C'est clair! Comme il le dit "mis à part Varsovie qui est une lettre, le reste est inspiré de constats, de vécus mais sont à 75% de l'imaginaire"!

Est-ce que je suis le seul à penser que "On a tous une Lula" à un côté "Raphael" ? C'est pas une insulte hein, mais on dirait une bonne chanson de Rapahel, ou de Aubert, dans la voix, le rythme, le riff, le choix des mots... (genre "on est un peu des aviateurs etc...")
@"lebossducine"


Le début de "J'accuse" me fait penser à "Billie Jean" de Michael Jackson, "La cours des lycées" a une étrange ressemblance musicale avec une certaine chanson de Kyo et le début de "On a tous un Lula" me fait penser à "Daniela" d'Elmer Food Beat!

cet album, cette pseudo polémique avec l'affiche, aura eu le mérite de me remettre un peu ça dan sle crâne. ça m'a un peu redonné l'envie de "reprendre les armes". même si ça peu paraitre stupide et que je lacherais peut-être dans 1 mois.
@"pedrosaez"


Idem!

Comme l'a dit Damien sur le Mouv' "c'est un album engagé mais pas politique, c'est un simple constat de la vie d'aujourd'hui; les textes sont "simples" pour accentuer la musique qui est la plus travaillée de tous les albums". En ce qui me concerne, j'aime cet album:il y a des chansons où l'écriture est très simple, mais le rythme et la musique super emballants ("Pilule", "J'accuse") et d'autres ou c'est complètement l'inverse, c'est-à-dire que la musique ne m'emballe pas particulièrement, mais où les textes sont magnifiques ("Cigarette"). On retrouve également le Saez qu'on connait bien dans "Margerite", avec son petit clin d'oeil à Marie (connue surtout en live) ainsi que d'autres titres plein d'autres allusions à des chansons écrites précédemment, que ce soit dans les textes ou la musique. Bref, après avoir vraiment écouté et lu profondément les paroles, je retrouve vraiment le poète que je connais, malgrès la vulgarité de certains propos. Mais cette vulgarité va dans le sens de ses textes incisifs et réalistes.

Week-end de 5 jours! Yeahhhhhhhh!

FANOU: Si si c'est lui car il nous en avait fait la promo aprés les Bouffes. Kaio, celiate et idem pourront confirmer.
@"tortillo"


T'inquiète, je te crois. C'est juste que ça me fait bizarre. Quoique...Antoine dans la lune, pourquoi pas.

Oups, désolée Atala!

Ben non, ce n'est pas moi (ou je ne m'en souviens plus). Mais oui, je confirme: "l'amour après quelques années, c'est de la gestion"!

Et puis je ne ne l'avais pas pris pour moi Quoi, je devrais?

Il y en a plein d'autres comme ça (d'ailleurs je crois qu'il y en à d'autres dans "Marguerite"). Mais je me suis contentée de retanscrire le livret.

@totillo: Je ne pense pas que ce soit le même Antoine Rogge.
Marta012: Non tu n'es pas la seule. J'aime beaucoup ce titre et c'est du Saez comme on le connait très bien!

"Le petit monde saezien ne parlait aujourd'hui que de la parodie de J'accuse réalisée par Johann Roques. En effet, celle-çi a été retirée du site de Ouï FM, et il a été annoncé un peu partout que cela avait été exigé par Damien Saez.

Cependant, nous avons appris de source sûre que Saez n'est pas à l'origine de ce retrait."


Pour moi c'était sûr que ça ne pouvais pas venir de lui: c'était à l'encontre se tout ce qu'il a défendu, entre autres sa position contre la censure et ça aurait mis son intégrité en cause, et quand on "connait" un minimum le bonhomme...

Les groupies ça reste jamais longtemps peu importe l'endroit, c'est juste qu'elles ont pas énormément de choses à dire.
@"kalexx"


Ah bah merci pour moi!!!!!

Je te remercie Isa. Je voulais le faire mais je ne sais pas comment on le fait avec les nouvelles fonctionnalités!

J'aime chipoter...
@"AurelyX"


Ouais, on le sait! Et c'est pour ça qu'on t'aime!

