Et c'est exactement pour cette même raison que les sociétés à régime politique communiste sont décrié autant que les sociétés à régime politique libéral, parce que l'usage que les hommes font de leurs modèles d'organisation sera toujours bancal par rapport à l'idéal communautaire.

C'est simplement affranchir le communisme de l'idéologie Marxienne, pour le circonscrire à sa racine, un ordre politique.<br /><br />Dans cet ordre d'idée on peut très bien voir apparaitre un état propriétaire des moyens de production utilisant un système économique capitaliste pour accroître les richesses et la productivité, et ainsi accroître la part qu'elle redistribue de façon égalitaire aux citoyens.<br /><br />Il est beaucoup plus exact d'opposé le libéralisme au communisme. L'un comme l'autre sont d'ordre politique, et l'un comme l'autre peuvent utiliser le capitalisme comme générateur de ressources.

C'est justement parce que je n'ai pas lu QUE Marx que je pousse plus loin la vision du communisme et du capitalisme. Je me base entre autre sur des travaux d'anthropologie politique et économique, qui permettent de voir un peu mieux c'qu'il est possible de faire ailleurs, aux quatre coins de la planète.<br /><br />Après, si tu tiens fermement à c'que l'appellation "Communisme" reste la propriété exclusive de la pensée Marxienne (et pas Marxiste, entendons nous bien) bah c'est ton choix.

J'aime les textes poisseux, collants, pleins d'sueur, de foutre et de rimel qui coule. J'aime les textes tortueux, soumis à interprétation, qui veulent dire mille choses sans qu'on l'ai voulu.<br /><br />J'préfère le Saez en transe devant une paire de seins que le Saez révolté par la misère du monde.

Parce que j'ai encore vu des "bouh le capitalisme c'est nul !" fleurir sur ce forum, j'me suis dit "tiens, on va un peu remettre les choses à leur place".<br /><br />Donc, ce que vous pensiez savoir sur le capitalisme, vous pouvez l'oublier, média et école nous apprennent uniquement comment le monde utilise le capitalisme mais en aucun cas ce qu'est réellement le capitalisme.<br /><br />Donc, tordons le cou aux idées reçues :<br />- Non, le capitalisme n'a pas pour vocation l'enrichissement personnel.<br />- Non, le capitalisme n'est pas l'opposé du communisme, les deux sont parfaitement compatibles.<br />- Oui, le capitalisme est l'espoir de l'humanité.<br /><br />Je développe :<br />Le capitalisme est un mode d'organisation économie, le capitalisme est un mode d'organisation politique, les deux ne peuvent pas être comparé, c'est comme tenter de mettre le taylorisme et la démocratie sur la même échelle.<br /><br />Le capitalisme c'est quoi ? Concrètement, et affranchi de toute idéologie, c'est la création de richesses exponentielle, par l'investissement et la plus-value. Le capitalisme reste à ce jour le seul système économique capable de créer suffisamment de richesses pour nourrir la planète entière. Nous sommes aux alentours de 7 milliards d'êtres humains, presque 5 milliards de trop, l'augmentation de la productivité et l'investissement c'est la seule façon de nourrir tout ce p'tit monde. Le capitalisme produit les richesses, ensuite il n'est pas responsable de leur mauvaise répartition.<br /><br />Le communisme est un système politique, il peut très bien voir le jour aux cotés d'un système économique capitalisme. Par exemple, avec une formule où l'état déciderait que telle proportion de la plus-value serait destinée à l'investissement et à l'augmentation de la productivité et le reste serait redistribué de manière équitable entre tous les citoyens. Personnellement je ne suis pas favorable à ce type d'organisation car je reste convaincu que certaines personnes méritent de gagner plus que d'autres (dans des proportions raisonnables entendons nous bien).<br /><br />De plus, dans la théorie, le capitalisme est censé nous conduire vers une société où la part des loisirs serait grandissante parce que la part du travail devraient largement diminuer. En effet, l'augmentation de la productivité, l'automatisation, tout ça, devraient, en théorie toujours, permettre de créer toujours plus de richesse tout en travaillant moins. La plus-value étant néanmoins grandissante, travailler moins ne nous ferait pourtant pas gagner moins. Dans l'idée, on pourrait à terme être payé à ne rien foutre. Les machines font le travail, et les gens reçoivent des allocations supérieures à leur ancien salaire sans avoir besoin de bosser, parce que l'on crée plein de richesses donc on a quand même largement de quoi les payer.<br /><br />Voilà, alors bien sûr tout ça c'est la théorie, et dans la pratique les gens utilisent le capitalisme comme ils le souhaitent, du coup on a une poignée de gens qui s'enrichissent démesurément, et le reste qui crève de faim. Mais ça c'est pas une question de capitalisme, c'est une question d'idéologie humaine.<br /><br />Voilà, maintenant vous pourrez pousser le débat un peu plus loin que "le capitalisme c'est honteux !".

