De tes postures...
de tes allures...
la brume au loin,
un chemin
Je me déteste,
pas de miroir
auquel je me reflète,
tellement dérisoire.
Quand mon amour,
toi l ' espoir de mes jours,
toi , pour qui je brûle. ..
moi qui recule...
Quand je me vomis
d'être a ce point pourris,
pourris à ses aléas,
aux habitudes,aux fracas...
Oui je vomis,
je déteste, je pourris,
je crame mon utopie
a chaque oubli.
Le temps passe,
voilà mon ironie,
combattant...lâche.
Il file le rasoir,j'oublie.
L' argent, toujours lui,
m' angoisse,voilà le cash.
Voici la mort,mon ame crache,
ma chaire encaisse, c' est bien fini
Moi ,encore moi,
mes belles phrases
donneuses de leçon,
qui rêvent à quoi ?
La poésie, c 'est sage
et toi ton ventre rond.
Je m' acharne à vouloir
etre un autre ce soir,
un autre par devoir,
de mes amours
qui m'impatiente,
du gris du couloir
et des cris à l 'amour,
des rêves qui me hantent.
Des lettres brûlent ,
le papier,un brasier
et consume mon agonie
de cette encre qui balbutie.
Je te rêve à mon bras.
Si fort, si grand,
tu en ferais des croix
et coule mon sang.
À ta lumière
de mes jours.
À ta lueur
de mes nuits...
J'en suis si fier
de tes contours,
s'éveille mon coeur
epanoui.
Au crépuscule ,
c'est l'horreur de mon être ,
qui capitule,
a ton existence peut être ,
sur à nos couchants,
certains a nos levants.
C'est la grâce à vos yeux,
de ma lassitude qui plie.
Plus que jamais nos feux,
je te clame,je vous prie,
mes tendresses,
j'en confesse.
Les larmes,les perles,des cieux...
A vos côtés je veux devenir vieux.
Même si de ce monde,
je ne connais rien,
que cet immonde
je n 'en ferai rien.
À vos couleurs,à vos baisers,
j'irai soigner mes ardeurs effrénées.
De ces vers declames,
de ces poésies éclatées
a mes mains qui courent
a vos pas,vos empreintes,
comme des printemps,
comme vos étreintes,
qui a l 'aube se levent un peu plus vivant.