Enfin, bonnne idée que ce livret sans titre. On a l'impression que tout s'enchaîne, si bien qu'on a vraiment du mal à délimiter les morceaux à la lecture.
@"Perfectworld"


Ce n'est pas une impression: tout s'enchaine. D'ailleurs, il le dis dans son interview du Mouv'.

Objectivement j'ai toujours autant de mal à me remettre de "Cigarette".
mon dieu que ce titre est réussi.
superbe morceau rock.
@"pedrosaez"


Cette chanson est parfaitement écrite. Ce double sens entre la femme et la cigarette est superbe. Il m'étonnera toujours. Et là, qu'on ne dise pas que ce n'est pas de la poésie!

Merci! C'est cretsch qui va être content (et nous aussi)!

tom6011: C'est ce que tu entends ou ce sont les paroles qui étaient sur le site officiel de Saez?

Oauis je ne sais pas ce qui m'arrive. C'est le printemps, les oiseaux chantent, un nouvel album de Saez dans les bacs et un forum tou beau tout neuf. C'est la fête!!!

circulez il n’y a rien à voir
à l’ouest de désespoir
des faux frais pour la République
et des soirées au ministère
qui nous vendront pour faire flipper
la ménagère à son bon roi
les p’tites putains les p’tits médias
pour vendre la paranoïa
police aux quatre coins du globe
police aux allure de milice
police qu’on appelle au secours
police à tous les carrefours
police sur les nationales
police tout devient banal
police dans les banalisées
police pour les fourgons blindés
police
ouais
police
ouais

puisqu’il faut défendre la vierge
police quand j’ai le diable au corps
dit moi qui porte la mort
police dans les pays du Nord
toujours dans les diplomatiques
police j’ai mon automatique
et des PV pour les smicards
moi j’ai le python noir
police ans les discothèque
police plus rien ne nous étonne
police que le ciel nous pardonne
d’avoir le calibre au cœur
police pour nous cacher la merde
police toujours qui nous emmerde
police pour protéger les blés
des quartiers hautes sécurités
police
ouais
police

police sur tous les continents
police dans les chambres étudiants
police sur les places boursières
police j’ai le goût amer
police pour nos identités
police pour la communauté
police pour la chair à vif
police dans les trafics
police dans les parties
police quand le cœur prie
police dans les ?????
police dans mon pays
police dans les discothèques
police dans les temps modernes
police dans les salles de classe
police quand les mirages chassent
police sur la Place Rouge
police sur la Maison Blanche
police dans les peuples tziganes
police chez le rouge Vietnam
police chez le peuple chinois
police dans les kasbah
police sur tout c’qui bouge
ouais surtout si c’est rouge
police dans les ?????
police dans les armoires
police ?????
police quand il fait noir
police
ouais
police
allez

Paris à coup de lance-flammes
mon pays à mal au crâne
les bidonvilles sur le périph’
putain j’ai le cœur qui griffe
des faschos au gouvernement
des cachets pour maman
dans pas longtemps tu feras ?????
ouais c’est la Terre qui chiale
des clochards qu’on ?????
??????
le peuple a faim de merde encore
on les vend pour de l’or
????? misère de nos esprits
si t’en veux t’en auras
des idéaux de l’illusoire
jusque dans ton cercueil
dictateur du monetaria
dis-moi où tout ça ira
non pas chez les Afghans
certainement pas chez les Afghans
guerre des gangs au Mexique
pour la blanche aux Etats-Unis
manifestant chinois
non moi je n’oublie pas
?????
?????
?????
Ah putain je rigole
CIA quand tu nous tiens
dictateur sous les tropiques
ouais toujours en Afrique
colonisation toujours
coule à flots autour du monde
le sang de nos frères qui tombent
mais que font nos pays
ils crient alors police

police aux quatre coins du globe
police aux allures de milice
au pays des ?????
putain ça sent l’alcool
putain ça sent l’alcool

que le ciel nous pardonne
plus rien ne nous étonne
pour protéger les blés
de nos ?????
aux ombres calcinées
dans les banalisées
dans les jolis quartiers
j’ai les putains en laisse
pour des connards perdus
gardons le doigts bien haut
un espoir flingué
dans les banalisées
comme un chien infidèle
aux allures de fidèle
pou toi ?????
j’ai le python en ceinture
quand les mirages chassent
quand les mirages chassent