Une redite de l'album Debbie m'aurait pas déplu  :redheart:<br /><br />

"J'ai vu occupé ma ville par des cons en uniforme, qui étaient pas vraiment virils mais qui s'prennaient pour des hommes. J'ai vu ce que tu faisais du peuple qui vit pour toi, j'ai connu l'absurdité de ta morale et de tes lois. Société, tu m'auras pas."<br /><br />"Y'a même des flics qui me saluent, qui veulent que j'signe dans leur calot, moi j'crache dedans et j'crie bien haut qu'le bleu marine me fait gerber, qu'j'aime pas l'travail, la justice et l'armée."

C'est l'art du vide, c'est l'art du rien, c'est leurs putains de drapeaux noirs, ruelles humides, faces de vauriens, princesse fait la tournée des bars. C'est plein de vices, de fantaisies, c'est plus qu'un monde trop fait pour moi, la farandole des interdits, quand on taggait "je t'aime" sur les parois. C'est les histoires, les belles légendes, paroles de révolutionnaires, histoires de frères et puis de bandes, plus on est d'fous et plus on rit à l'idée de partir en guerre. Tu freines, tu chies, tu gueules, tu ronfles, et ça tournera toujours malgré toi, ça y est tu sens l'égo qui gonfle, arrête de dire qu'on a baissé les bras. C'est les bracages à mains armées, l'odeur de poudre au bout des doigts, la prise d'otage de la conscience, v'la les sirènes, putain tire toi ! Y'a pas d'folie, y'a pas d'décors, et ça fout l'feu à l'univers, deux-trois baisers, du réconfort, des militants venus casser du militaire. C'est les vitres en morceaux, l'éclat de verre dans le genoux, c'est le son qu'on s'injecte dans la peau, putain ouais la rue est à nous. C'est la patience des amoureux, et l'impatience des corps suants, la nudité, les âmes en feu, l'age d'or des fusillades à blanc. C'est pas la vie, c'est pas la mort, c'est comme noyé dans l'éthanol, à boire la pluie, trainer dehors, c'est juste qu'il pleut de l'huile et du pétrole. La fin du jeu, l'appât du gain, et puis la grêve de la parole, on vend du rêve, des beaux mannequins, putain ça oui qu'est ce qu'on rigole. C'est l'art du vide, c'est l'art du rien, c'est leurs putains de drapeaux noirs, ruelles humides, faces de vauriens, princesse fait la tournée des bars. C'est l'maquillage, ta panoplie, ton corps fragile qui joue les bludozer, gamine perdue au fond d'son lit s'abandonne dans les verres de bière. Tu pleures, tu cognes, tu gueules, tu grognes, et ça tournera encore après tout ça, tu pleures, tu cognes, tu gueules, tu grognes, et tu m'en veux d'avoir baissé les bras.

Non, j'aime aussi, malgré tout c'que j'ai pu en dire, je n'aurais pas pris la peine de pondre une critique de trente lignes à quatre heures cette nuit si j'avais trouvé ça sans intérêt.

Heu ... oui ... enfin pour moi VLP reste la preuve que Saez n'est pas fait pour écrire du spontané. VLP est rempli de textes niais, mal négociés, avec des tournures de phrases très enfantines, un champs lexical très mal maitrisé et des redondances insupportables.<br /><br />Certes ces élans incontrôlés débouchent parfois, au détour d'une phrase ou deux, sur des merveilles, mais il n'est pas suffisamment habile pour tenir un texte intéressant de bout en bout quand il se contente de phrases spontanées.

