J'ai strictement aucune intention d'aller le voir. Je sélectionne les films que je vais voir MOI !

Foutez leur la paix aux adolescents et à leur sexualité, bordel !

C'est quoi qui fait que ce film est considéré comme un film pour ado ? D'après c'que vous dites il semblerait que ce soit le fait que ce soit une histoire d'amour, j'vois pas en quoi c'est exclusif aux films pour adolescents.

T'es jolie ce matin, tu souris plus que moi, tu fais semblant du moins, tu te sens sale je crois. Tu sauves les apparences mais putain c'que t'aimes ça, même si tu n'diras rien, t'as trop honte de toi. Honte de nos marques de liens gravés sur tes poignets, de ton cou entre mes mains quand tu me supplie de serrer. <br /><br />Quelques mouvements de hanches, quelques larmes salées, un peu de poudre blanche, laisse toi faire ma beauté. <br />J'ferais semblant comme toi, les autres n'en sauront rien, je jouerais au même jeu que toi, partirais sur un signe de main. <br /><br />Je te saignerais dans l'ombre, faut que tu sois patiente, t'es si morte le jour et moi j'te veux vivante. Te cracher dans la gorge de mes mots interdits, trouver tes failles ma beauté et voir comment tu jouis. Nourrir ton corps usé, manipuler ta chair, quand ça te brûle poupée t'as l'âme qui s'fout en l'air. <br /><br />C'que j'aime c'est t’entendre crier, hurler mon prénom, suffoquer contre moi, me demander pardon, et te voir à mes pieds, rougir entre mes mains, à m’aimer malgré les larmes, à te tordre malgré les liens. J'préfère te sentir vivante à vibrer sous mes coups, que te sentir muette, absente, moi j’te trouve belle quand t’es à bout. J’aime ton corps poussiéreux, inutilisé, presque inutilisable, quel gâchis de t’avoir fendu en deux et d’avoir sectionné tes câbles. Ça nous rapproche un peu trop, d’entrer en collision, tu sais si j’serre trop fort c’est pour avoir toute l’attention. Et puis je sais qu’ça brûle là sous la peau, ça dévore les entrailles, alors moi j’te mutile par d’ssus la chair juste pour m’sentir de taille. C’est juste des mots d’amour qui laissent pas mal de traces, c’est juste qu’à te souiller j’te sens un peu à moi, et tu peux être certaine et ce quoi qu’il se passe que j’le verrais dans tes yeux si jamais tu veux pas.

Je sens bien le bon gros truc brouillon moi, fait à la va vite, pour oublier l'immondice qu'était le triple album précédent (pour moi ça reste une honte de vendre un truc pareil).<br /><br />Varsovie est d'ailleurs le disque le plus brouillon qu'on m'ait été donné d'entendre, c'est absolument pas un produit fini, les textes sont spontanés, ça peut carrément avoir son charme, mais le résultat ici est tout autre, c'est moche. Quant à la musique ...<br /><br />J'éspère donc que si c'est en français il aura au moins pris le temps de travailler un minimum les textes, comme pour Debbie. Et musicalement j'éspère que ce sera suffisament rock pour me donner envie d'acheter le disque. Oui, je téléchargerai d'abord pour voir, parce que l'achat immédiat du triple album m'est resté en travers de la gorge. (et nous voulons cracher c'est la moindre des choses) ...

[...]<br /><br />Et tes phrases écrasées, suspendre un peu le temps,<br />juste forcer les traits, juste faire comme les grands,<br />tu pourrais t'étouffer, tes mots volent en éclat,<br />juste par envie de jouer, juste par envie de moi,<br />tes paroles font la queue, tes yeux disent que tu mens,<br />tes mains pipent le jeu, tout ça c'est que du vent,<br />dis ce qui viens après, qu'est ce qui me vaut tout ça,<br />tu fais dans l'à peu près, ça n'te ressemble pas,<br />Tes idées méprisables, et ton air méprisant,<br />ça te va mieux qu'au diable, ton humour décadent,<br />prend ta respiration, on peut y aller je crois,<br />rien qu'd'te voir en action, ça peut jeter un froid,<br />tes chemins détournés, juste pour suivre le plan,<br />tais toi donc ma beauté, moi j'voudrais du changement,<br />juste inverser les rôles, laisse moi faire comme toi,<br />tu vas trouver ça drôle, laisse toi faire pour une fois.<br /><br />[...]