tes parents sous anxiolytiques
dans les mines modernes
faut du gasoil dans la bagnole
rentrer la thune dans ta compagnie
des bénéfices aux actionnaires
et toi qui galères pour payer des fringues à tes mômes
que t’es triste à mourir
la jeunesse est au shit, à la C, à la colle,
dis-moi qu’est-ce qu’on lui offre
qui valle mieux que ça
que l’appât du gain toujours encore
de l’avoir sur nos êtres
nous n’avons plus de rêves
que celui d’oublier
tu les as vu les autres ?
ils ont le regard pauvre
plein de sous dans leurs poches
la commission qu’ils se sont fait
pour le crédit de leur bagnole
ils sont en Porsche ou en Aston
toujours accompagné d’une conne
ils ont le regard de la mort, le regard de la mort
l’obscurantisme décidemment fait des petits de jours en jour
c’est sûr eux ils brulent pas de bagnoles
pendant qu’ils font des farandoles
dans leurs putains de boites de nuit
dans leur putain d’assemblée
c’est sûr qu’ils font partie de la communauté

servir à soif à qui a faim
prôner le vide à qui est plein
et faire l’amour à des corps sourds
pourquoi faudrait-il que l’on s’aime ?
pourquoi faut-il qu’on s’en souvienne
quand ça rend le cerveau trop lourd
servir des rires à qui a peine
et se jeter sous des poids lourds
s’effiler au fil du rasoir
se pendre à coups de corps perdus
évadez-moi …
embrasons- nous…
me voir devenir mort quand la chaire est à vif
dans les combats de tigres passer entre le griffes
et sentir dans la veine qu’on est proche de Dieu
et puis sentir la haine qui me monte aux yeux
mes cris dans le silence ne me ramènent plus
qu’à de tristes équations, à de tristes inconnues
que je connais trop bien la déchire et la viande
qu’on serre entre ses bras où qu’on coupe au couteau
s’effiler au fil du rasoir

se pendre à bout de corps perdus
évadez, évadez, évadez, évadez-moi
embrasons, embrasons, embrasons, embrasons-nous
au devant les supplices j’ai le coeur qui crie
faut foncer dans le tas
les barrages de police
avec moi les fantômes aux ombres invincibles
devenir invisible pour mieux toucher la cible
y a pas d’ordre qui tienne si y pas le désordre
y a pas la liberté si t’es pas prisonnier
évadez, évadez, évadez, évadez-moi
embrasons, embrasons, embrasons, embrasons-nous

allez…

ils n’ont que l’argent à la bouche
il n’y a que l’argent qui les touche
il y a des dollars sur leurs bavoirs
sûr qu’ils en ont à nous en vendre
de la connerie
moi je dis que celui qui s’achète une action a du sang sur les mains
celui d’un ouvrier à l’autre bout du monde qu’on renverra chez lui
en lui disant merci
mais il faut gagner plus, mais il faut gagner plus, mais il faut gagner plus
de l’or, de l’or, toujours on veut de l’or
de l’or, de l’or, toujours on veut de l’or
il rentrera chez lui
annoncer à sa femme
qui le quittera bientôt
qu’il n’a plus rien
tu rentreras chez toi
annoncer à ta femme, connard
que tu n’as plus rien
que tu n’as plus rien
il est où le procès ?
il est où le putain de procès ?
allez brûlons la bourse
histoire de leur donner le change
moi j’attends le procès
moi j’attends le procès
de ceux qui s’amusent avec des milliards
des milliards de dollars
des milliards de dollars
pauvres petits cons
Total : 12 milliards de bénéfices
12 putains de milliards de bénéfices
sûr, si tu voles un putain de portable
tu prendras 2 ans
sûr si tu paies pas ton putain de loyer
ils t’enverront l’huissier
mais si tu prends des milliards
allez sers la main aux politiques
on veut les voir en tôle
on veut les voir en tôle
on veut les voir en tôle
je ne vois qu’un royaume
démocratie, démocratie mon cul
t’en as pas marre ?
t’en as pas marre
toi putain de peuple
qu’on te fasse le cul
à chaque coin de rue
t’en a pas marre ?
je ne vois que la rage
de ceux qui n’ont plus rien
la tête au fond des chiottes
à chercher l’oxygène
à chercher l’oxygène
à chercher l’oxygène
un jour un jour
un jour un jour ouais
un jour le peuple se lèvera
un jour le peuple se lèvera
un jour le peuple se lèvera

Merci Fanou

En tout cas son accent anglais n'a pas changé... Moi j'entendais "Allez pas de rêves" D'ailleurs j'entend toujours pas "I live by the river" =D
@"tortillo"


Sauf erreur involontaire de ma part, j'ai scrupuleusement recopié les paroles du livret et il ne chante pas toujours ce qu'il dit. Par exemple, dans "J'accuse" à un moment il dit "dépenser ses p'tits sous" et "du forfait pour tes enfants" alors qu'il est écrit "dépenser les p'tits sous " et" du forfait pour les enfants".

