Clap clap clap clop clop clop, les ongles vernis tapent sur le comptoir, un homme marche sur les mains et la femme tronc roule au sol en poursuivant des farandoles d'enfants en fête sur des planches à roulettes qui les emportent sur pluton pour y construire des cabanes en bois, des sourires en coton et y planter les graines de baobabs nains aux sourires sataniques de ceux qui savent que les arbres dansent la nuit au fond des forêts et cette Marguerite nue est venue me chercher au comptoir des pas perdus dans le désert et les tambours indiens me montrent le chemin, la nuit nous faisons route dans le profond chagrin je me suis emporté, transporté, galvanisé dans cette course de tricycles jaunes s'envole au gré des vents vers des terres plus heureuses ou les hivers ressemblent à des printemps, où les routes sont des tapis de fleurs que le capitaliste ne trouvera jamais et de s'en aller main dans la main, avant que ce soit un 4 septembre qui se marie en juin, vers un horizon sans limite de plaines désertes que tes yeux inonderont de leurs larmes grosses comme les étoiles filantes de la vie qui passe sous des ponts du temps inexorable qui emporte tout avec lui
(c'était plus joyeux au début
)