Debbie était un album travaillé, minutieux, méticuleux. Chaque mot était placé à un endroit plutôt qu'un autre pour une bonne raison. La musique était, à défaut d'être géniale, au moins inspiré, cohérente et particulièrement bien organisée. Le champs lexical très homogène était voulu, et le rendu était sublime.<br /><br />Pas de place pour le spontané dans Debbie, et bien qu'a priori j'aime le spontané, j'trouve que Saez s'en sort très mal lorsqu'il ne prend pas le temps de peaufiner ses textes dans les moindres détails.<br /><br />Il est devenu très paresseux, l'ours, comme vous dites. Barré dans son délire de communiste en culottes courtes. IL s'entête à écrire des textes en cinq minutes, sans rien retoucher, c'est l'esprit punk qui lui monte à la cervelle. Tomber dans la facilité, ou la niaiserie selon les jours, quel putain de gâchis qu'il ne se sorte pas plus souvent les doigts du nez.<br /><br />

Fidèle à lui même, la gueule encore fumante, petit garçon qui voulait devenir grand divague devant sa page à rimes. Un peu vidé, surement très affamé, petit garçon qui voulait devenir grand hurle devant son micro à cacophonie. Marre d'être trop sage ? Envie de se brûler les ailes ? Petit garçon qui rêvait en grand n'a jamais su prendre le temps.<br /><br />Retour des lignes à haute tension, juste de quoi créer l'illusion, un éternel retour aux sources qui ne suffira pas à pouvoir regagner la course. Augmentation du voltage, on crache les étincelles, on voudrait la lumière, un putain d'ciel sauvage remplit d'éclairs. Mais rien n'y fait, pas même ton amplificateur, parce que les ampoules sont déjà grillées, parce qu'on est revenu dans la grande cours des amateurs.<br /><br />Des riffs électriques dans la volière aux pigeons, c'est mardi gras plus que vendredi 13. Marre d'être trop sage ? Envie de se brûler les ailes ? Le monde est un peu trop bancal ? On manie l'arrogance à grande échelle ?<br /><br />C'est l'opprimé qui veut tuer le monde, l'odeur de graillon qui pollue les usines à disques, quelques coups d'pieds dans notre fourmilière, histoire de défoncer les portes ouvertes sans jamais prendre de risque.<br /><br />Grand garçon aux petites ambitions n'a jamais su franchir le pas. Des mots qui sortent de là, mal digérés, et ça sent bon le dégueuli. Grand garçon qui voulait chanter pour les petits hommes a les mains sales encore une fois car c'est bien ça la vie.<br /><br />Des jérémiades plaintives aux remontrances acidulées, du souffre encore fumant entre les phrases de grands enfants. J'en ai pas cru mes oreille qu'on puisse refaire de l'or avec la merde.<br /><br />C'était couru d'avance, pas d'hallucination, juste des gestes incontrôlés qui poussent à la rébellion. Il lance ses idées assassines comme on lancerait des pavés. Armés de guitares ces hommes en sang n'avait nulle part où recracher leurs glaire. Ils ont choisi de venir uriner devant nos portes, histoire qu'on ai aussi le doute. Le rock saura nous remuer le coeur, et quand on a l'envie du vide on s'fout pas mal des odeurs.<br /><br />Le reste, les textes savants, les belles tournures et l'art des mots, c'était pas pour aujourd'hui. L'heure est à l'incontinence, celle des cuves à venin, et les sphincters qui poussent, évacuer le trop plein.<br /><br />On aurait voulu revoir Debbie, peut être au moins sentir son parfum. On n'aura que des braises, des poings fermés et calcinés, en attendant la suite. C'est déjà mieux que rien, hurler parfois ça fait du bien, même quand y'a pas vraiment d'raison, juste pour oublier qu'on s'est résigné. On apprecie d'avoir quitté la triste Pologne pour retrouver la puanteur de l'asphaltes et les nuits sous les néons brisés. C'est toujours ça de gagné.<br /><br />Putain d'branleur aux yeux de grand enfant, t'as jamais su prendre le temps, faut croire qu'écrire c'est pas pour toi, peut être que tu suffoques enfin, à hurler comme un loup, c'est vrai qu'au fond cet attitude d'homme des cavernes te va vraiment très bien.<br /><br />Nous nous avons vieillis, nos poings montent moins haut, mais où est passé le génie, peut être noyé dans sa gerbe, la gueule au fond du seau.

