- qu'elle est mannequin
- donc qu'elle est probablement assez pétée de thunes, et très probablement bien plus que damien


Fais chier, j'aurais adorer être d'accord avec toi parce que je l'aimais bien ce raisonnement. Malheureusement elle n'est "que" mannequin, et ça gagne pas tant que ça
@Suzie

Ah merde, j'croyais que c'était une histoire de notoriété les revenues dans ce milieu, et j'avais cru comprendre qu'elle était assez (ou un peu) connue.
P'tin en fait ça s'improvise pas presse people ! J'suis mauvais...

mais bordel comment on s'en bat les steacks

t'y connais rien !
pis oh hein, ça balance ça balance, faut bien après chercher un peu la cohérence dans tout ça : comment je fais moi après pour être persuadé que damien est une tâche et sa meuf'une prostipute, hein, je te l'demande ! (ironie hein) (je précise, je précise)

tiens oui c'est vrai ça (puisqu'on est dans la presse people, autant y aller jsqu'au bout) : puisque la meuf' en gros (si j'ai bien compris) :
- c'est pour pas mal l'incarnation de la bonassitude (formule volontairement vulgaire hein, vous méprenez pas)
- qu'elle est mannequin
- donc qu'elle est probablement assez pétée de thunes, et très probablement bien plus que damien
- et qu'elle pourrait donc avoir n'importe qui comme mec (même remarque)

-> pourquoi est-elle avec damien, puisqu'apparemment elle ne serait avec lui ni pour son argent (sans parler d'être pauvre, il doit être quand même bien moins argenté qu'elle), ni pour son physique (puisque tout le monde dit qu'il est gros et patati et patata), ni pour son attitude (puisque c'est un ivrogne, qu'il articule pas trois mots, qu'il est vulgaire et qu'il saute sur tout ce qui bouge si je me réfère à ce qui a été dit) ?

En voilà des personnes bien curieuses.

nope, dans les commentaires il dit qu'il n'a pas réalisé mais qu'il s'occupait des images : il a dû traiter les rush (peut-être monter aussi) ou le montage pour que les images ressemblent à ça (en gros il a dû foutre le filtre photoshop dessus )


A mon avis il voulait dire que c'est lui qui a filmé plutôt mais qu'il n'a pas réalisé. Ce n'est pas lui qui a écrit ni décide de comment serait le film, il s'est contenter de mettre sa caméra àu bon endroit.
@lebossducine

Peut-être effectivement... Mais je trouve que sa réponse donnait vraiment à penser qu'il n'avait pas touché à la caméra, mais qu'il avait juste traité les images... Comme aux césars il y a une section pour la photographie des films...

aba j'avais même pas vu '

nope, dans les commentaires il dit qu'il n'a pas réalisé mais qu'il s'occupait des images : il a dû traiter les rush (peut-être monter aussi) ou le montage pour que les images ressemblent à ça (en gros il a dû foutre le filtre photoshop dessus )


https://www.facebook.com/AndySabkhiPhotography/posts/1213977465293582

C'est donc la photographe d'un livre de photos qui va arriver ? Ça se précise tout ça..

LE il me semble : un belge je crois
C'est lui qui voulait faire un livre-photo avec celles de la tournée Miami : d'après les commentaires, on dirait le même projet qui a avancé...

Vous avez remarqué je suppose la date des saussaies pleurantes ?

Pour son nouvel art qui se construit au fur et a mesure et patati patata, le mec nous balance des textes du fond de son disque dur s'il y a 7 ans...

Voilà les gars, pour l'instant il y a rien qui fonctionne mais voilà un vieux texte que j'ai jamais publié, comme j'en écrit un ou deux par jour depuis 15 ans je suis tranquille... Comme je suis de bonne humeur j'ai envie de communiquer avec vous mes fanatiques fans. Mais on peut pas. LOL ! Ah par contre , j'oubliais (lol ! Je suis vraiment trop drôle) j'ai encore un truc à vous vendre. La vous inquiétez pas on sera à l'heure et sa fonctionnera. Bisous bisous.
@lebossducine


Bah pourtant j'ai compris le contraire que tout était déjà écrit pratiquement (Je site : " donc comment dire, on n’en est plus à la toiture qu’aux fondations" ) et je jour de la vidéo quand on se rend compte que ça va durer un an j'ai pensé tout de suite au fait qu'il va balancer pleins d'inédits de l'époque qu'il a jamais sorti. Et franchement c'est que du bonheur pour le moment il assure vraiment je trouve la cadence au top ! jusqu'à la tournée ce serai bien de garder ce rythme , sauf qu'il manque juste de la musique !!!


Après la différence c'est que son annonce semblait faire penser que le manifeste (avec ce qui était donc écrit SPECIFIQUEMENT pour le manifeste) était en route depuis quelques années, donc depuis 2013 en fait, et la fin de la tournée miami. Or effectivement, avec des textes plus vieux, ça donne l'impression que pour l'instant c'est plus du "remplissage" que de la construction à proprement parler... Du remplissage chouette à lire, certes, mais que j'ai du mal à lier à la cohérence globale de ce qui semblait se profiler.
Autre point dans cette cohérence : quand on a eu la vidéo, on a tous plus ou moins remarqué le changement de ton de saez, au sens où il parlait de planter des fleurs contre la guerre, d'amour et d'avec etc. Or dans les textes du journal de la lutte, au contraire on retombe dans le saez des interview (en gros) qui crache à tout va (et peut-être à raison) sur ce qui ne va pas, qui grosso modo dit ce qu'il pense pouvoir changer, et pourquoi lui c'est mieux, mais il n'y a plus du tout cette dimension qu'on avait entr'aperçu de comprendre l'autre, et (pour employer des gros mots) de pardonner plus que d'accuser... Voilà, en fait on est limite encore plus dans J'accuse que dans Le manifeste j'ai l'impression... Le clown semblait amorcer une rupture, tous ces textes au contraire sentent la redondance je trouve


J'y avais bien vu comme ça il avait justement annoncé la couleur dans la vidéo : "ici la lutte et le combat" , "je combattrai contre les vents et les marées" Et c'est comme ça aussi que j'aime , qu'il hurle des coup de gueules ou qu'il nous le dise en poème.


