Je me souviens ici, des cendres sur le lit, ta petite mine dindécise, je ne peux plus bouger je crois que je menlise. Je me rappelle maintenant, tes « montre moi comment », les épluchures de caractère, la mise en scène ça se défend. On a tout envoyé voler, quelque chose à quoi se raccrocher, ton pull qui te cache à moitié, cest pas quon dure, cest ça léternité. Je me souviens ici, la prise de risque, la symphonie, je me rappelle de ça, laventure dans mes bras et tes palpitations. Cest de lintime je crois, de lordre du privé, ton humeur oscillante, je tai vu arracher la tête de chacune de tes poupées. Je me rappelle den bas, lamour dans lescalier, comme on fonçait dans le tas, heurter les portes verrouillées. Je me souviens dici, ta place à mes cotés, tes sourires en silence, tas beau dire non, aller jme lance. Je crois que jaime ton appétit, labsence de doute entre tes reins, fumer ma clope dans ton lit, que tu pollues mon air de ton si doux parfum. Cétait pas tout je crois, on a incendié le pays, on était jeune cest ça, on avait peur du manque de fantaisie. Ils disent que jai jamais aimé, tout ça cest qudes conneries, et quand je dis que jamais plus jle referais, tout ça aussi cest des conneries. Jtrouvais lépoque un peu moisie, et le calme un peu trop pesant, viens on se chamaille dans le lit, aller montre moi comment tu te défends. Jsais bien qujai souvent lair dun con, qujsuis pas très doué pour les romances, mais je veux pas y aller à reculons, jveux pas mourir dincompétence. Jsais pas pourquoi tu es partie, la peur daimer ça ne colle pas, jen sais pas plus aujourdhui, jai juste appris à nplus penser à tout ça.