Cretch: Je voulais m'y coller ainsi qu'à "Embrasons-nous". Je demande juste un peu de répis et je m'y remets!

lol Bon ok, ce n'est pas drôle! Mais moi je me marre de ma connerie. Allez je sors!

Regarder les filles pleurer thème

On a tous une Lula

sur mon tricycle en roues arrières
j’me barre de l’aut’côté d’la Terre
aller m’fumer une cigarette
est-ce que t’aurais des allumettes
pour foutre le feu à leur pays
des molotofs est-ce que ça t’dit
mais dis-moi toi est-ce que tu sais
est-ce qu’on va tous au paradis ?

je vais la nuit quand il est tard
au gré des fantômes et des nues
je demande aux gens dans la rue
je demande si on ta pas vu
je tape les porte et rien ne vient
je crie ton nom sur les chemins
sur mon tricycle en roues arrières
j’voudrais bien aller voir la mer
et demande aux rois de la nuit
ils m’disent tous que toi t’es partie
dans les bras d’un apocalypse
qu’tu t’es tracée comme une éclipse
sur mon tricycle à cœur perdu
je vais tout nu sur les avenues
j’voudrais fumer une cigarette
mais y a plus d’soufre sur l’allumette

on a tous une Lula dans nos cœurs
on a tous une lame de rasoir
qui vient pour nous tailler le cœur
et ma sale gueule dans le miroir
Lula tu sais quand t’es pas là
tu sais moi j’fais n’importe quoi
sur mon tricycle en roues arrières
j’voudrais bien aller voir la mer

elle était blonde elle était brune
qu’est-ce que j’en sais il faisait noir
et putain moi j’avais top bu
moi j’avais trop les idées noires
elle est partie suivre l’aurore
et moi j’ai fait au crépuscule entre l’alcool et les buvards
entre les tours les funambules
j’me fais du saut à l’élastique
j’me fais du saut en parachute
pour demander aux goélands s’ils ont vu passer le printemps
ils m’disent que t’es en Amérique
que toi tu t’es barrée comme ça
que t’as pris l’train d’une autre ville
alors moi je cherche les filles

on a tous une Lula dans nos cœurs
on a tous une lame de rasoir
qui vient pour nous tailler le cœur
et ma sale gueule dans le miroir
Lula,

j'me fais vider des boites de nuit
j’me fais courser par des pourris
j’prends des bateaux les soirs de lune
j’fais des roulades entre les dunes
en béton la gueule à l’envers
j’me r’trouve la gueule dans la poussière
puis y a des flics à chaque coin d’rue
j’ai pas parlé qu’ils m’tapent dessus
sur mon tricycle en roues arrières
j’me barre de l’aut’côté d’la Terre
aller m’fumer une cigarette
est-ce que t’aurais des allumettes
pour fout’le feu à leur pays
des molotofs est-ce que ça t’dit
mais dis-moi toi est-ce que tu sais
est-ce qu’on va tous au paradis
on a tous une Lula dans nos cœurs
on est un peu des aviateurs

sur mon tricycle en roues arrières
moi j’voudrais aller voir la mer

Les printemps

une maison un jardin
un pot d’fleurs un p’tit copain
un boulot qui sert à personne
et puis des pilules pour ton chien
t’as vu c’qu’on a prévu pour toi
sûr t’auras tout le nécessaire
un chemin qui va droit tracé
pour la maison d’retraite

dans ma bagnole dans le trafic
faudrait oublier la panique
paranoïa dans les cerveaux
paranoïa dans les métros
Paris toute nue sous les étoiles
qui r’ssemble à rien qu à faire la malle
de l’autre côté de l’Atlantide
histoire d’aller défier le vide

