Quand les passions sont exacerbés et les esprits mal informés, ça donne des élans de fureur parfois absurdes.<br /><br />La monté de l'anticapitalisme suit à la trace les dérives de celui-ci, pour chaque faux pas une nouvelle contestation. Au final, on s'y perd, entre le combat idéologique pour un monde meilleur et une nouvelle cible de choix pour déverser son ras le bol.<br /><br />En fait, il faudrait leur dire, à tous ces gens, que le capitalisme n'est pas une bête noire. En réalité, il ne s'agit que d'un système économique (manière de gérer les ressources au mieux pour satisfaire des besoins illimités avec des ressources limitées).<br /><br />Le capitalisme n'a pas de conscience propre, pas de ligne idéologique propre, il n'est qu'un outil.<br /><br />Autant un couteau c'est super pratique, autant entre les mains d'un fou dangereux ça deviens problématique.<br /><br />En gros, c'que j'essaie de vous dire ici, c'est que le capitalisme n'est pas un mauvais système en soi, le vrai problème étant la cupidité des hommes, leur manque de respect vis à vis de leurs pairs.<br /><br />Le capitalisme, à la base, c'est vraiment le pied. Sans lui, on serait incapable de produire suffisamment de ressources pour nourrir l'intégralité de la population humaine. Car oui, actuellement on produit assez de nourriture pour tout le monde, grâce au capitalisme. Manque de bol, la redistribution est mal faite, on laisse des gens mourir de faim pendant qu'on jette le surplus.<br /><br />La capitalisme n'est pas antinomique avec le redistribution, le capitalisme n'est pas un système politique. Le capitalisme c'est l'accumulation des richesses, le but étant de toujours produire d'avantage, et d'en retirer toujours plus de bénéfice.<br /><br />Lorsque le chiffre d'affaire augmente de 250%, il resterait tout a fait dans l'esprit capitaliste d'augmenter la masse salariale de 50% par exemple.<br /><br />La forme ultime du capitalisme (dans sa forme la plus théorique qu'il soit, rien ne dit qu'on y arrivera un jour) c'est d'être payé sans travailler.<br />J'explique (j'ai la flemme de chercher les noms des économistes qui ont exposé ça) :<br />Plus on accroit les richesses, plus on permet l'investissement et le progrès technique et technologique, ce qui amène a s'équiper de machines toujours plus productives, toujours plus performantes. Ainsi (et on l'a vu depuis plusieurs décennies) on travaille de moins en moins (congés payés, réduction du temps de travail) tandis qu'on produit toujours plus.<br />Dans sa forme ultime, le capitalisme permet donc une production presque entièrement automatisé, avec des bénéfices records, bénéfices suffisamment élevés pour être redistribué aux individus, alors même que ceux ci n'ont plus besoin de travailler. C'est donc complètement social !<br /><br /><br />Arrêtez de vouloir défaire le capitalisme, l'idéal serait de s'en servir correctement, et non au mépris du bien être des individus.