Combattre oui, mais autrement, plus simplement dire contre les canaux à merde (et si cette expression n'est pas de lui, elle le pourrait), mais avoir plus de... fraternité (?) dans son expression globale même.
Quant à la définition d'un manifeste, j'ai du mal à voir en quoi proclamener publiquement l'orientation d'un mouvement (artistique, politique ou autre) empêche de la compréhension et oblige à se cantonner à exprimer sa contradiction. Le fait même de publier un manifeste implique une contradiction avec ce qui existe déjà, du coup il y a encore moins besoin de le re-signifier dans l'expression (dans le fond si tu préfères, dans ce que contient le manifeste) du manifeste...

Effectivement, avec les enfants pauvres, j'ai vu des fleurs, mais j'étais particulièrement attristé de ne pas trouver de chose similaire (dans l'idée) dans les journaux de la lutte

Vous avez remarqué je suppose la date des saussaies pleurantes ?

Pour son nouvel art qui se construit au fur et a mesure et patati patata, le mec nous balance des textes du fond de son disque dur s'il y a 7 ans...

Voilà les gars, pour l'instant il y a rien qui fonctionne mais voilà un vieux texte que j'ai jamais publié, comme j'en écrit un ou deux par jour depuis 15 ans je suis tranquille... Comme je suis de bonne humeur j'ai envie de communiquer avec vous mes fanatiques fans. Mais on peut pas. LOL ! Ah par contre , j'oubliais (lol ! Je suis vraiment trop drôle) j'ai encore un truc à vous vendre. La vous inquiétez pas on sera à l'heure et sa fonctionnera. Bisous bisous.
@lebossducine


Bah pourtant j'ai compris le contraire que tout était déjà écrit pratiquement (Je site : " donc comment dire, on n’en est plus à la toiture qu’aux fondations" ) et je jour de la vidéo quand on se rend compte que ça va durer un an j'ai pensé tout de suite au fait qu'il va balancer pleins d'inédits de l'époque qu'il a jamais sorti. Et franchement c'est que du bonheur pour le moment il assure vraiment je trouve la cadence au top ! jusqu'à la tournée ce serai bien de garder ce rythme , sauf qu'il manque juste de la musique !!!


Après la différence c'est que son annonce semblait faire penser que le manifeste (avec ce qui était donc écrit SPECIFIQUEMENT pour le manifeste) était en route depuis quelques années, donc depuis 2013 en fait, et la fin de la tournée miami. Or effectivement, avec des textes plus vieux, ça donne l'impression que pour l'instant c'est plus du "remplissage" que de la construction à proprement parler... Du remplissage chouette à lire, certes, mais que j'ai du mal à lier à la cohérence globale de ce qui semblait se profiler.
Autre point dans cette cohérence : quand on a eu la vidéo, on a tous plus ou moins remarqué le changement de ton de saez, au sens où il parlait de planter des fleurs contre la guerre, d'amour et d'avec etc. Or dans les textes du journal de la lutte, au contraire on retombe dans le saez des interview (en gros) qui crache à tout va (et peut-être à raison) sur ce qui ne va pas, qui grosso modo dit ce qu'il pense pouvoir changer, et pourquoi lui c'est mieux, mais il n'y a plus du tout cette dimension qu'on avait entr'aperçu de comprendre l'autre, et (pour employer des gros mots) de pardonner plus que d'accuser... Voilà, en fait on est limite encore plus dans J'accuse que dans Le manifeste j'ai l'impression... Le clown semblait amorcer une rupture, tous ces textes au contraire sentent la redondance je trouve

moi j'y vois complètement du fantasme et du figuré... "Je jette l'encre au desespoir", "nos deux corps qui riment"... ----> Il éjacule sa poésie. Et nous, nous la buvons...
@Cak

J'pense pas : dans "nos deux corps qui riment", la rime est le comparant, pas le comparé : le sujet de la métaphore, c'est bien les deux corps, et avec une comparaison à la "forme poétique" (la rime) il dit que les deux corps se rejoignent et "sonnent ensemble" en quelque sorte : il ne parle pas de poésie là.

Pareil à la fin : "que c'était bon de t'inventer, au plaisir de la plume" : il ne parle pas du plaisir poétique : il avoue que tout ce qui précède est un fantasme qu'il a inventé et mis en mots et écrit (avec sa plume et sans métaphore ) : il a eu plaisir a imaginer et écrire ce fantasme, mais ce n'est pas une métaphore de l'écriture poétique là...

Quelle abîme !

C'est jouissif !


Mais.... Mais non ! Enfin, il est pas bien ce texte ! Raconter ses fantasmes c'est chouette quand justement ya toujours du fantasme et du figuré, pas quand tu décris qu'elle te suce et avale derrière... Pis formellement ya pas grand chose, toujours les mêmes jeux de mots et images...

Ah nan là pour le coup je dis non.

recadrons : j'avais pas vu les ajouts sur la page principale (et pas sur celle /poesie"), ça a été fait quand ?

"- vous embarquer avec moi dès le début du voyage, au fil de sa construction et des obstacles à venir
- je vous construis
- dans la beauté de l'inattendu"
Tu le fais exprès ou tu ne sais pas lire? Ça ne peut pas être plus explicite!!!