funambule entre les grattes ciel
je défie les mirages
les avions d’chasse et les soleils
l’accoutrement est l’apanage
des sociétés sous vide
des amours de supermarchés
mais la meute est avide
du rien qu’on lui promet
est-ce que tu vois le printemps ?
moi je ne vois rien venir
dis-moi est-ce que tu l’entends ?
la grande dépression qui arrive

j’vois des champignons sur la mer
des araignées sur l’hémisphère
la lune est blues et les surfeurs
ont les trajectoires du bonheur
Bali Paris on se ressemble
pas vu pas pris dans l’ambulance
les filles ont les gueules de traversières

étendez-moi dans vos campagnes
crucifiez l’être et le paraître
dis où on va toi le sais-tu
sûr des océans perdus
navigateur au gré des vents
je marche nu sur des torrents
les pirates ne me font pas peur
depuis que je t’ai dans le cœur

tu sais moi je vois des printemps
à chaque môme qui crie sa rage
à chaque bagnole qu’on brûle
à chaque mot tendre qu’on dit
à chaque idiot du village
qui trouvera sa Marguerite
à chaque fois qu’un bout de pierre
parvient à sortir de l’éclipse

est-ce que tu vois le printemps ?
celui qui met nos terres au soleil
dis-moi est-ce que tu l’entends ?
du bourgeon oui la fleur qui sommeille
est-ce que tu vois le printemps ?
celui qui fait couler les ruisseaux
dans les flots des océans
faut remettre les compteurs à zéro

plus l’droit d’rouler à 55
plus l’droit d’fumer dans les cafés
plus l’droit d’être bourré à la rue
plus l’droit d’se balader tout nu
plus l’droit de passer la frontière
plus l’droit de boire dans les rivières
à chaque coin d’rue un péage
à chaque merde son emballage
plus l’droit de faire l’amour dehors
plus l’droit des feux sur la plage
plus l’droit de chanter les métros
plus l’droit de se trouver un boulot
plus l’droit d’aimer les filles des rues
plus l’droit que de fermer sa gueule
plus l’droit que de finir tout seul
tout droit dans le cercueil

dans cette insignifiance autour
dans ce marché aux idioties
dans les travers de qui on est
dans le pervers des libertés
dans la thèse et ans l’antithèse
dans la chaleur rouge des braises
dis-moi quand tu regardes
au fond des horizons du mauvais temps

est-ce que tu vois le printemps ?
celui qui met nos terres au soleil
dis-moi est-ce que tu l’entends ?
de la fleur y a l’épine qui sommeille
est-ce que tu vois le printemps
celui qui fait couler les ruisseaux
entre les doigts les torrents
oui c’est sûr qu’ils sont ivres nos bateaux.

est-ce que tu vois le printemps ?

nos amours que l’on jette en pâture
dans les flots des océans
les lettres restent mortes littératures.

Merci
@"Simo"


De rien!

Les cours des lycées

il se lève il y repense
il ne parle pas à ses vieux
il prend le bus le mp3
y a du métal dans les oreilles
il voit la vie de tous ces gens qui s’en vont droit aux abattoirs
cet inutile qui nous surprend parfois qu’on verrait l’espoir
les pom-pom girls ont le regard des soleils noirs
elles ont l’odeur des cheeseburgers
prêtes à bouffer
elles on l’ont l’odeur de la CB
les salles de classe qui se répètent
des profs qui ont tous l’air défoncés
y a des matrix sur les tableaux
trop d’inconnues dans l’équation

ns le bus le tramway
dans les cours des lycées
dans les fabriques à chômeurs
oui dans les salles des professeurs
on est foutu on est cerné
passer l’éponge ou la jeter
prendre les gants aller boxer
dans les manifs dans les cocktails
dans les soirées sous le soleil

faut voir le niveau des musiques
et des modèles de sociétés
faut voir les radios qu’on écoute
de quoi on parle dans les récrés
faut voir les strings en apparence
dans les collèges la jeunesse
plus c’est vulgaire et plus ça fait
mouiller le corps de nos armées
c’est du Gucci c’est du goût d’chiottes
c’est le syndrome de nos époques
c’est du Chanel c’est du Dolce
tu fais la belle et ça te plaît
c’est du consommable toujours
dis-moi c’est quand qu’on fait l’amour
à d’autres qu’à des gilets pare-balles
qu’à des vérités qui font mal

