Bah ce serait une connasse de te mentir, comme je le disais, j'trouve que mentir c'est un manque de respect. Donc si y'a pas mensonge, vous savez tous les deux a quoi vous en tenir. C'est un contrat moral. Si tu lui demandes de la fidélité et qu'elle a pas envie de renoncer a sa liberté, bah vous vous mettez pas ensemble effectivement.<br />Mais si elle t'as jamais dis qu'elle serait fidèle et que tu décides quand même de te mettre en couple avec elle, bah faudra pas t'acharner sur elle si elle couche avec d'autres. bref, j'pense qu'on est tout de même d'accord.<br /><br />Mais j'ai quand même un problème avec les gens qui imposent à leur partenaire la fidélité, et aussi avec ceux qui s'imposent à eux même de rester fidèle parce que "c'est mieux" ... Etre fidèle parce qu'on a envie de personne d'autre, c'est chouette, etre fidèle juste parce que sinon on se fait jeter, c'est glauque. Genre la personne qui a trop envie d'aller voir ailleurs mais qui se retiens parce que son partenaire lui interdit, ça m'fiche la trouille.

c't'une autre culture ...<br /><br /><br />Bon j'vais argumenter sinon on va dire que j'flood (hum ?!) ...<br /><br />Donc, la limite de ce qui est acceptable ou non, c'est une question de culture, ça change selon les sociétés etc ... on en a rien décidé nous même quoi.<br /><br />Bref, c'pas ça l'important.<br /><br />Faut aussi distinguer jalousie et possessivité.<br /><br />La jalousie c'est une affaire d'égo, c'est toujours plus flatteur d'être le/la seul(e), de sentir qu'on a un privilège par rapport aux autres, qu'on vaut mieux qu'un(e) autre ...<br /><br />La possessivité c'est considérer que l'autre nous appartient, qu'on s'est approprié son corps et que celui qui oserait y toucher devra nous rendre des comptes ! Attitude que je trouve stupide mais qui est rentré dans notre culture (le type qui va coucher avec une autre sera considéré comme un connard, on dira pas un seul instant que la fille qui le traite de connard a été une pauvre conasse de considérer que le type en question lui appartenait comme un vulgaire objet) ...<br /><br />Bref, cela étant dis, j'trouve complètement naze l'attitude des personnes qui vont coucher avec plein d'gens et qui ensuite vont dire à leur conjoint "non, je suis fidèle, j'ai jamais été voir ailleurs" ... mentir c'est manquer de respect aux gens.<br />Mais pour que les gens arrêtent de mentir faudrait peut être arrêter de considérer les gens qui vont coucher avec plein d'autres gens comme des enfoirés !

Et l'égo, hop dans la poche !<br /><br />On s'organise un truc sympa pour s'détendre ou on entame le deuxième acte ?

[...]<br /><br />Oui, ce sont nos rires dans les cages d’escalier, nous les ombres derrières les réverbères qui éclairent le crachin. Nous qui frappons les trottoirs à coup de talons, et puis nos petits ongles qui déchirent l’horizon. C’est nos pas qui rattrapent les vôtres, et c’est aussi nos sacs qui volent dans vos côtes. Sinon c’est vingt minutes de plus, et un peu tout ça jusqu'au théâtre de Cherbourg. La scène, les parapluies, les aiguilles dans la robe, tout ça, c’est ce qui nous relie. Vingt minutes dans le bus, et peut être même un peu plus. C’était au crépuscule de l’histoire, il n’aurait pas fallu qu’on occupe les espaces, parce que ça bouillonne en dedans, et cette envie d’errer jusqu’au fond et même un peu autour. C’est pas qu’on était vieux mais ce théâtre c’était le nôtre, au diable les yeux brulants qui nous enviaient les miracles, y’a juste qu’après ça c’est certain, on aura plus jamais l’envie de jouer.<br /><br />[...]<br /><br />T’as l’air peu convaincue, et tu murmures ces choses, je ne veux pas entendre, j’ai déjà eu ma dose. Et l’on oublie le reste, à faire trembler nos boites, t’as les idées bancales si ce n’est de l’amour, à concentrer tes gestes, le cœur froid, les mains moites, c’est sûr que ça fait mal si ce n’est que de l’amour. J’arrive à peine à fuir, à regarder ailleurs, m’en foutre de tes sursauts et de tes hurlements qui me vont droit au cœur. J’arrive à peine à le dire, que c’est fini tout ça, et puis j’trouve plus mes mots, même qu’un sourire ça suffira.<br /><br />[...]<br /><br />Tu dis faut pas s’en faire, et les gradins sont vides, la rue semble moins large, un petit pas de trop, tu dis faut pas s’en faire, c’est pas moi qui décide, et t’as vu ce qu’on choppe, à faire nos étourdis, tu sais bien qu’on va s’en faire, puis qu’on a peur de tout, file moi les somnifères que j’meurs avant la fin. T’as su trainer ta chair jusqu'à mon lit de gosse, pourrir avant l’enfer du plaisir à baiser mon sac de d’os, et si l’on en discutait pour savoir qui est qui, j’pense qu’on y trouverait de quoi s’réconcilier avec nos vies.<br /><br />[...]<br /><br />T’arrêtes pas d’faire ça avec tes mains, des grands gestes dans le vent, un incendie peut être, et tes rêves en mouvement, c’est pas qu’on soit perdus, et y’a plus rien à croire, ta tête fait des rebonds, et tes yeux craignent le soleil, t’as les doigts qui s’emmêlent, tout petit corps gesticulant. Tu dis j’suis compliqué, me coller nu contre la vitre, j’aurais voulu t’y voir et prendre froid en silence. Le peep-show va fermer, ta cabine est encore pleine de moi, et tu danses et tu danses, dis le que ça t’embrase mon regard posé sur toi. Y’a la nuit qui vacille, les néons qui se brûlent, et tu danses et tu danses, j’te l’dis que ça m’embrase tes grands yeux rivés vers moi.<br /><br />[...]<br /><br />Et nos nuits ressembleraient à ça, sans qu’on s’interdise les baisers, je n’sais pas si l’on court ou si le monde ralenti, et j’pourrais bien refaire soixante dix mille parties. Nos nuits seraient enfin de celle dont on se souvient, des étés sans nuances et des hivers enneigés, des putes en talons hauts sur des ruelles pleines de pavés. Nous sept c’était tout ça, une troupe de miraculés, quatre louves et trois chiens qui se mordent en plein dans le mollet, et les sacs en bandoulières qui s’écorchent contre les grilles, et les flammes des briquets où plongent nos regards d’hallucinés. Nous sept c’était tout ça, et peut être un peu plus, sur les marches d’un théâtre qui nous aura vu flancher. Y’a juste qu’après tout ça j’en suis certain, on aura plus jamais l’envie d’y retourner.<br /><br />[...]<br />