Non ceci dit c'est vrai que ça pose une réelle question quant au projet en cours ce que tu dis là :

- soit ça fait 2 ou 3 ans qu'il bosse sur son projet, que des choses sont en préparation, en gestation, et alors la construction du manifeste se fait non pas de son côté (en tout cas plus maintenant) mais du nôtre : le manifeste ayant pour vocation d'être un projet artistique, il se construit au fur et à mesure qu'il arrive au public, qui participe (un tout petit peu) à sa construction. Pour reprendre la métaphore de la cathédrale, ça fait un paquet de temps que Saez, en bon architexte (c'est une faute de frappe pour "architecte", mais je la laisse celle-là ), a les plans précis, que les pierres sont taillées, amenées sur les lieux etc... Il ne reste "que" l'assemblage. Pour être honnête, j'aimerais que cette possibilité soit la bonne. Et pour les 60e, le mec savait DE TOUTE FACON qu'il serait très largement suivi en proposant ça, donc ça avait une forme de cohérence de ne parler de financement qu'à la fin, au moment de livrer, parce que tu vends queque chose de construit, même si le flou est quasi-total du côté des acheteurs (que nous sommes, disons les choses)

- soit on prend au pied de la lettre les phrases que tu cites, mais alors on a effectivement rejoint le manifeste à son tout début, autrement dit les attentes que l'on aura entre chaque chose, chaque texte, chaque acte sont dû au fait qu'ils n'existent pas encore mais sont bien en création. Dans ce cas les 60e étaient bien un financement pour vivre pendant cette année de création intense. Mais je ne crois pas à cette possibilité, parce que ce serait TRES inconséquent de sa part, et artistiquement suicidaire : se fixer une période de création d'un an, avec une richesse telle qu'il y ait poésie, albums, tournée, cinéma (à voir s'il projette pendant les concerts des films ou courts-métrages qu'il a tournés, ou par exemple des classiques du cinéma dont il est fan, histoire de la partager justement cette culture, avec toutes les difficultés style achat de droits etc. que ça implique...) et des dead lines aussi serrées sans n'avoir rien préparé, et surtout avec une annonce aussi ambitieuse que celle-là... c'est, pour le coup, vraiment se foutre dans la gueule du monde, parce que c'est s'obliger, plusieurs fois, à finir en speed les choses quitte à ne pas en être soi-même satisfait...

- dernière possibilité, peut-être très probable : il avait déjà fait un double album et plus ou moins prévu sa date de sortie et la tournée, et dans les premiers mois de cette année, il a eu l'idée du projet global du Manifeste : dans ce cas, le manifeste comprend bien textes, albums, tournée, ciné-concert (en gros), mais les albums seuls sont déjà fait (ce qui ôte une sacré part du boulot), et la construction à laquelle on assiste de jour en jour est celle du reste du projet, textes et cinéma, ce qui justifie certes les attentes entre chaque chose, mais permet aussi à Saez de vraiment soigner chaque texte (par exemple) avant de l'inclure au manifeste, sans être trop rade niveau temps... Ce serait une solution un peu intermédiaire, qui ferait le lien avec les 3 ans de boulot auparavant (double album en création, cf. les photos de studios qui sont sorties ces dernières années), qui auraient pris sur la fin une dimension beaucoup plus importante que ce qui était prévu...

PRECISION : je ne crois pas que ce soit EXACTEMENT l'une de ces solutions, simplement elles présentent les grandes lignes de chaque possibilité, mais en vrai ce serait je pense un peu un mélange des 3, avec une grosse proportion d'une d'entre elles

Remarque à la con...
J'y crois pas trop, mais bon : et si l'acte 1 de poésie était justement en route ? Dans la vidéo, ça disait que jour après jour s'écrirait le manifeste... Et si l'acte 1 était justement, chaque jour vers 16h, quelques "vers", 2, 5, 1, 8, peu importe etc., avec à chaque fois "à demain" pour appeler à découvrir la suite le lendemain ? Ca paraîtrait un peu bizarre, mais avec patience, si chaque jour amène ses vers, effectivement, au bout d'un an on aurait bien une "cathédrale poétique"... Et pour le coup ça bouleverserait vraiment certaines habitudes en faisant appel à une grande patience, qui serait chaque jour un peu récompensée

Je l'avais pas signalé, mais y'avait effectivement ces titres probables éparpillés dedans. Mais probablement plus des titres d'onglet qu'autre chose

Hey les cocos faut franchement arrêter avec cette histoire de "vous pourrez plus acheter et moi j'l'ai fait/si on pourra"... C'est assez ridicule et franchement malsain finalement, ya un côté "moi j'aurai plus que vous/nan c'est pas vrai" qu'est pas agréable à voir.

Si on résume, ya deux grosses hypothèses :
- soit on prend au pied de la lettre la métaphore du grand voyage, auquel cas le 31 le navire quittera le port et alors oui, il ne sera plus possible d'embarquer pour le manifeste
- soit on prend en compte le fait que Saez d'une part veut toucher un maximum de gens, d'autre part vend ce qu'il fait, et alors à tout moment du manifeste il sera possible d'embarquer (mais il est probable que le prix restera toujours le même) -> cette hypothèse me semble la plus probable, surtout si on se souvient que les concerts font AUSSI partie du manifeste : or les places de concerts seront toujours en vente passé le 31/07...

Oualà une synthèse et ce que j'en pense

alors moi sur Les Ephémères ça affiche ça (on notera le latin...) :

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EDIT : Je me suis permis de le mettre étant donné que tout ça n'a pas encore officiellement commencé, et donc qu'il ne s'agit pas vraiment mettre sur le site ce qui est vendu (référence à la conversation plus haut)

EDIT2 : bon ya TEST noté à côté, donc a priori rien de spécial outre justement un test de la page...

EDIT3 : après recherche, il s'agit bien d'un simple faux-texte "latin" utilisé habituellement pour faire des tests de mise en page, donc en fait ça ne nous dit rien. Sauf, peut-être, que ce soit vraiment sur du texte, de la typo et de la mise en page qu'ils travaillent pour le 31, ce qui confirmerait complètement que c'est bien de la poésie, juste du texte donc, qui nous attend...

thelastdayonearth il y a des concerts philarmonique au zénith de Paris (musique de films, Hisachi, Williams etc..). C'est à chier mais ca existe. J'ajouterai que ce ne serait pas le premier artiste de variété à être accompagné d'un orchestre classique (Goldman, Sardou, Hallyday, et pleins d'autres certainement), ni même des groupes de rock (Indochine, Muse) et pourtant ils jouent dans des Zénith voir pire dans des stades...
@lebossducine


Hyper honnêtement, en dehors de Nantes, je sais pas trop comment se goupillent les pestacles : mais j'ai le souvenir très clair que justement, des gens comme Sardou jouent, s'ils sont avec un orchestre, plutôt dans une salle comme la cité des congrès que dans le zénith (même s'ils pourraient complètement remplir un zénith), et ce pour des questions d'acoustique. M'enfin ptèt que j'suis un peu pessimiste... Mais c'est que, vraiment, je n'imagine pas de tout Saez avec un orchestre, pour plein de raisons (je ne sais pas s'il accepterait de laisser autant de choses autour pour un live, son côté je-veux-parfois-changer-des-choses-en-plein-live, etc.)