Tout ça juste pour une simple chanson. Vous trouvez pas que vous en faites un peu beaucoup ?

J'aurais pas du aller voir, les paroles toutes nazes, même plus envie d'écouter sa chanson, même plus envie d'baiser mon chien ... comme dirait l'autre.

Voyons les enfants, si vous voulez vraiment découvrir de nouvelles chansons allez fouiner dans l'immense répertoire de la musique, y'a des milliers de perles que vous n'avez encore jamais écouté.<br /><br />Rien que dans le répertoire rock des années 50 aux années 90 y'a une foule de putain d'albums qui déchirent tous les ours et les phoques de l'univers.

Si c'est ça j'ai même pas envie de l'écouter. Enfin espérons que tu te trompes.

Et je persiste à affirmer que c'est pas parce qu'on est du même sexe qu'on offre les mêmes repères à un enfant. Deux pères sont deux personnes différentes, deux mères sont deux personnes différentes, qui peuvent donner des choses complètement différentes, complémentaires voire opposées à leur enfant.<br /><br />Homoparentalité ne veut pas dire homogénéité éducative.<br /><br />Ce que les gens appellent vulgairement les repères maternels et paternels ce sont des codes sociaux qui peuvent tout à fait s'affranchir de nos dispositions génétiques. Les chromosomes ne sont absolument pour rien dans la façon dont les gens pensent et se comportent.<br /><br />Certaines femmes donnent à leurs enfants des repères que la société qualifient de masculins, tout comme certains hommes donnent à leurs enfants des repères que la société qualifie de féminins.

"Les gens font des gamins comme on achète un chien" ...<br /><br />Depuis que je travaille dans le milieu, j'me suis rendu compte d'une chose, être parent c'est pas qu'une question d'amour, et ça ne s'apprend pas sur tas comme la plupart des gens le pense.<br /><br />Sans aller jusqu'à dire qu'il existe une éducation parfaite et mieux que toutes les autres, j'dirais au moins que savoir s'occuper d'un enfant requiert à la fois un savoir et un savoir faire que presque aucun parent n'a. Bien sûr, on s'arrange comme on peut, et les gamins s'en sortent parfois sans trop de casse. Mais force est de constater que les gens ne sont pas bien préparé au rôle de parent.<br /><br />Alors homosexuel ou n'importe quoi d'autre, ça n'a aucune importance, faudrait déjà que les gens reçoivent des cours de parentalité, comme on reçoit des cours de conduite avant d'avoir le droit de rouler en pleine ville. Pour le bien des enfants.<br /><br />Sinon, en réaction à ce qui a été dit avant, non il n'existe aucune étude scientifique valide qui tend à démontrer que l'enfant à besoin d'une mère et d'un père. De toute façon c'est qu'une question de rôle social, pas une question de sexe. Plusieurs repères c'est toujours mieux qu'un seul, surtout quand ils sont différents, qu'ils apportent des compléments les uns par rapport aux autres, mais que les deux parents soient de sexe identique ne préjuge en rien qu'ils vont avoir le même rôle, la même personnalité, apporter la même chose à l'enfant.<br /><br />Alors oui il existe un danger lors d'une éducation unilatérale, un peu comme quand on lis un journal de droite sans aller voir les journaux de gauche. Mais non, des parents homosexuels n'auront pas plus tendance à offrir une éducation unilatérale à leur enfant que des parents hétérosexuels. Les gens sont différents, même à orientation sexuelle identique. Et c'est pas le fait d'être homme et femme qui nous rend différent.