dans le bus le tramway
dans les cours des lycées
dans les fabriques à chômeurs
dans les salles des professeurs
on est foutu on est cerné
dans les couloirs dans les allées
dans les manifs dans les cocktails
dans les soirées sous le soleil

sûr au pays des teenagers
c’est du Gucci c’est du goût d’chiottes
malheur à qui parle du cœur
c’est pas la mode à nos époques
qui coule à flot dans nos familles
l’éducation de nos enfants
dans le commerce du textile
il faudra gagner de l’argent
les pom-pom girls ont le regard des soleils noirs
elles ont l’odeur des cheeseburgers prêtes à bouffer
elles ont l’odeur de la CB
se faire un nom pour oublier
la vie de merde qu’on a laissée
dans les manifs dans les cocktails
dans les soirées sous le soleil

dans le bus le tramway
dans les cours des lycées
dans les manifs dans les cocktails
dans les soirées sous le soleil
dans les fabriques à chômeurs
dans les salles des professeurs
dans les fragiles de nos lueurs
malheur à qui parle du cœur
dans le bus le tramway
dans les cours des lycées
dans les manifs dans les cocktails
dans les soirées

sous le soleil

Regarder les filles pleurer

qu’elles soient Florentines
ou d’Argentine
petites Françaises
aux bonnes manières
qu’elles viennent des mers de Chine
ou du fond des Angleterres

qu’elles aient le cheveu roux ou la peau noire
qu’elles soient indiennes ou filles d’un soir
quand elles ont du christ à l’âme
quand elles sont belles à prendre
qu’elles soient riches de l’âme
ou pauvres de l’esprit
de bonne famille
ou bien des rues
qu’elles s’appellent
Philomène ou Eglantine
qu’elles aient des allures d’ombres de Marylin

quand elles sont seules au bar qu’on dirait des nonnes
qui ont perdu l’église qui ont plus rien que des homme
pour espérer rencontrer Dieu
pour éponger la bruine à leurs yeux
moi j’aime bien regarder
regarder les filles pleurer
ça me rend gai

qu’elles aient le cerveau de pas grand-chose
qu’elles soient littéraires, philosophes à leurs heures
quand elles prennent l’orage qu’elles me ressemblent un peu
quand elle sont toutes fragiles comme une eau qui dort

quand elles vendent leur corps pour quelques sous
quand tu mets la forme qu’elles disent oui à tout
quand elle croient qu’elles sont libres quand elles se donnent
dans les bras du Malin quand elles s’abandonnent

qu’elle soient de Bizance ou de Syracuse
de Belgrade qu’elles soient de celles qui ne pleurent plus
qu’elles traînent au soleil de Moscou qu’elles jouent
les marquise des nuits les filles prêtes à tout

qu’elles soient paysannes ou fille de ministre
ouvrière éperdue dans la fourmilière
qu’elles travaillent à l’usine qu’elles soient filles de l’air
qu’elles aient les mêmes allures de putes que leur mère
moi j’aime bien regarder
regarder les filles
pleurer ça me rend gai

dans les villes
dans les campagnes
moi je vais comme un assassin en campagne
et je taille au couteau des sourires
sur les joues des princesses

moi je suis qu’un pauv’gars ils m’appellent l’idiot
celui qui fait peur aux bêtes qui fait mal aux oiseaux
mais faut pas croire tu sais moi j’suis pas méchant
j’ai juste l’air maladroit je sais juste pas comment
faut leur parler aux filles
faut leur parler aux filles
moi quand je vois les larmes leur tomber la joue
moi quand je vois les larmes leur tomber la joue
moi j’voudrais leur dire qu’elles sont belles
et qui faut pas qu’elles pleurent pour un idiot
puis qui faut qu’elles arrêtent d’être connes
et de tomber toujours amoureuses
de celui qui faut pas et que moi si elles voulaient moi
moi j’s’rais toujours gentil avec elles
mais les filles elles aiment pas qu’on soit gentil elles aiment pas

dans les villes…

quand elles sont seules au bar ou sur les trottoirs
crucifiées par des siècles d’histoire
quand on regarde un peu plus près
c’est sûr qu’on peut se dire
que c’est elles qui ont porté
et qui portent la croix du monde