Dudes soyez pas trop optimistes... Un concert avec philarmonique, c'est pas dans des zéniths qu'il mettrait ça en place... Il jouerait dans des théâtres ou des salles qui ont vraiment une organisation adaptée à ce genre de spectacles. Mais pas dans des zéniths. Par exemple à Nantes, un spectacle avec orchestre ne se fera JAMAIS au zénith mais plus à la cité des congrès (pour ceux qui connaissent).
Pour le prix, c'est peut-être possible qu'il soit "obligé" d'augmenter à cause d'une augmentation du prix de location de la salle (faudrait voir si quelqu'un a des infos là-dessus), mais clairement entre ça et son prix du manifeste, il se force de plus en plus à ne pas se foirer... Et là, même si, au sens propre, il ne nous doit rien, y'aura jamais une excuse du genre "il se sentait pas top ce soir", "le public lui a déplu", "c'est un écorché, c'est normal que des fois les shows soient ratés" etc. : il se donne à lui-même l'obligation de faire du très bon à chaque fois, pour une simple question de respect du sacrifice potentiel d'une partie de ceux qui voudront le suivre là-dedans...

EDIT : idem pour son manifeste : pour le coup, il se doit vraiment de faire une cathédrale, au sens de quelque chose de majestueux et qui tienne sa promesse de mélange artistique : pas de possibilité de refermer des cartons pour ce coup-là...

Autre remarque, autre thème : j'avoue que l'idée qu'il veuille faire de la "poésie" me fait un peu peur...

Je m'explique : lors de plusieurs interviews de jeunesse, quand on lui disait qu'il faisait de la poésie, il répondait que non, il écrivait des textes de chanson, et que c'était pas pareil etc.
Depuis plusieurs années (en gros depuis VLP, parce qu'époque Debbie il parlait encore de paroles de chanson), il est passé au discours comme quoi il fait de la poésie, et ça m'a toujours dérangé...

Je trouve que Saez est un EXCELLENT parolier, de même que Cantat est un excellent parolier : ils font des textes de chansons qui sont énormes EN TANT qu'ils sont mis en musique et chantés. Je trouve qu'à lire les livrets de paroles, on perd beaucoup de choses du texte même, parce que justement, comme texte seulement, il est tronqué d'une partie de ce qui le constitue, à savoir la musique et la ligne de chant.

Par contre, je lis régulièrement de la poésie, et de la poésie contemporaine, et clairement ce n'est pas le même délire. Je ne dis pas que c'est "mieux", je trouve que chacun est très bon, mais dans son genre : je ne trouve pas que des textes de Saez soient comparables à des poèmes de Bonnefoy, de Beck, de Jaccottet. A mon sens, ils ne font simplement pas la même chose.

Du coup, Saez qui dit que l'art du poète commencera la lutte populaire, ça me fait peur : j'ai peur qu'il se casse la gueule en s'essayant à du texte seul, qu'il considérerait comme de la poésie, alors que son talent n'est pas celui de poète mais de parolier, enfin il me semble...

Je précise une nouvelle fois que ce n'est pas dévalorisant ou péjoratif pour moi : il s'agit simplement, à mon sens, de ne pas tout mélanger, et de différencier ce qui relève de la poésie, ce qui relève de la chanson etc. (de même que pour moi, il n'y a aucun sens de dire qu'un tableau ou qu'un film est "poétique", parce qu'ils ne sont tout simplement pas de la poésie, mais autre chose)

en fait tout ceci me fait penser à deux choses différentes, notamment quant au prix :
- Julien Gracq avait toujours refusé que ses livres soient publiés en poche, ou en tout cas dans des éditions à tarif réduit. Et quand on lui disait que ça permettrait à plus de personnes de le lire parce que tout le monde ne pouvait pas forcément se payer des grands formats, il répondait que si on veut vraiment le lire, on trouve toujours un moyen de le faire, et d'ajouter que lui-même étant enfant/ado n'était pas du tout pété de thunes et que pour lire ce qu'il voulait il avait énormément fréquenté de bibliothèques etc. : bref il s'en était donné les moyens
- Autre exemple : il y a quelques années j'ai passé l'agreg de philo, Descartes était au programme : le prof qui faisait le cours disait que telle édition (3 volumes à 50eu le volume) était clairement la meilleure pour nous. Et, fan de métal qu'il était, il faisait remarquer que oui, c'était cher, mais que ça correspondait aussi à un pass 3 jours au Hellfest, ou à 3 jeux vidéos neufs ; ajoutant que quand on prétend faire de la philo, il faut avoir des bouquins de philo, bref qu'encore une fois il fallait faire des choix qui nous donnent les moyens de ce qu'on prétend viser.

-> je me demande un peu si ce n'est pas au fond ce que nous impose l'ours : un choix à faire. Pour certains il sera aisé (ils ont les moyens), pour beaucoup d'autre, payer ces 60eu reviendra à se priver d'autre chose (autre achat, une sortie etc.) : mais pour l'ours il faudrait alors choisir en fonction de ce qui compte vraiment pour nous, et pas de ce qu'on dit ici ou là...

TA GRAND-MERE CONNAIT SAEZ ???!!!! XOXO

Mais du coup si c'est pas Tioum la vidéo, par hasard, le théo cholbi, il a pas des compétences pour tenir une caméra (en plus de savoir jouer devant) ? Piste possible ?

En fait, on va avoir l'album en trois temps :
Les textes dès juillet, les musiques cet hiver et l'assemblage des deux en concerts en mars-avril...


en gros il a rien branlé depuis trois ans et annonce un gros truc maintenant pour nous allécher et se donner le temps de composer des trucs ?
Théorie intéressante

haha que de spéculations
pour quelques lettres quelques fleurs
tout ça va pousser
laisser du temps au temps
autant que vous avez pu attendre
ça arrive
allez

wouah l'aut' hey !
y fait des fautes juste après s'être inscrit !