C'est simplement quelque chose de culturel, et la culture, ça évolue, comme dirait l'autre.<br /><br />Sinon y'a aussi des peuples qui ne connaissent pas la notion de paternité ni de mariage, où les enfants vivent avec leur mère et n'ont pas de père, et les femmes passent d'homme en homme chaque nuit, eux ne servant qu'a procréer. Leur société n'a pas implosé pour autant.<br /><br />Et des exemples y'en a des milliers. Moi j'considère que le mariage est un concept désuet voué à disparaitre, comme la religion. Ça n'a plus d'utilité effective dans nos sociétés.

J’en ai pas cru tes mots, des belles paroles qui s’éternisent malgré les conventions, j’ai vu clair dans ton p’tit cinéma, ta gestuelle bien appliquée, la mise au point dans tes grands yeux, t’as voulu faire du feu sans étincelle. Tu chantais ton histoire planquée au fond d’la pièce, tes doigts qui s’écorchaient le long des cordes, tes lèvres un peu trop rouges qui balbutiaient loin du micro. C’que t’étais nulle, peut être un peu sauvage, peut être juste un peu las d’entrer en résonnance avec les verres de bières. <br /><br />And I want you I want you I want you... Tu fredonnais malgré mon manque d’attention, tu regardais le futur avec les yeux, avec le coeur, avec la sensibilité d'hier. La chanteuse, Imaginaire, celle qui s'étrangle dans les aigus. Celle qui s'étouffe de m’voir collé à la bouche fantôme de mon amoureuse. Et elle trépigne là sur sa chaise, c'est une gamine gênée dans un corps de grande. En dehors de la scène, ses bras, ses jambes, ses sentiments l'encombrent. Elle est maladroite. Sur scène, elle s'oublie violemment, elle ne pense plus qu’a moi, elle chante les choses qui passent inaperçues, elle parle tout bas de tout c’que j’voudrais pas entendre.<br />Louise pose des mots, des notes sur le désir - c'est une musique tendue, une musique de frustration et de dévoration douce, qui crisse doucement et qui sent bon le café noir et la colle à papier peint. Nous avons tout perdu, et puis tout retrouvé. Dans cette ambiance de mort, taudis de réfugiés, on ne s’entête pas qu’à oublier, on fabrique aussi, du rêve tordu, comme à l’âge d’or. Et moi je peine à tout comprendre.<br /><br />C’est vrai, t’avais très mal choisi ton répertoire, j’voulais le sable et puis le ciel, les crèmes glacées qui dégoulinent et les étés poisseux, et puis l'ennui, et puis l'action. Dans quelques heures j’ai rendez-vous avec ma fiancée qui m'attend devant un diet-cola pas terminé. Et la belle rousse que j’suis en train de tripoter c’est simplement pour passer l’temps.  Tu vois, t’as rien à regretter, j’mérite aucune des paroles qui garnissent tes belles chansons. Il y a une mouche morte au fond du verre d’ma fiancée, et du lipgloss à la fraise sur ses lèvres. Tu vois, c’est juste ça qui m’fait craquer, c’est juste qu’elle m’aime pour pas grande chose, et que j’arnaque la terre entière à  engloutir tant d’affection. J’ai bien tenté d’lui demande c’qu’elle voulait faire après, mais j’avais plus la force d’écouter sa réponse, parce que j’me suis souvenu de ta dernière chanson, de tes sanglots qui déraillaient tes mots d’amour. En fait c’est juste le souvenir d’un léger souffle parfumé à la cerise qui s’échappait d’un interstice entre les lèvres de celle que personne n’aime.<br /><br />Ta gueule de chienne errante m’a soudain fait sourire, mais tu n’étais plus là, ton adresse change tous les jours, et sur les murs on ne voit plus les dates de tes concerts. Alors j’vais me marier, comme pour mourir, parce que c’est ainsi que doivent finir tous les paumés.

Tant qu'il fout pas des textes moisis ou niais et tout baclé par dessus ...

Le concert je m'en contrefous, j'vais jamais aux concerts, j'déteste ça.<br /><br />En revanche un nouveau titre à écouter ça ça m'plait ... mais "police" quoi ... le titre laisse imaginer une chanson toute pourrie avec des paroles déjà entendues mille fois.<br /><br />J'éspère me tromper.

