Merci pour ce partage Churinga, j'aime tellement quand tu écris de cette manière. C'est très beau.

Instant nostalgie littéraire ! Et au passage, voici le 100e article de Vingt quatre heure une hoooh !

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2018/05/21/litterature-souvenir-des-lectures-du-college/

Samedi c'est la Nuit des Musées, l'occasion de découvrir ou re-découvrir vos musées d'une autre manière le temps d'une soirée !

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2018/05/16/patrimoine-nuit-des-musees-samedi-19-mai-a-museez-vous/

Dites, si quelques uns d'entre vous lisent un peu ce qui passe par ici, est ce que vous avez des petites remarques ? Ça m'intéresse aussi d'avoir un petit retour ici de votre part

Qui dit mois de mai, dit nouveau portrait de culture ! Pour ce 5e rendez-vous, c'est la rencontre avec Estelle qui nous parle d'enseigner l'Histoire !


https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2018/05/15/portrait-de-culture-5-moi-professeure-dhistoire/

Joyeux anniversaire Churinga !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

+++ Regarde comme il fait beau dehors 🎶

Infatuation

Retour sur une partie de mes années lycée, mais pas avec n'importe quel sujet : les cours d'histoire des arts !

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2018/05/02/culture-merci-lhistoire-des-arts/

Je suis ta lumière

On a perdu la magie.
On a perdu la magie.
Je répète.
On a perdu la magie.
T'en as fait quoi toi ? De ce battement d'ailes, de cette poussière de lumière, de cet air de revoilà notre printemps !
Mais on a quand même perdu la magie. On a laissé passer la chance tu crois ? Quelle chance après tout ? Elle avait quelle allure ? Tu l'avais reconnu ? Comme l'autre "putain moi j'ai du mal".
Peut être qu'on ne l'a pas perdu. On ne l'avait pas tout simplement, si bien qu'on lui a collé le visage d'un truc à part, tu sais comme on tapisse un vieu mur jauni dont on ne veut plus voir la gueule. On couvre, recouvre, on met des couches les unes sur les autres pour passer à autre chose. Tout comme on se met des couches d'être les unes sur les autres pour ne plus être aussi à nu que le premier jour. Ton rôle à la gueule d'une tapisserie sur un mur jauni. Ça en jette hein ?
Par contre si on l'avait chopé, alors je te le redis. On a perdu la magie. Mais je ne m'en veux pas, je ne t'en veux pas plus d'ailleurs. C'est tellement aléatoire ces pouvoirs là qu'on devrait s'estimer heureux d'avoir eu de la magie dans le cycle. Tu sais c'est genre le moment d'être philosophe et un peu réaliste, comme on dit bien sûr "c'est la vie" et puis on réouvre la fenêtre tout comme d'habitude le lendemain et vaque, on vogue et vaque à son petit chemin.
Et attend, je sais ce que tu vas dire. Peut être bien qu'on ne l'a pas perdu en fait. Elle s'est juste mis en pause, derrière une montagne de distance, de silence, genre cachée dans le carton du fond qu'on a fait en premier lors du déménagement, si bien qu'on a oublié ce qu'on a mis dedans ! Et paf, par surprise le carton saute, explose et là. Alors là attention ça envoie du lourd. D'ailleurs prépare toi peut être en fait, tu risquerais de pas en revenir !
On a perdu la magie dans le brouillard, essaye de capter le phare et peut être bien qu'elle est assise sur un rocher, les pieds dans les vagues juste à côté. Elle chante peut être bien comme les fameuses sirènes entre deux verres ... de poésie. T'as vu ça ressemble à des genre de métaphores le bazar que tu lis là ? De la dentelle littéraire, hé oui rien que ça !
Et puisque parfois les images peuvent rejoindre les allitérations : POUR QUI SONT CES SERPENTS QUI SIFFLENT SUR VOS TETES ?
Tu n'as pas compris ? Cherche encore. Le sens est assis sur le même rocher que la magie. A croire finalement que la vraie chose qu'on cherche c'est le phare ! Et puis d'ailleurs c'est un peu, on cherche tous un phare qui ramène à la terre, à la vie dont on s'est extrait. Ramène aux êtres, aux autres quand on s'est fait solitaire. Ramène les sensations quand elles se sont faussées. Ramène du coup la magie allée se perdre en mer ! Tous au phare, on a une vie à aborder !

Le voilà enfin, à quelques jours de la fin du mois d'avril ... le nouveau portrait de culture ! Après le Théâtre le mois dernier, on glisse vers un autre univers ... celui du jeu de rôle sous toutes ses formes ! Rencontre avec un passionné, Président d'association !

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2018/04/28/portrait-de-culture-4-moi-president-dassociation-dans-lunivers-du-jeu-de-role/

New Girl c'est un beau gachi. Ils ont tellement voulu repousser la remise ensemble du couple Jess/Nick qu'ils sont partis dans des trucs débiles et inutiles (genre Jess amoureuse de l'ex de Cece dont elle n'avait jamais rien eu à foutre et qui se trouve finalement être son cousins). Et là, on se retrouve avec une mini-saison de 7 épisodes pour clore l'histoire le plus rapidement possible...