...........tout ce qu'on trouve à dire pour patienter.....


EDIT : bon, du coup tout ça ça fait écho à un message que m'avait envoyé saezworldAS il y a 2 mois quand je lui avais demandé des nouvelles pour le livre photo :

"Coucou,

Je viens de voir ton message.
Le livre verra le jour, mais je ne sais pas te dire quand.

On est occupé sur d'autres choses plus importante en ce moment."

ça prend un autre sens désormais

je suis étonné que personne n'ait fait le rapprochement avec Ferré :
- ya quand même le manifeste "ni dieu ni maître" bon qui pour le coup est évident
- mais surtout la potentielle pochette d'album à la fin fait tellement pochette de ferré, avec ce bleu délavé ! ça n'a frappé personne ?
- et puis le côté très ambitieux quant à la portée de la musique et quant à la musique tout simplement au bout d'un certain temps de carrière !

parenthèse : WTF : https://www.instagram.com/p/BGhQ11KDoqq/?taken-by=kafar33

en plus ya des fautes... pour quelqu'un qui fustige l'orthographe '

haha, j'adore murakami mais je n'en ai pas encore lu avec des ovins, j'irai voir
tant mieux pour la forme (j'ai passé un sacré temps à agencer tout ça), et le fond est - par endroit - volontairement (du moins en partie) alambiqué : mais c'est chouette que tu sois allée au bout ! Merci du compliment

J’avais commencé ce poème au soir du 7 janvier 2015. Trois choses m’attristent :
- n’avoir pas su l’écrire dans l’urgence
- qu’en dépit de cela il reste d’actualité
- que certaines choses écrites alors aient commencé à se concrétiser



Il paraît, m’a-t-on dit, que l’union fait la force,
Mais la force est l’union endeuillée au divorce.
À la poudre ou au fer, à l’acier, à ces flammes,
Ne reste pas de glace ou une mer en lame...


L’armure rouillera, te repeindra la chair,
Tu seras le vieux chien des troupeaux solitaires
Qui, brûlé par la lune, seul en ses tortures
Peu à peu suintera de nouvelles pelures :
Aux canines des crocs, les membres grandissant,
De la rage au berceau des fatigues d’antan,
L’œil perçant les brouillards désormais quotidiens
Entassés lentement par tous tes lourds matins.
Oh oui ! Tu seras fier ! Tu seras fier – et droit !
C’est juré ! Tu seras le gardien d’autrefois !
Par tes muscles nouveaux, ta puissante mâchoire
Tu poursuivras les loups venus des plaines noires !
Tu les traqueras tous ! Un à un s’il le faut !
Tu tueras chaque louve et chaque louveteau !
Tu seras le sauveur des faibles pâturages !
Le protecteur des monts aux paisibles herbages !
Alors, après des mois de chasses et de courses,
Quand tu auras tari, de tout poison, la source,
Tu t’en retourneras auprès de tes troupeaux,
Tu verras tes moutons, tes brebis, tes agneaux,
Tu scruteras leurs pas, sentiras leurs pelages,
Les observeras jouir de ces doux moments sages –
Ta gueule encore en bave du sang des exploits.
Un jour que ton chemin t’auras mis dans leurs pas
Tu les reconnaîtras parents des loups féroces
D’ici – la même peau – jusque-là – le même os !
Aux veines la même eau et la même écarlate !
La posture pareille sur ces quatre pattes !
Ainsi donc le poison – tu l’as bien découvert –
L’insidieux poison traversa les clairières,
Il inonda les terres, rampa par les roches,
Grouillant sous les racines, chaque jour plus proche !
Une source était née dans son nouveau domaine :
Ces anciens brouteurs quiets aux bêlements amènes.
Tu verras tes moutons, tes brebis, tes agneaux
Et tu les verras loups, louves et louveteaux !
Le mal s’était paré de frisettes affables,
Le mal, aux bergeries, s’était loué l’air aimable !
Tu pourras distinguer, derrière leurs yeux vides,
Le projet de ta mort en cette nuit placide :
Ils te guettent, t’épient, te cherchent une faille,
Ils rient de ton courage et renient tes batailles !
Tu te relanceras à l’assaut du poison,
Tu déchiquetteras toutes ses floraisons ;
Le regard à présent bestial en ses colères
Tu feras des montagnes de larges déserts
L’air fou, la gueule en sang tournant de tout côté
En quête d’un fléau qui serait oublié !
Puis tu délaisseras les versants de ce monde
Pour gagner les ténèbres des forêts profondes,
Clopinant, grand guerrier, et pour toute lumière
Les trop pâles reflets des étoiles amères.


À la poudre ou au fer, à l’acier, à ces flammes,
Ne reste pas de glace ou une mer en lame.


De la noirceur des loups jusqu’aux ombres des bêtes
Il n’est qu’un crépuscule au terrifiant squelette,
Qu’une carcasse vide cédant sous le poids
Des plus petites peurs et du plus grand effroi.
Mais glisser en ses os, voilà la traversée
Dont les prodiges seuls valent d’être contés :