C'est tout l'histoire de la musique, les influences qui viennent nourrir les nouvelles oeuvres. Tous les artistes font ça, et c'est comme ça que naissent les plus grands.<br /><br />Néanmoins, le pire qu'ai fait saez dans le genre, c'est de reprendre une partie du mythe des doors, dans la chanson "voici la mort" avec son "fais moi l'amour maman" ... Ça c'était clairement réservé à Morrison, on a pas l'droit de lui enlever ça.

Et là, la grande question est : "Mais à quel mot pouvais-je bien penser à ce moment là pour écrire Cantant à la place de Cantat ?"

Sinon aussi parfois, les histoires d'amour finissent en drame, y'a de la casse, du sang, des larmes, des remords, et des gens pour vous dire a quel point vous êtes salaud. <br /><br />Une pensée à Cantant, et même si cette chanson n'est plus d'actualité, c'est toujours un régal ... http://leweb2zero.tv/video/seershad_92482c8dd847637

Je n'ai jamais compris ce besoin de toujours comparer tout l'monde à noir désir. Ce n'est pas du tout le même style musical. Je pense qu'au fond c'est simplement qu'on a tellement peu de groupes de rock français qu'on les rattache tous systématiquement à Noir Désir qui en est le plus digne représentant. Alors que saez se soit inspiré pour certains morceaux de trouvailles faites par noir désir, ok, comme il s'est inspiré de beaucoup d'autres artistes pour d'autres de ses chansons. Mais saez et noir désir ne fond pas le même style de musique, et luke non plus. Quand on prend le temps d'écouter Noir Désir, on voit clairement que ce n'est pas la même chose que Luke, Saez ou autre. En angleterre ou aux états unis y'a tellement de groupes qui utilisent les guitares electriques saturées qu'on ne compare que ce qui se ressemble vraiment, en france on pense que tout ça se ressemble juste parce qu'il y a une guitare et une basse. Et puis on parle même pas des textes hein, l'écriture de cantat n'a rien a voir avec celles des autres.

Dire qu'on avait des rêves, de la bave plein la bouche, un paradis peut être en travers de la route. Dire qu'on avait les mots, belles denrées périssables, juste à porté de doigts, plus qu'a frapper les touches. Dire qu'on avait l'envie, des humeurs partagées, des pages en continu, quelque chose d'inchangé. Se polluer les yeux, à s'aveugler d'un rien, les pleins phares dans la gueule, coma d'illuminé, et les mains pleines de toi, quand on n'rêve que de ça, juste vous apprivoiser, toute la bande des fantasmes est au complet. Putain d'incompétence, ça parle fort tout à coup, ça déglingue les couloirs à courir après du vent. Putain de détraqué, tu l'as voulu ton amérique, et t'as perdu ton souffle, et t'as perdu ta trique. Début de chasse à l'homme, c'est marche ou crêve bien au delà des limites, c'est ta flèche en travers de ma pomme et j'te demande pardon pour la suite. Dire qu'on était des fous, à tagger l'amour plein les murs, à serrer le pouvoir entre les dents, dire que les mots doux ça nous rassure. Dire qu'on était vivant, qu'on pouvait tout se permettre, même se salir le sang et se contaminer la tête. Dire qu'on avait des rêves, aller rappelle toi, nous au centre du monde et le monde qui ne s'arrête pas.

"ceci dit ce débat s'adresse aux personnes qui ont un coeur dont ils se sont déjà servi au moins une fois"<br /><br />Je ne participerais donc pas, mais j'vous lis avec grande attention <br />

Ce qu'on en pense ? Bah ... "Le temps des cerises" me fait un effet moyen, j'reconnais pas noir désir au niveau rythmique, on dirait plus du têtes raides version un peu plus nerveuse, mais déjà la qualité d'enregistrement est moyenne, ça s'entend que c'est pas masterisé la guitare prend trop d'ampleur par rapport à la basse, ça prend pas assez aux tripes.<br /><br />"Gagnants Perdants" me rappelle la douce ambiance de "là bas", le texte n'est pas parmi les plus savoureux de Cantat mais reste quand même vraiment bien trouvé et ça fait du bien de l'entendre à nouveau, je l'ai déjà écouté une bonne dizaine de fois, c'est bon signe. Mais j'attends tout de même quelque chose de plus fort pour le nouvel album, j'me défonce pas avec de la came coupée moi, j'veux du son qui m'explose l'interieur.

Les achats cd de la semaine :<br /><br />Pink Floyd - Is there anybody out there ?<br />Joy Division - Unknown Pleasures<br />Pink Floyd - Dark side of the Moon [Version remasterisée]<br />The Doors - L.A. Woman<br />Moby - Animal rights<br />Fatboyslim - Palookaville<br />Fatboyslim - Halfway between the gutter and the stars

ça s'appelle une licence poétique, on supprime certains mots ou on les change de place pour que ça passe mieux ou juste pour faire style.

