Face à cet horizon,
Face à leurs pardons,
Je ris, je me moque et m'esclaffe,
Devant ces gueules qui ont besoin de baffes.
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Face à ma maitresse, celle que j'aime,
Je suis tout, puis ne suis rien,
Face aux roses, aux chrysanthèmes,
Face à ces phrases pleines de je t'aime,
Je gerbe sur votre regard fier,
Votre adulation de misère,
Je pleure, oui encore !
Face à vous je m'endors.
Si l'humanité devait crever,
Dés demain, et à tout jamais,
Si demain je crache la vérité,
Votre connerie et votre fierté
Feront face au monde entier.
Mais j'ai perdu, non j'ai laissé,
J'ai préféré même oublié
Que dans des anciens temps vous aviez,
Détestez cette Dame si vénérée
Pour un monde pourri, de la tête au pied.
Surconsommez vos entrailles,
Mais il faut que j'm'en aille,
Et si demain je me réveille,
Alors que demain, je m'émerveille
Alors que demain soit fait de nos plaisirs,
Cramez vos bonnes manières,
Elles ne font qu'engranger notre misère.
Voyez comme il est aisé,
Pour un suppôt tel que moi,
De parler avec des mots posés,
Qui mettent facilement en émoi.
Je suis vieux mais toujours con,
Et quand je vois l'horizon
Je pleins ceux qui ne comprennent pas,
Et j'implore la si belle voix
Des autres cons.
Plus rien ne se perd,
Et rien ne se créé,
Tout se berce d'illusions,
Quand le regard d'enfant,
Est oublié pour de bons,
Et à jamais, on se perd infiniment.