« Le navire est à flot, brillant sur les eaux claires,
Il avance. Un à un, tous les hommes s’affairent
Informant sur le pont, de besogne en effort,
Un ballet de sueur, de violence et de corps :
Ça s’agite, se meut, ne s’interroge pas,
Ça agit et ça n’est que par jambes et bras ;
Chacun connaît sa tâche, chacun sait les gestes,
Chacun va, œuvre et fait sans demander son reste.
Fruit de ce lourd labeur, imposant de silence,
Pétri de ses pensées, le bâtiment avance
Dessus les mers fendues sous l’œil dur de la proue :
Un grand chien protecteur préservant des remous.
Tandis que se jouaient au rythme du ballet
Quelques paroles ternes transies de ‘‘Jamais !’’,
Un grand rire monta des obscurs fonds marins,
Un ris fort et sans heurts, un ris quiet, et soudain
Un cri ! Un cri profond d’entrailles écrasées !
Tranchant comme les coups de ton cœur encrassé !
Rongeant comme la peur ! Brûlant comme la rage !
Il te crache à la peau et te creuse au visage !
Oui ! Ce cri devant rien ne se peut faire éteindre,
Il emplit les marins et les écoute geindre
Car les eaux se colorent d’orange et de bleu
Devant quoi la proue même se crève les yeux !
Plus de chorégraphie, plus de ces engrenages,
Plus de subtilités différant en partage :
Un chaos diffracté, une absurde chorale
Se dispersent au pont, sur le mât, dans les cales !
Les larmes s’y répondent par rondes au charme
Boisé pour qui sait voir les lueurs de l’alarme.
Sonne et hurle la cloche ! Éclate le métal
Teintant pour des ténèbres sonores en râles !
Des enchevêtrements de fers et de fantasmes
S’agrippent aux pleurant, leurs prières, leurs miasmes !
Alors le grand navire au passé conquérant
Peu à peu s’immergea comme en des bras tremblants,
Ses planches pétrifiées sombrèrent des les flots
À ne s’étendre plus qu’en d’étranges échos :
‘‘Jamais ! Jamais. Jamais...’’, ‘‘Je ne puis ! Ne puis. Puis...’’
‘‘Ce ne peut ! Ne peut. Peu...’’, ‘‘Et je suis ! Je suis. Suis...’’

On raconte parfois qu’avant de disparaître
Le grand chien de la proue s’affola jusqu’à n’être
Qu’un piteux assemblage de membres difformes,
Un monstre s’enfonçant en des vagues énormes,
Une pupille rouge où sourdait tout une ire.

Certains disent aussi qu’il n’y eut pas de rire
Mais que l’on n’entendit qu’un seul long hurlement
Qui saisit l’équipage ainsi qu’un œil ardent
Foudroie d’un regard pâle, vitreux, fier l’audace
De ceux s’en venant par une stupide face
Traverser l’océan venteux de l’habitude.
Tous les marins auraient figé leur poigne rude
Avant que de ne plus oser battre le cil ;
Le chien triomphant se serait fait docile
Puis il aurait repris le cri des profondeurs
Le museau s’élevant d’une lunée noirceur
Et, tandis qu’il gagnait les putréfiants abysses,
Il se serait tourné, comme vers un supplice,
Pour toiser de sa soif l’insipide équipage,
La babine embavée d’une rancœur sans âge.
Dans un lent mouvement, pareil aux flots montant,
Sa tête se serait approchée et le vent
Aurait, maladif, tu son élan plein de rides
Comme pour embourber d’une sagesse vide
Les nuées qui pulsaient depuis le vieux sillon
Ensemencé des viols et du bris des passions,
Triste trace enfantant des chairs de barbelés
Blêmes de trop unir à la peur l’apeuré.
Par les plaies de mémoire ancrées en ce creuset
Se seraient extirpées des ombres aux regrets
Transpercés dans leur nuit éprise de repos
Où l’inquiétude aiguise ses pointes d’écho ;
Elles seraient montées, raclant, de la crevasse,
Traînant sur les parois leurs meurtrissures lasses
Jusqu’à poindre et – pansées ainsi qu’un souvenir
Ramène en son murmure à qui veut s’endormir
L’air, qu’on a cru boiteux, chaque jour oublié
Et qui tourne, tourne, tourne ! – s’articuler
En syllabes muettes, froides et pesantes
Formant, de leur silence, un chœur qui ne s’enchante
Que lorsque, par ses plaintes pressant chaque pore,
Il s’enfile aux désirs et se fond dans les corps
Pour renaître.
Alors, par trois fois faits cœur battant
D’un flux trop finement tissé, sourd et grondant,
Les marins se seraient peu à peu comme éteints,
Ils auraient vacillé, l’élan pris dans les mains
Puis, recroquevillés en une informe masse
Aux sursauts déchirant les creux de la carcasse
Céleste, ils auraient attendu, piètre victime
Qu’on para d’un fracas de plus en plus intime.
Quand se seraient tendus les derniers filaments
Pour tresser une toile comme un sacrement
Le monde à l’air rouillé se serait suspendu
Tout entier bu, sucé de ses encres écrues
Dessus, comme au-dedans, de ces vagues de peine
Craquelées à grands coups de sang, de mort, de haine,
S’échouant, immobiles, de leurs trois marées
Au rivage perclus de ses voies effacées.
Il se serait passé des siècles infinis
De caresses rongeant, comme couvre la nuit,
Les soupçons de repos qu’on devinait encore
Percer, halo de chair, par une boucle d’or
En un râle enrobant le bijou séculaire
Qui se fit étouffoir à se vouloir trop clair.
Enfin, lorsqu’il n’y aurait plus eu qu’un sel fade
Pour refléter de vieux lustres le rai maussade,
Que partout les éclats et les teintes passées
Se seraient écoulées, que le bois et l’acier
Auraient vu, plaies ouvertes, que ne restait guère
Qui pût être mouvant que les peines des vers,
Que le silence aux fers où germait le ressac –
Fût-il pris dans des crocs, libre, embué d’ammoniac –
Se serait terré là, emplissant les fissures,
Regardant, tel l’enfant terrifié de son mur,
Les vestiges de cauchemar, fuites de spasmes,
S’engorger d’un espace englué de fantasme ;
Quand la menace même, dans sa transcendance,
À dépasser le poids de sa propre existence
N’aurait plus signifié que les inspirations
Douloureuses qui liaient des souffles d’oraison
Aux asthmes pénétrés de fragments poussiéreux
De tout ce qui, vibrant, s’est terni, comme creux
Pour, en un grand fossé, reposer longuement
D’une patience aux fleurs refermées un moment
Avant que, recouvertes d’un aveugle voile,
De puiser à nouveau dans un terreau vital ;
Enfin, la toile pleine, énorme, aurait cédé
Et le dernier instant se serait élancé ;
Enfin, la tension lourde aux couleurs orageuses
Aurait éclaté, prise d’une pluie fangeuse
Emportant avec elle en un seul mouvement
La proue, l’ombre, les flots sur les matelots blancs ;
Ils ne regardaient plus et pas même un soupir
Ne s’en vint transpirer pour se faire martyr.
Ils moururent sans nom, par trois fois emportés :
Par leur peur, leur mémoire et leur crue gangrenée.