sur leurs ailes

Lula

Réveillé tard encore
oui les draps sont vides
sans un mot sur les pointes
ma danseuse est partie
j’ai attrapé mon flingue
Lula je deviens dingue
putain si je te trouve
est-ce que quelqu’un ici a croisé mon amour ?
elle a les yeux noir et le corps d’une bombe
elle aime bien traîner ici son corps comme un festin
comme un amuse-bouche entre les reins

j’ai perdu tout c’que j’ai perdu mon amour
au fon de ma bouteille lancez les SOS
j’ai plus qu’a me rentrer voir le petit jour
me souvenir le temps entre ses fesses

j’ai fait tous les troquets
tous les rads de province
tous les trous à rats
les endroits branchés
j’ai crié ton prénom
dans les tourbillons
de la nuit moi je suis
sûr qu’elle va se faire tirer
la bourre du samedi soir
rouler sans la ceinture
à l’arrière des bagnoles
les filles aiment bien danser
l’amour le samedi soir
à l’arrière en danseuse
rouler sans la ceinture
l’amour le samedi soir
à l’arrière des bagnoles
c’est sûr qu’elle va danser

est-ce que quelqu’un ici a croisé mon amour
elle a les yeux tristes et le corps du christ
elle aime bien traîner par ici le corps comme un festin
pour offrir aux chiens le vide entre ses reins
j’ai perdu mon amour dans un verre de vin rouge
c’est moi qu’elle a noyé
elle m’a laissé sur le quai des tristes
elle est partie loin
elle m’a laissé naufrager
Lula Lula
ça finira mal
quand tu pars la nuit
dans les lits de je sais pas qui

ma putain s’est barrée
dans les quartiers dans les bars
dans les pussy
en vrille dans les chaleurs des filles
dans les rues moi je cours après l’ombre du soleil
dans le feu qui sommeille
qui sauvera mon âme
quand elle est toute nue
quand brûlent les soleils
de mes nuits avec elle

Lula elle est partie
Lula elle est parie
je crois qu’elle est partie
dans les clubs les party
Lula elle est partie
Lula elle est parie
je crois qu’elle est partie
Lula elle est partie

dans les clubs les party
dans les clubs les party
je crois qu’elle est partie

dans les clubs les party

Sonnez tocsin dans les campagnes


sonnez tocsin dans les campagnes
allez camarade debout
des coups d’pioche et des perspectives
entre le ciel et le ciment
y a des cocktails dans les bagnoles
des CRS en farandole
c’est sûr n’iront au paradis
que ceux qui brûlent de l’alcool
sécuritaires nos avenues
ont pris le goût des cimetières
y a des virus aux hémisphères
et des i-phones dans les sphincters
satellitaires sont nos alcôves
entre les vierges qui je suis
emportez-moi dans la tourmente
les freins ont lâché dans la pente

sonnez tocsin dans les campagnes
allez camarades debout
entre les tours les illusoires
et puis le cris des abattoirs
puisqu’ici on a peur de tout
des éphémères sur les grands lacs
pays jadis feu de cultures
toi dis-moi la bonne aventure
des somnifères sur la colère
faut des pansements sur la misère
la jeunesse a tété le sein
des dictatures de nos besoins
au cynisme des gouvernements
puisque le bon peuple est content
puisqu’on crie police à tous vents
surtout pour protéger l’argent
aux armes citoyens des pleurs
quoi te dire d’autre qu’il est l’heure
de libérer les horizons
des contingents de nos armées
devant nous l’avenir enfin
pour un meilleur au bout du poing
et des printemps sous les flocons
y a de l’espoir à nos chansons
allez marchons vers la grand route
au gré des ombres calcinées
pour aller faire monter du souffre
les égouts dans les beaux quartiers
moi dans mes contes pour mes enfants
y a des solitudes au calmant
et du carbone dans les naufrages
des pétroliers cherchant la plage
moi dans mes contes pour mes enfants
y a des solitudes au calmant
et des polices au paradis
d’un monde qui meurt à crédit