Avec le recul on se demande un peu c’qui nous à pris. Partir sur un coup d’tête, claquer la porte, et faire rugir le moteur. Au départ je crois qu’on a juste pensé qu’il n’y avait rien d’autre à faire. Et il a bien fallu que l’un de nous prenne les devants, alors j’ai pris les clés de la caisse, enfilé mes bottes et dévalé le salon sans dire au revoir à personne.  « Ju’, Mickey, on s’casse, y’en a marre de cette famille de taré. » Et ils m’ont suivi, sans s’poser de question. D’ailleurs je crois qu’aucun de nous n’était en état de réfléchir, et si c’était à refaire on n’serait sûrement pas parti, du moins pas comme ça. Et puis tout s’est enchainé, c’est comme si d’avoir franchi cette porte avait été un point de non retour, une sorte d’engrenage, et on s’est tout les trois cru obligé d’continuer, jusqu’au bout, jusqu'à toucher le fond.<br /><br />Alors voilà où ça nous mène, Mickey qui agonise sur la banquette arrière, son sang qui se répand sur le pauvre Julien qui commence à délirer complètement. Milie reste impassible, les yeux collés à la route, et j’fonce toujours plus vite, comme si ça pouvait nous faire sortir de ce cauchemar.  Qui sait ? Un grand mur en pleine face, un ravin, une sortie de route qui pourrait nous ramener au point de départ. Mais putain c’est trop réel, on a gâché nos vies et maintenant on n’regrette, bande de paumés, bande de minables. Et la petite, qui n’a jamais bronché, qui reste là sur le siège passager, on a gâché sa vie à elle aussi. Au fond, si je l’avais laissé là bas, elle aurait peut être pu avoir une vie à peu près normale. Des géniteurs qui n’mérite absolument pas le titre de parent, mais c’est toujours mieux que d’mourir à cinq ans dans une carcasse de voiture volée par trois imbéciles.<br /><br />« Bordel, faut qu’on s’arrête devant un hosto, t’entend Shirley, il va crever putain d’merde !».<br />Qu’est ce qu’il croit ce con ? J’fais c’que j’peux, je sais même pas où on est, comment il veut que j’trouve un hôpital ? De toute façon il va y rester, on peut plus rien faire. Et puis pendant que j’pense à Milie, y’a la route qui défile, interminable, en ligne droite à travers les champs, comme une grande voie toute tracée vers l’enfer. J’sais pas pourquoi je continue d’accélérer, peut être pour arrêter d’penser. Mais putain, je l’aime cette gamine, comme si c’était ma fille, et j’ai pourri sa vie. On est toujours trop égoïste quand on à vingt ans. On croit tout savoir, on s’dit qu’une vie meilleure nous attend forcément ailleurs, on prend fais des choix sans réfléchir aux conséquences, à jamais vouloir se contenter du peu qu’on a, à toujours courir après des rêves insensés, une putain d’vie d’artiste, tu parles !<br /><br />Stop !<br /><br />- Merde. C’était quoi ça ? Pourquoi t’as freiné ?<br />- La ferme julien ! Milie ? Milie, répond moi !<br /><br />Ça devait bien faire quarante minutes qu’elle était morte. Moi qui pensais qu’elle regardait fixement la route pour ne pas voir son abruti de frère se vider de son sang à l’arrière. J’étais trop concentrée sur la pédale d’accélération pour comprendre l’absurdité de tout ce qui venait de se passer. Si il y avait eu un ravin dans lequel plonger, je crois que j’aurais foncé droit dedans. Au lieu de ça, on s’est contenté d’attendre que les flics arrivent. Enfin Julien s’est cassé à pied, à travers les champs, et Mickey est mort dans mes bras quelques minutes avant qu’ils nous choppent. J’aurais pu me mettre à m’demander comment la vie pouvait s’acharner à ce point sur nous, sur moi. En fin de compte, c’était beaucoup plus simple, j’ai juste été une petite conne bornée et impulsive une fois de trop. Je ne sais pas qui est responsable de tout ce que j’ai pu subir avant tout ça, et je ne sais même pas quand est-ce que j’ai commencé à dérailler, mais je suis sûr d’une chose maintenant, c’est moi qui ait foutu en l’air la vie de cette gamine qui n’avait même pas six ans. Ne me pardonne pas Milie, je n’en vaux pas la peine…

Depuis 2 ans j'en suis à me refaire tous les grands classiques du rock et punk anglais et américain, des années 60 aux années 90, parce que en nouveauté française, depuis debbie et surtout depuis l'arrêt de noir désir, rien de rien à se foutre sous la dent ... Si y'a bien quelques trucs sympatoches quoi, mais y'a pas de rock, de truc qui écorche la peau, qui fait vibrer jusqu'en dedans, un truc qui fait planer mieux que d'la coke, et putain ça manque ...<br /><br />Si Saez pouvait me ressortir un truc qui m'fasse comme pour debbie, un truc bien baveux, qui m'fasse patienter jusqu'au nouvel album de noir desir, là vraiment j'pense que j'deviendrais fan.<br /><br />Parce que faut l'dire hein, j'suis en manque ...

