Il y a ces œuvres oubliées qui planent au gré des vents du sud, amer parfum de ma jeunesse innocente pervertie par la pensée unique des vers de terre, pensant, pansé de ses blessures béantes que ton amour m'a laissé; ainsi rampant, je ne peux aimer que toi et ton parfum de corps en putréfaction grouillant de mouches amer de solitude et avide d'espoir trouvé au fond d'un verre de Betty dont le taux d'alcoolémie était proche de la folie pétillante de Baudelaire dont l'opium se confond avec de l'absinthe et entame son esprit ramolli par les intempéries du printemps sans fleurs et sans couleur, claire-obscure de mon âme vagabonde et intrépide désir de nouveauté je me lance sans parachute dans l'abîme tes yeux pour m'y noyer et y perdre la mémoire, ma vieillesse comme seule remède à la jeunesse éternelle tant vantée par les publicités anti-rides photo chopé à la volé et cachant les sillons du temps perdu par la seule maladie incurable excepté par les souvenirs de mon enfance passé mais pas dépassé, las sur mon lit de mort la faucheuse cette grande dame qui nous uni définitivement