D’autres encore affirment que, pour tout voyage,
Il n’y eut qu’un paisible parcours au rivage
Et que rien ne fit œuvre de quelque merveille
Dans cette traversée au calme d’un éveil
À l’exception – peut-être – d’un fait amusant :
Tandis que le navire accostait doucement
On vit que le grand chien, fier garant de la proue,
Avait laissé son bois sec et froid pour plus doux,
Et que sur tout son corps une claire toison
Commençait à pousser ! »

Ce n’est pas sans raison
Qu’on entend raconter tant de choses étranges
Ni qu’ici le cruel se mêle, là, aux louanges ;
Ce sont trois traditions mais une seule histoire
Qui coule autour des feux à la tombée du soir.
Qu’on ne dise donc pas le vieil aveugle fou
Car c’est ta chair, mouton, qui enfanta le loup
Et de ton sexe, loup, jaillit le blanc mouton !
Fruit de votre mélange est la bête sans nom
À la fois protectrice, gardienne, muraille
Et si proche des fronts qu’elle y ouvre ses failles.
Cette histoire est la tienne, et c’est l’âme mi-close
Que tu joues et te vêts de ses métamorphoses.


À la poudre ou au fer, à l’acier, à ces flammes,
Ne reste pas de glace ou une mer en lame !