Bah si, moi je suis en plein dedans, c'est de ça dont je parle !<br /><br />La droite considère que la richesse se mérite, ceux qui sont riches sont ceux qui l'on le plus mérité, par leur travail, leur talent etc ... La gauche considère qu'on a pas tous les mêmes chances d'accèder à la riche, et que par conséquent il faut que les plus riches partagent avec les plus pauvres, parce que finalement c'est pas totalement de leur faute si ils sont pauvres.

La pensée politique de gauche ne se défini que par rapport à celle de droite et auto-inversement Ni l'une ni l'autre n'ont de substance propre si ce n'est de se répartir, pas toujours d'un commun accord, la dichotomie inhérente à de nombreux sujets d'ordres socio-économico-culturels. C'est pompeux hein ? c'est fais exprès.<br />J'dirais que le paradigme qui fonde le socle des courants politiques destinés à se ranger sur la gauche, c'est l'idée que l'humain n'est pas maitre de sa vie, qu'il ne mérite pas toujours ce qui lui arrive, et qu'un grand nombre de facteurs qui échappant totalement à son contrôle viennent décider à sa place de ce qu'il devient. En d'autre terme, être de gauche c'est admettre qu'on est pas tous égaux face aux évènements, et qu'un p'tit coup d'pouce envers les moins bien lotis d'entre nous permet de rééquilibrer un peu la balance. Pensée à mettre en contradiction avec le paradigme de droite, qui pourrait se résumer à "quand on veut, on peux", en d'autres termes, seul le mérite, le talent, la persévérances et tout un tas d'autres conneries du genre, permettent à l'individu de se ranger du coté des vainqueurs, et que les vaincus sont aux final ceux qui n'ont pas mérité de gagner.<br /><br />Etre de gauche ? c'est dire que les dés sont pipés dès la naissance !<br />Etre de droite ? c'est dire qu'on n'doit pas tricher, les règles sont ce qu'elles sont, si ton score est plus mauvais que celui de ton voisin, c'est que tu sais pas bien jouer, les dés n'sont pas truqués voyons, imbécile !

Souvent, j'vous envie de savoir ce que c'est l'amour, mais là quand je vous lis j'me dis que j'ai d'la chance finalement de pas connaitre tout ça.

Autant pour moi, j'ai oublié un mot, le sujet c'est "mieux vivre", donc en partant du postulat qu'on n'a aucun contrôle sur la frustration, on ne peux pas apprendre à mieux vivre malgré l'insatisfaction de certains désirs, donc il faut supprimer ces désirs, mais j'ai du mal a comprendre qu'il soit possible de supprimer volontairement des désirs. Moi j'ai toujours fonctionné à l'inverse, j'apprends à supporter la frustration.

ok.<br /><br />Donc, concrètement on s'y prend comment pour ne plus avoir envie de quelque chose dont on a envie ?<br /><br />Genre je veux un truc, mais je ne peux l'obtenir et je ne peux pas apprendre à vivre sans (en partant de ton postulat qu'on n'a aucun contrôle sur la frustration), donc je dois fatalement (par cette fameuse technique de filtrage et de limitation des désirs) apprendre à ne plus désirer cette chose. comment je dois m'y prendre ?

C'est pas forcement mal dans l'absolu, mais ça pose la question de la légitimité de l'éducation. De quel droit on décide de ce qui est bien ou mal à la place des autres ? Quand on voit l'éducation dans les écoles en allemagne sous le régime nazi, on se dit que c'est super dangereux l'éducation en fin de compte, on peut dire tout et n'importe quoi aux enfants, et eux ils vont suivre. Qu'est ce qui permet de penser que les valeurs qu'on veut inculquer aux enfants sont mieux que d'autres ?<br /><br />Vu que je bosse dans ce milieu là, j'ai forcement un avis sur la question, et je suis partisant des techniques d'accompagnement, c'est à dire qu'on laisse l'enfant choisir ses valeurs, faire ses choix, et on l'accompagne dans son developpement pour pas qu'il se retrouve livré a lui même sans aucune aide. Le plus souvent on va dire aux enfant "c'est ce chemin là que tu dois prendre, interdiction d'aller sur un autre", moi je vais plutôt dire "y'a plusieurs chemins, choisi celui qui te fait envie, je vais t'accompagner dessus, on verra ce qui se passe, et si a un moment ce chemin ne te plais plus, on fait demi tour et on en teste un autre de ton choix ensemble" ... c'est pas quelque chose de parfait un, chaque système éducatif à ses atouts et ses failles.