aux agneaux égorgés au loin
le chant du coq dans le lointain
à l’orée des grands champs de blé
ma campagne a le poing lié
scotché à la lisière du bois
petit poucet cherche pourquoi
ses parents l’ont abandonné
au grands vents des communicants
c’est fini le temps des instruits
le temps des populaires aussi
fini le temps des littéraires
finies les latines les racines
au bon dos de nos origines
finie la parole sacrée
fini les ni bon dieu ni maître
fini le chant des rossignols
oublié le temps des muguets
fini salut à toi mon frère
bonjour le temps des paradis
au-dessus des comptes bancaires

aux armes citoyens des pleurs
quoi te dire d’autre qu’il est l’heure
de libérer les horizons
des contingents de nos armées
devant nous l’avenir enfin
pour un meilleur au bout du poing
et des printemps sous les flocons
y a de l’espoir à nos chansons
allez marchons vers la grand route
au gré des ombres calcinées
pour aller faire monter du soufre
les égouts dans les beaux quartiers
moi dans mes contes pour mes enfants
y a des solitudes au calmant

et du carbone

dans les naufrages
des pétroliers cherchent la plage

Des p’tits sous

des p’tits neurones dans les cerveaux
qui disparaissent de jour en jour
dans les p’tits bois les p’tits discours
des petits rois dans les basses cours

des p’tits qui cachent des p’tits qu’on cache
des p’tits qu’on joue à pile ou face
des p’tits qui vont grossir les ventres
des p’tits caissiers dans les carrefours

des p’tits problèmes de récession
des p’tits ministres dans les prisons
des p’tits pour payer ton loyer
des p’tits pour la communauté

tapez tapez sur les claviers
des pompes funèbres aux cours d’école
faut voir comme les p’tits sont fringués
y a de la griffe sur les guiboles

des p’tits sous des p’tits insectes
des p’tits bugs dans le computer
des p’tits pour l’eau des p’tits pour l’air
des p’tits pour pourrir l’atmosphère

marchez marchez les p’tits pinçons
les p’tits rois les p’tits cons
les p’tits pour vendre qui on est
à la criée sur les marchés

des p’tits sous des p’tits sous qui veut des p’tits sous ?
des p’tits sous des p’tits sous on veut des p’tits sous allez
des p’tits sous des p’tits sous qui veut des p’tits sous ? moi moi !
des p’tits sous des p’tits sous toujours des p’tits sous ?

dans les rizières les p’tits chinois
la planète a la gueule de bois
dans les usines sur des machines
tandis que le peuple s’échine
tapez tapez sur les claviers
dans la matrix on s’fait violer
oui le peu qu’il reste d’humain
contre un karma dans du satin
dans les salons les résistants
les dandys et les biens portant
portant la sueur de tout ces autres
combattants de moulins à vent
les fils de putes les fils de rois
les fils de rien mon fils à moi
tous à la chasse à la monnaie
aux p’tits pourboires aux gros billets

des p’tits qu’on nous a fait dans l’dos
des p’tits placés sur les marchés
des p’tits sûr qui feront des p’tits
comme la connerie qui s’multiplie

ton petit chèque en fin de mois
non lui il se multiplie pas
comme le cynisme dans les sourires
des p’tits tartuffes dans les partis

des p’tits problèmes de récession
des p’tits ministres dans les prisons
des p’tits qui s’cachent des p’tits qu’on cache
des p’tits qu’on joue à pile ou face

des p’tits qui font grossir les gros
qui rendent les p’tits toujours plus p’tits
pour que le p’tit n’ait d’autre choix
pauvre de lui que d’faire des p’tits
oui oui

des p’tits sous des p’tits sous qui veut des p’tits sous ?
des p’tits sous des p’tits sous on veut des p’tits sous allez
des p’tits sous des p’tits sous qui veut des p’tits sous ? moi moi !
des p’tits sous des p’tits moi je veux

des p’tites gamines en planche à pain
pour aller vendre un p’tit parfum
à des gamines qui rêvent de rien
que d’s’habiller comme des putains
des p’tits bébés tous nus tout beaux
c’est beau dans les publicités
pour vendre à des p’tits culs terreux
oui la jouissance des minéraux
tapez tapez sur les claviers
tous à la chasse à la monnaie
au p’tit pourboire aux gros billets
à la criée sur les marchés

des p’tits sous des p’tits sous qui veut des p’tits sous ?
des p’tits sous des p’tits sous on veut des p’tits sous allez
des p’tits sous des p’tits sous …
toujours des p’tits sous .