Pour que ceux qui aiment écrire offrent des mots à ceux qui aiment lire, je propose un petit jeu d'écriture de mini nouvelles, textes courts, avec de thèmes croisés pour orienter le tout. Croiser des thèmes, au coeur d'un même texte, ça permet de ne pas parler que d'une seule chose, ça donne plus de profondeur, ça permet de faire ressortir des choses plus complexes. L'idéal étant que les deux (ou plus) thèmes que l'on croise n'ai pas un lien évident à priori.<br /><br />Je propose par exemple, idées jetées dans le vent, des croisements tels que :<br /><br />- La Fin / La Faim (donc écrire un texte qui parlerai à la fois de la fin et de la faim, de façon explicite ou plus subtile)<br /><br />- Le Voyage / La douleur (donc écrire un texte qui traite de ces deux thèmes en même temps, de façon explicite ou non, toujours.)<br /><br />Si vous avez d'autres idées de croisement de thèmes allez y, l'idée n'étant pas d'imposer quelque chose mais de nourrir la créativité de chacun.<br /><br />C'est pas un concours, poster simplement ici vos créations si ça vous tente de jouer le jeu.

J'ai la manie de toujours lire plusieurs livres en alternance, pour ne jamais me lasser, j'ai l'humeur très changeante. En ce moment donc :<br /><br />Ann Scott        "superstars"<br />Mano            "Brune"<br />Joy Sorman      "Boys, boys, boys"<br />Hubert Selby Jr. "Last Exit to Brooklyn"<br />Charles Bukowski "Au sud de nulle part"<br /><br />Oui, que du trash, violent, sexuel, sanguin, camé, névrosé ... j'adore ça.

J'estime faire mieux moi même ... à partir de là, tout est dis.<br /><br />Mais bon, sympa quand même dans le genre petit essai poétique, mais comme la plupart de ce que fait ce bonhomme c'est baclé, ça aurait mérité de sortir 2 ans plus tard mais en version plus complète, avec un fond aussi consistant que la forme.

Depuis l'année dernière en effet, PES a changé de crénaux pour devenir un peu plus arcade tandis que FIFA devenait une véritable simulation. Dès lors le public visé s'est inversé, FIFA s'adresse désormais a ceux qui veulent un jeu réaliste, avec une technicité poussée et une animation de jeu très fouillée tandis que PES se cantone à un jeu linéaire et trop rapide.

Peu m'importe le raisons des retards, les promesses et tout ça, je préfère simplement qu'il mette plus de temps à composer un nouvel album que de sortir quelque chose de baclé a la hâte, et c'est bien dans l'genre du bonhomme de bacler les choses (il est comme moi c'est un impulsif).<br /><br />5 albums en 1 an, c'est un suicide artistique plus qu'un suicide commercial, un texte riche peut faire oublier la pauvreté d'une mélodie, mais quand et le texte et la mélodie donnent une sensation de vide extrême là on a plus rien à quoi se raccrocher, donc qu'il prenne son temps, ça n'en sera que meilleur.<br /><br />Et puis comme je suis nouveau ici, bonjour à tout le monde