Il paraît, m’a-t-on dit, que l’union fait la force,
Mais la force est l’union endeuillée au divorce.
Certes on force un mur, on force une prison,
On force les entrées cloisonnées des bastions,
Mais on force aussi bien à taire une douleur
Tout comme on force à jouir dans la guerre ou la peur.
Si l’union fait la force, alors tout reste lisse
Et la force se dresse pour qu’on la polisse
Jusqu’à ne devenir qu’un grand mur tout uni
Sans relief ou cassure autre qu’un morne gris.
Les slogans répétés sonneront d’un seul cœur
Au rythme des pas durs sur le bitume en pleurs ;
Les visages, les noms ne seront qu’une masse
Abattue comme un gant au versant de la face
De celui qui s’est cru le dehors du commun
Et qu’on renvoie – dès lors – à ses frustres desseins.
Dis-moi, que te serait de si vital un mur
Où – enfin ! – se tairaient nos si tristes césures,
Où – enfin ! – nous pourrions avancer et, ensemble,
Enjouer de nos amours les jours qui nous ressemblent ?
Te simulerait-il, travesti de ta chair ?
Serait-il goudronné de tes espoirs amers ?
Deviendrait-il le socle où se réuniraient
Tes amis, ta famille et ceux faits de regrets ?
Vous pourriez tous chérir, rassemblés, comme d’un,
Le trésor qui vous lie au long des soirs sereins ;
Cela serait si beau, rempli d’un clair bonheur !
Illuminé de joie et pavé des valeurs
Qui vous élèveraient jusqu’à voir l’horizon
Se dorer aux venues d’harmonieuses saisons !
Ce serait merveilleux ! Et situé en plein
Centre d’un bidonville à l’œil clôt, morne, éteint.
Oh vous-mêmes, bien sûr, vous n’habiteriez pas
Dans ces décombres morts traversés de fracas,
Vous ne seriez non plus les témoins d’un ravage
Pris, dans votre unité, d’une insouciance sage,
Le dos tourné, rempart devant les moisissures,
Sous un même regard ignorant ses gerçures,
L’air saturé de voix rendues cacophoniques
Pullulant dans l’enclos en un écho cyclique !
Voilà ce que sera l’union pleine de force
Qui fera d’être « contre » son tronc, son écorce.
Cette union poussera, repoussera toujours
Car son terreau sera l’horreur et les cris sourds.
J’ai moi aussi marché, j’ai moi aussi chanté,
J’ai moi aussi pleuré, moi aussi communié,
Mais assez de tout ça ! Que reste souvenir
Ce qui fut l’éphémère d’un instant sans ire –
Au milieu des relents de nos ressentiments ;
Que continue de luire tel précieux moment
Ce souvenir ! Et qu’en chacun de nos esprits
Il puisse demeurer dans un lieu de sursis
Sans jamais se surprendre en pleine ubiquité
À se rendre pareil face à toute pensée,
Mais qu’il vive le nombre infini de ses places
Et qu’à chaque paupière il insère un espace.
Laissons-le donc, divers, singulier, advenir,
Qu’il germe de travers, ou sanglot, ou sourire,
Biaisé autant de fois qu’il le faut pour se tordre
Aux contours d’un réel ressaisi dans ces ordres
En dédales privés de ceux-là qui le pensent –
Qu’il se change, se mue, qu’il s’emplisse de sens !
Mais refusons qu’il soit érigé en mémoire
Et se fige, immortel, sous un grand rideau noir !
Que naîtrait-il alors d’une mémoire aux formes
Imposées, comme chues d’un ciel épris de normes ?
Elle serait déjà, quand bien même en enfance,
Un ancien bâtiment sclérosé, croupi, rance
D’où grouille, gros de siècles aux souffles viciés,
Ce qui, tu trop longtemps dans le fond du cellier,
S’est laissé déborder de son honteuse enclave
Pour prétendre embaver du cours de ses entraves
Tous les lieux et les champs dispersés alentour
Et couvrir son état contre les feux du jour.
Des plafonds de ténèbres, d’obscures colonnes :
Rien ici qui éclaire les temps monotones.
Que se cachera-t-il dans le fond de ses ombres ?
Qu’abriteraient ses murs ou qui plonge, ou qui sombre ?
Rien ! Entends-le bien : rien ! Ce sera la bâtisse
Elle-même qui, morne, deviendra matrice ;
C’est au sein de son vide qu’aucun vœux de cambre,
Engoncé d’un habit de mémorial de chambre,
Que naîtront les vestiges brandis en statues
De ce qui s’est lancé le long des avenues
Sous nos pieds cadencés : même si un espoir
Avait coagulé, colorant les trottoirs,
Nous étions tous emplis de grands cris de refus,
Nous lâchions « Non à ça ! », « Pas ici ! », « Jamais plus ! »,
Parfois « ¡No pasarán! » et, filant le cortège,
Nous écrasions les bris des écarts sacrilèges.
C’est ce flot de refus et ses oppositions
Qui dira la mémoire en en lestant le fond,
Et chacune des lignes, chacun des discours
Qu’on entendra s’extraire de ce contre-jour
Formé de nos massifs slogans tout en sermons
Ne feront qu’être « contre » ou « anti ». Qu’être un « Non ! »
Mais peut-être toi-même le désires-tu,
Peut-être, à tout ceci, trouves-tu des vertus ?
Car enfin, quoi de mieux qu’on nous tienne éloignés
De ceux-là qui pourrissent les fruits du panier ?
Il serait préférable avant que de devoir
Tout jeter par un triste défaut de bien voir,
De trier, surveiller et de séparer vite
Les mauvais engrainés, les rongés et leur suite
D’un côté, et de l’autre les pousses fécondes
Aussi saines qu’un doux soleil en tête blonde.
Avant d’ainsi juger, accepte qu’on questionne
Et qu’on entende un peu comme tes mots raisonnent :
S’ils sont toujours pétris de ce qui t’est si sûr
Ou s’ils, parfois, recèlent des creux et fêlures
Qui sonnent faux. Alors, permets que l’on en doute
Et que l’on les éclate ainsi qu’en une joute.
N’y a-t-il rien de fixe dans tous désirs :
Ou que l’on te protège ou ta cause à servir ?
L’ensemble de tes joies, le gouffre de tes peurs
Demeurent-ils toujours eux les tiens, non toi leur ?
Saurais-tu désigner tes pensées à leurs sources
Et sortir les ors faux bien tapis dans ta bourse ?
Ces métaux sont ainsi faits qu’insidieusement
Ils jouent, dessous tes actes, aux frais sentiments,
À ce qui, flambant neuf, va, te pousse et t’inspire,
Te menant aux sentiers tissés pour ton plaisir.
Tu suivras tout d’abord ces voies comme aveuglé,
Ébloui des lumières qui vont te frapper
Et, petit à petit, épousant leurs contours
Tu feras de toi-même un tapi de velours
Pour qu’on emprunte au mieux cette route si belle –
Dont tu es désormais une énième parcelle.
Moi je veux que tu marches et ne sois marché !
Je veux que tu aies peur et ne sois apeuré !
Que tu aies des idées ! Que tu les incorpores !
Mais pas qu’elles modèlent pour elles ton corps !
Ne sois pas une cire qui, sans être rase,
N’a que des frêles traces pour faire des phrases
Sillonnées aussitôt que dites, par l’empreinte
De ce qui t’impressionne marquant son enceinte.
Exprime ! Ingère ! Dis ! Récupère ! Transforme !
Façonne-toi principe ! Amorce de l’énorme
Gros de tes cafouillantes intentions à naître :
Que toujours t’appartienne l’enfant de ton être !
Bien sûr que tu as peur ! Et alors ?! Quel mal est-ce ?
Sera-t-il plus honteux d’être pris de tendresse ?
Renier ce qui t’anime, quelle absurdité –
Que sa lie soit joyeuse ou triste à en pleurer !
De tout ce brouhaha, ce que je veux savoir
C’est d’où, toi, tu le tiens : si c’est un cauchemar
Qui, par une nuit pâle, te l’inocula ;
Si c’est d’une rencontre où ta suite de pas
Fut prise d’arythmie, se raidit, s’élargit
Ou soudain se brisa ; à moins peut-être encore
Qu’un lourd marteau au bois cousu de lettres d’or
Se soit insinué par d’infinis à-coups
Ruinant, figeant, forgeant idoles et tabous...
Et s’il s’avère enfin que ce n’est qu’un ouï-dire
Qui, à trop bourdonner, te dévide et t’aspire,
Alors mets-donc parfois à l’épreuve ces bruits,
Écoute leurs promesses, reçois leurs envies
Comme une marche en ville : et lorsqu’à une rue
Tu pressens de devoir céder à la cohue
Sans pouvoir profiter de ce qui t’est offert,
Vois les formes, les vies, les reflets sur les verres
Et reviens plus après : ce que tu entendras
Résonnera peut-être comme émis de toi ;
Peut-être ces accords te seront-ils étranges
Mais qu’à les recevoir, des nuages ou fanges,
Tu harmoniseras quelques touches éparses
À l’air, jusques alors, d’une mauvaise farce
Que tu sais aujourd’hui avoir sa propre clef ;
Peut-être aussi, loin du pareil ou du trouvé,
Qu’il n’y a rien en toi pour recueillir ces sons
Que ce qu’on a forcé à pousser hors-saison,
Qu’un rigide tiroir aux murs d’un pur divers,
À la seule unité d’un bruissement dans l’air
Qui t’est irrespirable ! Alors autant souffler
Et faire un peu sortir ce qui s’est enfoncé
Par les plis assoupis en d’infimes recoins
Que tu laissas se perdre sans veille ni soin.
Ainsi, c’est de vibrer de totalité pleine
À ta suite sans casse, sans écart, sans gêne
Ou principe altérant qui te révélera
N’étant pas mû ni pris par des fixes en toi.
Ce n’est pas une invite au grand décentrement
Réflexif en distance et jaugeant d’un froid blanc,
À la sérénité remplie d’acceptation
Faite d’un bel amour pour l’humain, fier, profond ;
Pas de « je vois en toi l’enfant des mêmes terres » :
Je te dirai « ami », je te dirai « mon frère »,
Mais je t’appellerai aussi « connard », « raclure »
Et ne te souhaiterai que pluie de pourritures.

Couvre-ça tes oreilles, détourne les yeux,
Vire ton attention hors de ce flot brumeux,
Soupire, crache, ris, là n’est pas mon affaire ;
Mort-né, il coulera par ses seules voix claires,
J’emprunterai la mienne, laissée sur l’épaule
Sa lanterne apaisée qui me boise et me frôle :


« Tu n’es pas Charlie,
Tu n’es pas divin,
Ne sois pas qu’un cri,
Ni ne reste vain ».




V.

07/01/15-12/06/16

Et quand il préférera définitivement le verre au vers