Je suis assez d'accord ! Surtout pour en plus foutre une histoire d'amour à Nick mais la sous exploitée visuellement en saison 6. MAIS MAIS je kiffe quand même la série 😁

Il était une nuit. Une nuit qui se lève à l'heure de certains travailleurs d'avant les autres. Il était la nuit, de ces heures qui ne sont que sommeil depuis mes heures de toujours. L'air frais en guise de réveil, le vrombissement de mon propre déplacement, la carrosserie chantante de la voiture. Une immense route, seule au milieu. Lyon si souvent fourmillante, crasseuse des pots d'échappement collés les uns aux autres en bouchon, était solitaire et calme sur ses rives de Saône et Rhône. Il y a cet instant, une nuit dans la nuit. La mienne propre où des voix sortant des baffes dans les portes inventent une postérité à l'instant. L'air frais, la chanson, la route. Une tranche de vie. Qu'est ce quil y a de si fascinant dans le fait de rouler ? Est ce que c'est le miniature de la fuite ? Une part de liberté parce qu'on est maître, parce qu'on dirige ? Parce qu'on a choisi la place, celle du conducteur, et qu'on se fait tout le scénario de la vie de film. Ces scènes là de conduite, sur un fond de levé du jour, l'air du vent et un individu dont on ne sait rien mais définitivement libre de conduire d'avoir sa vie en main. Dans tous les sens du terme.
On se fabrique des scènes de cinéma grâce à la musique. Elle joue son rôle. Elle souligne. Sublime. Exalte le truc. Elle rend la conduite enivrante, émancipatrice et pleine des possibilités qui s'offrent. Le film est donc bien là. La nuit dans son dernier soupir glisse vers l'autre partie du globe. La route est vide, il y a même la brume. Le soleil arrivera dans quelques minutes. 5 sans doute. 2 minutes plus tard la golden hour incruste l'horizon comme si on avait doré le paysage à la feuille d'or. C'est l'instant, l'aurore entre deux eaux, des mondes comme une bascule sur laquelle un géant a appuyé. On est passé de l'autre côté. Voir un levé de soleil en roulant, comme si on y allait droit dedans. Droit dans la lumière jaune tout devant là bas quelques part de pas tout à fait défini. Voir ça dans cet instant entre soi et soi. Entre soi et son extension de carrosserie. D'autres voitures autour, compagnes lointaines de ces heures où on devrait dormir encore. Compagnes fantômes au gré des vitesses, on double, se fait doublé et l'azur devient rouge, puis vert, puis c'est un camion. Mais on ne voit vraiment que cette scène de nature, de cycle. Le levé du dieu soleil, dans cette scène de film : elle allait dans les lignes goudronnées, parcourir la Bourgogne du sud au nord, arriver à l'heure pour commencer une deuxième vie de cette même journée, celle normal du musée. Mais à cet instant elle est encore dans l'espace temps, voyageuse des nuits ocres enrobées d'une voix qui dessine la BO. La vie est un film. On y met des chansons comme pour habiter les silences élémentaires, trop habitués que nous sommes au bruit permanent de notre propre animation des lieux. Mais on ouvre des bulles, on se fabrique des parenthèses qu'on ne choisit presque pas sauf lorsqu'elle nous attrappe. On se fabrique le souvenir de l'air qui s'engouffre par l'entre ouverture de la fenêtre côté conducteur, pendant qu'on appuie sur le "+" du son, que sur la droite derrière quelques traits de brume les prés à perte de vue reprennent les couleurs que veut la lumière. Verdure. Sur la toile bleu immense, sans limites et omniprésente il monte toujours plus. Aspire les micro astres de 5h du matin. Et vient de créer un instant à effet sur cette être minute perdu quelque part ici ou là sur la carte. Il y a un an. C'était une chanson anglaise, une de ces chansons nous trop sombre non trop généreuse. Plutôt une chanson qui prend l'esprit, l'espace, qui donne l'air de savoir raconter l'inexpliquable et satisfaire le sens, l'essence. Faire la route, prendre la route alors qu'on ne fait que passer, à vive allure, pressé, compressé de lier deux points sur une carte, dans une vie. Quitter une donnée pour en revoir une autre. La route est une transition, un sas qui remet l'ordre au pas quand on se croit libéré de sa charge. La route prépare, caresse avec son levé de soleil, sa voix anglaise, cet air de conquête sur rien du tout mais ça crée un espoir. Non ? La scène du film est un travelling de 4h, peu de mots que pour chanter ou insulter des véhicules anonymes, l'action n'est pas faite elle est occupée, on occupe le décor et on sublime ce rendez-vous entre un temps de beauté et sa proie. Travelling. Action. C'est beau un soleil qui s'éveille quand on ne se fait que temoin. Sans doute l'unique dialogue. In love memory of 206 bleu iceberg.

Je veux de l'écriture d'invention moi !
@Churinga


C'est gentil d'être enthousiaste ! J'essaye j'essaye prochainement !

Ces temps-ci je n'ai pas d'autres sujets à aborder que les séries ... pour celle ci c'est la faute à Netflix !
Je la kiffe !

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2018/04/17/serie-new-girl/

Déception

Qu'il est doué ! ❤

++ du repos
++ du temps entre cousines bientôt

New Girl ! Ça pétille, ça rit, c'est en format court et efficace ! Des personnages un peu loufoques et en même temps très humains. On s'attache aussi facilement aux persos, même si on a un peu nos chouchous. Bref c'est un cocktail assez sympa et on se prend au jeu. J'adore Zoey Deschanel 👍

"Rencontrer" les mots de Churinga a été l'une des plus belles choses littéraire et artistique de cette dernière année
Mais ce frimeur des dunes sais déjà ce que je pense de son boulot il veut juste des louanges

Trop de silence par ici ... voici un peu de nouveau et encore une fois on part du côté des séries !

Tu connais William Murdoch ?

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2018/04/10/serie-les-enquetes-de-murdoch/

Ah on a une grande fan par ici !

Ah Churinga ! C'était dans mon histoire le coup du bordel dans l'immeuble ... tu te mets à rêver de "mes souvenirs" ?!

Un cappuccino du matin et des mots de toi ❤
Je te lis et te kiffe moi aussi.
C'est sublime.

Nulie xIl y a 6 ans

Je te pardonne perso