Les élus ça ne concerne que les démocraties représentatives, il existe à coté de ça des démocraties "non représentative", dans lesquelles il n'existe pas de hiérarchie politique.

La véritable démocratie ça existe hein. Si on nous rabâche que notre système est le moins pire c'est uniquement pour nous empêcher de réfléchir à autre chose. Les anthropologues ont dressé des constats tout à fait contradictoire avec cette idée selon laquelle on est obligé d'avoir une force politique coercitive pour que la société tienne debout.<br /><br />Pierre Clastres, dans "La société contre l'Etat", montre qu'il existe des société qui font tout pour empêcher un individu ou un groupe d'individu de s'approprier le pouvoir, ils n'ont pas de gouvernement, c'est une démocratie. Dans les chefferies indiennes d'Amérique par exemple, s'il existe bien un chef, celui ci n'a pas de pouvoir de commandement sur le reste du groupe. Il a un devoir de parole qui lui impose de dire des choses sans intérêt (la parole du chef n'est pas une parole de commandement, mais plutôt un ensemble de banalité du type "le ciel est bleu aujourd'hui, soyons heureux").<br /><br />En imposant au chef de dire des choses sans intérêt (que le peuple n'est pas obligé d'écouter), les indiens s'assurent que le statut de chef ne lui apporte aucun pouvoir coercitif sur le groupe. Un chef qui tenterai de commander serait très mal vu par le groupe et aussitôt destitué.<br /><br />Seul exception, en temps de guerre, le chef peut se permettre de donner des ordres de combat.<br /><br />C'est un exemple parmi d'autres, et je ne dis pas qu'un système comme celui ci serait applicable en l'état chez nous, mais simplement il faut arrêter de faire croire aux gens que c'est soit notre système soit la dictature et qu'un groupe humain ne peut se passer de la coercition pour tenir debout.<br /><br />Le formatage des esprits à l'école protège les intérêts des puissants.

J'pense pas qu'actuellement le vote que l'on fait au moment d'élire nos représentant soit un "vote de confiance".<br /><br />Tout d'abord, il existe une multitudes de pressions qui nous forcent à voter, la propagande anti-abstentionniste et pro-républicaine fait très bien son boulot.<br /><br />Ensuite, les gouvernements successifs ont perdus la confiance du peuple, la sphère politique toute entière est dénigrée ouvertement, même dans les médias. Les gens ne votent plus par conviction mais par dépit. Ils se sentent obligé de voter mais ne font confiance à personne.<br /><br />Le fait est que donner sa voix c'est se condamner à fermer sa gueule. Tu voudrais quoi ? Que la démocratie représentative soit respectée au point qu'une fois les élections terminée ce soit cinq longues années de silence de la part du peuple ? Les gens se manifestent quand le gouvernement commence à réfléchir à des lois qui vont à l'encontre des besoins et des envies de la population, forcement on attend pas que la loi soit effective pour réagir. Et encore, je ne suis pas certain qu'on puisse appeler ça réagir.

Est-ce que ça va poupée ? Et ce que tu vas tenir le coup ? J’voulais savoir avant d’frapper, avant d’reprendre c’qui m’appartient. Est-ce que ça va aller ? Est-ce que tu vas rester debout ? J’voulais savoir avant d’t’aimer, j’voulais savoir avant d’poser mes mains.<br /><br />Qu’est ce qui cloche dans tout ça, qu’est ce qui va pas chez toi ? Pourquoi tu mélanges toujours tout, pourquoi on en revient toujours à ça ? Tu dis des mots méchants toujours remplis d’amour, un peu de désespoir peut être … « ‘font chier les gens autour !». <br /><br />J’ai pas vu la limite, ça m’a sauté à la gueule. Je t’ai pas vu bouillir cette fois j’avoue que je me suis sentis bien seul. Ton petit cinéma ne prend plus avec moi, j’me suis lassé des jeux qui nous rendaient la vie meilleure. Quand tu pleurais jamais, quand tu souriais pas. Quand tu te rendais fière à jouer avec la peur.<br /><br />Qu’est ce qui cloche dans tout ça, putain qu’est ce qui va pas chez moi ? Pourquoi j’perd toujours la mémoire, pourquoi ça manque quand t’es pas là ? Je dis des mots d’amour un peu méchants, avec un peu d’espoir peut être … « putain tu vas grandir un jour ?! ».<br /><br /> Est-ce que ça va poupée ? Et ce que tu vas tenir le coup ? J’voulais savoir avant d’frapper, avant d’reprendre c’qui m’appartient. Est-ce que ça va aller ? Est-ce que tu vas rester debout ? J’voulais savoir avant d’t’aimer, j’voulais savoir avant d’poser mes mains.<br />

