...
Ma quête est là, et ils crèvent toujours ici bas.
En sursis du ble qui corrompt,qui compte,
la rouille bouffera le métal toujours plus prompte.
Rien ne vaut la foi,bientot les enfers ? ...
Des cathédrales puis des fourmilières. ..
Des aurores boreales aux bateaux chavirant,
des poésies mouillant le coeur infiniment,
des infinis ouvrant l'ame des univers,
de la vie qui ne meurt plus aux cimetières.
Aux tambours qui planent aux devants des mers,
aux airs de palpitants qui bouleversent nos printemps.

Bien sur les feux de l'océan s'abbattront à tes phares,
crépiteront aux yeux du temps de son teint blafard.
Bien sur...l'écume aux paupières et l'oubli,
surgiront à chaque peine...Pierre...le cri !
À tes lunes,à tes prières. ..encore ensanglantées.
À mes océans, à mes hivers tu valses mélancolie.
Et mes matins d'été. ..parfums glorieux de nos mémoires,
plongent mes éternités aux vagues...les marées.
Mes intimités,mes éphémères écloront de poésie,
d'une main de sanglots,lumière au fil du miroir...

J' adore l 'absurdité à l' état brut.Un coup de poing dans la face pour nous réveiller, nous révéler à nous même. Il aurait été dommage de ne pouvoir te lire.merci a toi

Je contemple ton visage,
ma foudre,mon orage,
la tempête au clairon
Résonne ton nom,
cathedrale de mes nuits.
Que chante les cantiques de la folie,
aux ardeurs du désir.
Tu brilles,brulant,consumant
les cendres,paresses de la chair.
Mon corps te crie les promesses échouées,
a ton phare meurtrie et perle les pleurantes.
De tes profondeurs édifiantes
les rochers se plantent
a la marée menaçante,
Ils se gorgent de plaisir
de son écume, de ses soupirs.
Je contemple ton rivage,
ton océan incandescent.
À ta houle je me languis lentement.
En ces reves,je songe à la fièvre
du baiser croisant le feu de tes levres,
les passions ivres de nos âmes chahutées
par des vagues d'amour aux bouteilles jetées.
Les embruns parfumés du gout de tes caresses,
embrasant aux cimes la sève de mes sens en liesses .

La première et donc la dernière phrase sont tres fortes.Cela porte merveileusement le texte,le rythme est imparable.

Il est agreable, comme tes mots ,de se sentir compris au travers d ' un trait de liberté ,la poésie n 'appartient à personne elle est pour tout le monde.merci à toi

De ces siècles,de ces aubes,
de ces pénombres, de ces crépuscules,
de ces ruisseaux où l ' on s' éveille
a l ondée de nos mémoires et sa robe,
toujours surgit comme funambule,
au port de rochers etrainant les rives vieilles.

Mes yeux n' ont vus
l'ecrin se jouant de mes sens
assourdis,épuisés d'etre le médiocre
parmis l 'absolu.
Clarté de ces vers qui me lance,
y courir puis effleurer le sacré ocre.

Au cri qu 'on lache,qu'on noye au vin,
qui s achève quand on meurt du prix du pain.
Et coulant à la joue de la marée qui passe,
c 'est l oiseau mazoute qui se fracasse,
c 'est le vent qui s' engouffre, qui s'étouffe ,
de ces siecles,de ces aubes que l'on soufflent.

De tes postures...
de tes allures...
la brume au loin,
un chemin

Je me déteste,
pas de miroir
auquel je me reflète,
tellement dérisoire.

Quand mon amour,
toi l ' espoir de mes jours,
toi , pour qui je brûle. ..
moi qui recule...

Quand je me vomis
d'être a ce point pourris,
pourris à ses aléas,
aux habitudes,aux fracas...

Oui je vomis,
je déteste, je pourris,
je crame mon utopie
a chaque oubli.

Le temps passe,
voilà mon ironie,
combattant...lâche.
Il file le rasoir,j'oublie.

L' argent, toujours lui,
m' angoisse,voilà le cash.
Voici la mort,mon ame crache,
ma chaire encaisse, c' est bien fini

Moi ,encore moi,
mes belles phrases
donneuses de leçon,
qui rêvent à quoi ?
La poésie, c 'est sage
et toi ton ventre rond.

Je m' acharne à vouloir
etre un autre ce soir,
un autre par devoir,
de mes amours
qui m'impatiente,
du gris du couloir
et des cris à l 'amour,
des rêves qui me hantent.

Des lettres brûlent ,
le papier,un brasier
et consume mon agonie
de cette encre qui balbutie.

Je te rêve à mon bras.
Si fort, si grand,
tu en ferais des croix
et coule mon sang.

À ta lumière
de mes jours.
À ta lueur
de mes nuits...
J'en suis si fier
de tes contours,
s'éveille mon coeur
epanoui.

Au crépuscule ,
c'est l'horreur de mon être ,
qui capitule,
a ton existence peut être ,
sur à nos couchants,
certains a nos levants.

C'est la grâce à vos yeux,
de ma lassitude qui plie.
Plus que jamais nos feux,
je te clame,je vous prie,
mes tendresses,
j'en confesse.

Les larmes,les perles,des cieux...
A vos côtés je veux devenir vieux.
Même si de ce monde,
je ne connais rien,
que cet immonde
je n 'en ferai rien.
À vos couleurs,à vos baisers,
j'irai soigner mes ardeurs effrénées.

De ces vers declames,
de ces poésies éclatées
a mes mains qui courent
a vos pas,vos empreintes,
comme des printemps,
comme vos étreintes,
qui a l 'aube se levent un peu plus vivant.







Aux girophares pleurent ton ame,
c ' est la plume qui hurle
et personne ne t'entend.
Est ce ton encre ton arme ?
Ou le cri qui s'etend...
Je ne possède rien à celui qui te vend.
Mais s' élève à chaque pic l humeur du vent,
puisque c ' est à cela que l ' on prie,
il n ' y a rien de plus grand.
En nos coeurs dévastés
qui ne comprennent cette douleur,
je me raccroche à toi mon éternité,
À vous mes immensités. .
Et si la plume était le remède à la violence,
que mon ignorance soit écrite,
je serai en paix.

Je me suis réveillé ce matin, ma sale gueule dans le miroir ou plutôt ma tête de con, le reflet est insupportable et d ' après eux,on est tous des cons !
On se refugie derrière des sondages,des connards de journalistes qui nous agressent à coups de poignards dans la face, et qui nous éduquent dit on.Il doit y avoir autre chose...
Que notre ignorance ou les saloperies qu' on veut nous faire gober et de nos inconsciences...
Pas de drapeau qui flotte juste des esprits perdus, c ' est la qu ' on s est perdu au coeur.Que des ames perdues, nous nous sommes perdus dans nos prétentions d ' être bien plus que nous même, bien plus que dieu...
Aujourd'hui , je suis un con comme tout le monde et la haine ne fait que commencer, car le reflet dans le miroir ne semble pas bien beau....