J'avoue, en fait j'ai aucune légitimité pour parler de ce genre de sujet, vu que j'y connait strictement rien à l'amour.

Pour moi les désirs ne se contrôlent pas, donc on ne peut pas les limiter. En revanche, là où on peut avoir un certain contrôle, c'est sur la frustration qu'engendre la non satisfaction des désirs. Etant donné qu'on ne peut jamais satisfaire tous ses désirs, il faut apprendre à supporter la frustration. Mieux on supporte la frustration, plus on arrive à vivre avec, à l'accepter, plus on pourra être épanoui.

ça dépend comment on défini le notion de couple. A partir de quel moment on peut considérer que deux personnes sont en couple ? quels sont les critères ?

C'est pas facile non plus de vivre dans la frustration, de se priver sans jamais rien dire.<br /><br />C'est facile en revanche de mentir, de satisfaire ses envies et d'faire croire à l'autre qu'il n'y en a pas d'autres, mais c'est un manque de respect je trouve.<br /><br />Y'a aussi le compromis, ne rien dire, ni qu'on est fidèle, ni qu'on a envie d'coucher avec d'autres, le genre "Tu m'as déjà trompé ?" "Heu, c'que j'fais d'mon corps quand t'es pas là ça t'regarde pas, c'est ma vie privé."<br />C'était le genre de réponse que je faisais (à l'époque où j'étais en couple) et je parle donc par expérence, ce genre de réponse est toujours interprété comme un Oui. (Alors qu'en fait j'ai jamais eu besoin d'plusieurs partenaires, une seule me suffit largement).

Eduquer les gens c'est les soumettre à nôtre vision des choses.<br /><br />On éduque les enfants pour qu'ils soient conformes, qu'ils se soumettent à nos règles, et si l'enfant rejette l'education qu'on lui donne, on lui fout des coups d'pied au cul pour que ça rentre dans sa petite caboche de délinquant qu'il devra d'une manière ou d'une autre se soumettre a nôtre volonté (soit dit autrement être bien élevé) <br /><br />Souriez, vous êtes manipulés !

Ouais voilà, c'est totalement lié, on nous impose une certaine ligne de conduite, des valeurs qu'on nous balance dans la tronche dès la naissance, sans nous demander nôtre avis, et après quand vient le moment de developper sa propre conscience, faut choisir de garder ces valeurs ou non. C'que je trouve malsain c'est d'juger de ce qui est bien ou mal, acceptable ou non, en fonction de ce que la société nous dicte. Enfin non, en fait c'que j'trouve malsain c'est d'dire aux gens qu'ils n'ont pas le droit de penser autrement. Le rejet et le mépris qui sont balancer à la gueule des gens qui ont d'autres valeurs est complètement dingue, le formatage de l'esprit reduit considérablement les marges de manoeuvres et du coup on se retrouve avec une grosse partie de la population qui fonctionne comme des automates. Code de conduite imposé par les moeurs = soumission ? je ne sais pas, je pense qu'il est possible d'adhérer aux valeurs de la société par choix, par conviction, et pas uniquement par bête soumission, mais j'dois dire qu'on donne pas beaucoup de possibilités aux gens d'avoir le choix.<br /><br />Pour recentrer sur le sujet présent, j'estime qu'il y a énormement de couples qui sont fidèles parce qu'on leur a dis que c'était une obligation, et qui pourtant ont des envies furieuses d'aller coucher avec d'autres et ils seraient sûrement plus épanouis si ils se sentaient pas obligés de vivre dans une perpétuelle frustration.<br /><br />Maintenant ce qu'on pardonne ou pas, chacun voit ça personnellement, toujours est-il que j'trouve important de faire part de ses envies à l'autre, pour qu'il puisse réagir en conséquences. "Cheri, tu n'me suffit plus, j'ai envie de flirter avec d'autres hommes." "Ah, j'pense pas pouvoir supporter ça, on va devoir se séparer." hop ça évite tout un tas de trucs pénibles.<br />