Justement, pour ceux qui sont farouchement attachés au système électoral et au droit de vote mais qui n'aiment aucun des programmes ou candidats il y a le vote blanc (a qui les dirigeants ont retiré le poids politique puisque le vote blanc n'a pas plus de pouvoir que le vote nul ou l'abstention ...)<br /><br />Pour les autres, ceux qui sont contre le système électoral en place, et qui ne tiennent pas plus que ça au droit de vote, il serait illogique de voter blanc.<br /><br />Moi je ne vote pas, je considère qu'une fois qu'on a voté on donne sa voix à quelqu'un, et que par conséquent on ne peux plus se permettre de râler ensuite. J'ai pas envie d'offrir mon pouvoir d'expression à quelqu'un qui en fera mauvais usage.<br /><br />Démocratie représentative n'est qu'un simulacre de démocratie dans une société où l'enjeu est celui du pouvoir et non celui du bien être.

Faut arrêter de faire des amalgames débiles. Ne pas voter c'est pas nécessairement s'en foutre.<br /><br />Le non vote peut très bien être une opinion en soit.<br /><br />Faut pas obliger que le système de vote, les élections démocratiques, c'est pas la seule façon de concevoir la politique.<br /><br />Certaines personnes sont contre ce système, dès lors leur opinion politique ne peut pas s'exprimer par le vote, question de logique.

T’as quoi dans la tronche princesse ? Des sourires en travers de la gueule quand tes yeux sont déjà partis ailleurs. La parade des grandes choses, le paradis ouvert, magnifique bulle d’envies, un enfer d’interdits, magnifique pute au lit. T’as toujours l’air absente, quand tu danses, quand tu fuis, quand j’te saute, quand tu souris. T’as toujours l’air d’avoir un cœur entrebâillé, un minuscule chez toi que t’as peur d’abîmer. Arrête de divaguer. Fait pas la gueule quand j’lâche ta main. qu’est-ce que tu lèches sur mon parquet ?  C’est quoi le disque que t’aimais bien ? Où sont passé tous tes talents, ton sens de la répartie, c’que tu sais faire avec mes doigts, ta putain d’imagination, quand ça déborde moi ça m’rend fou ! Arrête de dire que tu t’en fous, que tu t’sens à l’étroit, que tu n’aimes pas quand j’parle de nous, qu’ici ce s’ra jamais chez toi. Arrête de faire semblant, feinter de l’arrogance, j’ai pas choisi d’être terre à terre, et j’suis le seul à être capable de t’envoyer en l’air. T’as des envies qui m’impressionnent, trop d’mal à suivre quand tu chavires, et des retours de sensations m’collent le vertige quand tu m’fais jouir. J’peux pas gagner à ton p’tit jeux, le rock’n’roll t’colle à la peau, tu sais qu’on s’aime malgré les bleus, tu sais qu’ça vibre et qu’j’suis accro. Putain princesse tu t’fais du mal, t’écoutes même pas tu n’fais qu’foncer, t’as vu ta tronche, tu pleures sans moi, viens dans mes bras, viens t’enflammer. L’ivresse t’as fait passer le cap, moi j’erre toujours dans ton salon, c’était joli notre aventure, tu veux pas finir sur du bon son ? J’sais c’qui t’tentes belle inconnue, t’es folle à souhait ça fait plaisir, du rock’n’roll en continu, on va sans doute s'en faire des choses pour en finir …

De toute façon, les meilleurs c'est les beastie boys ! Avec en prime le luxe d'avoir eu avec eux le meilleur dj du monde Mix Master Mike  :redheart: