Saez dit dans une interview que le concert du 5 mai sera TRES spécial...TRES intriguant!
pas juste ça...
toujours privilégié Paris !
Bien sûr. Tout dépend où se place ton histoire d'amour dans la liste de tes priorités personnelles.
Les chagrins d'amour sont souvent pris à la légère parce que tellement banals. Il vaut mieux se casser une jambe, là ton entourage reconnaîtra ta douleur et sera prévenant avec toi. Quand tu dis aux autres "j'ai perdu mon amour, ça ne va pas", la plupart du temps on te répondra "c rien, tu en trouveras d'autres" ou des trucs du style.
Alors que la masse regarde des séries dégoulinantes d'amour du style greys anatomy, etc... Les maux liés à ce dernier dans la réalité sont souvent dévalués. Un amour perdu, avorté, secret, non assumé..ça peut rendre malade.
Je suis rassurée de voir que tu penses de la même façon que moi : s'il n'y a pas de "preuve" à cette situation, les gens n'en n'auront que faire puisqu'ils ne voient que l'extérieur. Tirer une geule pas possible, ne parler à personne, avoir des cicatrices sur les bras, apprement même ça ne suffit pas quand ils le remarquent. Ils se disent simplement : "elle ne va pas bien" et ça s'arrête là. Parce que je pense que d'en parler ne sert à rien, les réponses seront en effet toutes les mêmes (celles que tu as cité) : "ça ira mieux, ça passera".
Or ça fait six mois que je n'ai toujours pas réalisé et que l'état empire...
Répondre oui ou non comme ça c'est difficile.
Pour ma part, j'pense que ça dépend de la sensibilité de la personne, sa façon de considérer l'amour, les sentiments.
Et évidemment, ça dépend de la nature de la relation : une relation profonde ou superficielle. Et donc, ça dépend de la personne en face.
Après y'a la mentalité, l'état psychologique qui compte c'est sûr.
Donc à partir de là oui, la rupture peut amener à la dépression. Reste à savoir ce qu'on entend par dépression.
J'entends par dépression : des journées (qui, rassemblées peuvent se compter en semaines) enfermé dans le noir et cloitré dans un lit, une envie de vivre qui s'est envolée, une obsession pour la personne qui nous a quitté (pour une autre dans mon cas), des sanglots versés tous les jours pour elle, un silence total quant à l'entourage (ne plus parler à personne), en vouloir à tout le monde alors qu'ils n'y sont pour rien, passer la lame d'un rasoir sur les avants bras, avoir fait des tentatives suicidaires... et ça va encore très loin, j'en passe.
Voilà ce que j'appelle dépression. (et ce que je vis donc... Heureusement Saez est là, je me réfugie dans ce qu'il fait).
Quant à l'état d'esprit de la personne, je pense que cela en fait partie. Y en aura qui n'en n'auront rien à cirer qu'on les quitte, ou qui vivrons une amourette... Non, là je parle du véritable amour quand il se brise.
pareil, tout dépend, c'est possible si la personne est sensible, si elle a déja un rapport assez dépressif au quotidien avec la vie, si le lien avec l'autre personne était super fort.
En effet, j'ai déjà un moral assez dépressif en temps normal (pour des raisons trop longues à expliquer) donc évidemment, ce genre de chose l'a accentué au plus haut point.
moi je dirai oui, sans trop hésiter. parce que Nobody elle m'a l'air de parler de l'Amour avec un grand A, c'est peut être pas le seul qu'elle aura dans sa vie mais c'est celui qui compte.
quitter quelqu'un c'est jamais facile, on y réagit tous plus ou moins différemment, même si y'a des phases communes à tout le monde : les larmes, le déni, la phase "j'vais le/la rendre jalouse pour qu'il/elle se rende compte qu'en fait il/elle m'aime", etc.
perso ça m'est arrivé de faire une "légère déprime" (ce sont les mots du toubib) quand je me suis engueulée avec celle que je croyais être ma meilleure pote. c'était crises de larmes, stress dès que je la croisais (dans les couloirs du lycée), pas faim, je ne dormais plus à force de cogiter, et des envies de frapper cette personne pour extérioriser le mal qu'elle me faisait.
et encore, c'était que de l'amitié, j'avais jamais envisagé de passer ma vie avec elle, je lui avais jamais susurré des mots doux et des "je t'aime", bref rien de ce que je fais avec mon copain en fait
donc parce que je l'ai vécu (dans d'autres circonstances certes), je suis certaine qu'on peut faire une déprime parce qu'on a perdu quelqu'un.
le point positif, c'est qu'une déprime ça se soigne, soit par thérapie soit avec l'aide de médocs soit les deux. en tout cas il ne faut pas hésiter à aller consulter avant que ça ne devienne trop grave.
Ton cas est certes différent mais dans ce que tu vivais lors de ta déprime est largement inférieur à ce que je vis aujourd'hui (si tu as lu mes réponses précédentes, tu comprendras je pense).
Je n'irai en revanche, malgré ton conseil, consulter parce qu'aujourd'hui je vis très mal. Ce n'est qu'une question de psychologie, ça se passe dans la tête, et je ne pense pas que des médocs ou des médecins peuvent te faire sortir de la tête une personne que tu aimes plus que ta vie ou même te ramener à la raison comme quoi il serait "normal" qu'elle soit partie.
Dans mon cas, j'ai été trahie. J'étais avec une personne qui a été voir ailleurs et qui, aujourd'hui, n'en n'a plus rien à faire de moi alors que je ne lui ai jamais rien fait de mal, jamais rien fait pour la blesser. C'est moi qui devrait avoir toute cette haine, je suis extrêmement rancunière à la base mais pour elle... je serai prête à lui pardonner n'importe quoi.
C'est plus à la personne pour qui elle m'a quitté que j'en veux parce que immiscée dans notre couple et considérée comme la parfaite innocente dans l'histoire. Ca me fou en l'air... Et tous les jours c'est pareil... Je suis complètement détruite, mais je me dois d'assumer. Aucun autre choix que celui-là ne s'offre à vous quand l'amour de votre vie vous quitte...
S'en aller ?
avec "mon amour tu seras ma tombe ?" hum... ?
Je pensais que c'était ses fesses :x Je me disais bien pourquoi Nobody allait poser sa tête sur les fesses de son chat (ouais ben je venais de me réveiller aussi !)
Mdr, c'est la race du chat qui veut ça, j'y suis pour rien moi.
Pauvre bête, à chaque fois on se moque de lui... (et pas de ma gueule pour une fois
...)

