Le vrai probleme, ce n'est pas l'attente ou les delais non tenus. C'est surtout de nous faire payer un abonnement a rien. Une miette par-ci par-la et c'est tout. Elles sont ou les photos, les videos, les ephemeres, les exclus pour les manifestants. Je ne sais pas si les manifestants sont nombreux pour cette 2eme "saison" mais il restera moins de manifestants que de "goodies" publies sur ccc s'il y a un nouvel appel a abonnement/don/financement... Perso j'arrete la pour ccc.
Pour ma part si cela peut lui permettre de rembourser un peu de ce qu'il doit ou mieux de préparer son prochain album je lui fait un chèque volontier tous les ans...
Message déplacé depuis la discussion : Album « à dieu » : sortie reportée .
https://twitter.com/dupontaignan/status/1130578473439965184
quelle sombre merde
Et pour contrôler la connerie?
T'inquiètes elle passera toujours la frontière...
"J’ai parlé tout à l’heure de danger. Or ce qui me paraît devoir le mieux réaliser à la scène cette idée de danger est l’imprévu objectif, l’imprévu non dans les situations mais dans les choses, le passage intempestif, brusque, d’une image pensée à une image vraie ; et par exemple qu’un homme qui blasphème voie se matérialiser brusquement devant lui en traits réels l’image de son blasphème (à condition toutefois, ajouterai-je, que cette image ne soit pas entièrement gratuite, qu’elle donne naissance à son tour à d’autres images de la même veine spirituelle, etc.).lo
Un autre exemple serait l’apparition d’un Être inventé, fait de bois et d’étoffe, créé de toutes pièces, ne répondant à rien, et cependant inquiétant par nature, capable de réintroduire sur la scène un petit souffle de cette grande peur métaphysique qui est à la base de tout le théâtre ancien.
Les Balinais avec leur dragon inventé, comme tous les Orientaux, n’ont pas perdu le sens de cette peur mystérieuse dont ils savent qu’elle est un des éléments les plus agissants (et d’ailleurs essentiel) du théâtre, quand on le remet à son véritable plan.
C’est que la vraie poésie, qu’on la veuille ou non, est métaphysique et c’est même, dirai-je, sa portée métaphysique, son degré d’efficacité métaphysique qui en fait tout le véritable prix."
Extrait du théâtre et son double
Merci pour l'extrait ça donne envie d'approfondir son œuvre.
J' essaye de me remplir, d'éclats de mélodies,de rires,de mots, d'abstractions toujours plus poétiques,de parfums où s'évapore l'amour que le temps fait passer...
Mais la passion ne se comte pas,elle t'absorbe ,elle te prend,te secoue et te laisse étourdi par le miel d'un baiser.
Elle te déchire aussi mais tu vis.
Je suis vide de solitude ,de sens,un amas de bon sentiment qui pourri .
Je suis un trou ,une absurdité humaine autant que ces chiffres qui nous gouvernent....
Magnifique, pleins de sentiments, de sincérité, de douleur.
C'est vraiment poignant, ça saisit à l'intérieur, et les mots sont d'une très belle musicalité.
Merci beaucoup
Le résultat est le même
https://twitter.com/JLMelenchon/status/1129095894538817541
Ah et sache que pour Ruffin, c'est comme si tu votais Macron
Il est regrettable qu'on nous fasse une fois de plus la leçon sur l'abstention car si on l'a prenait en compte on n'en serait pas là aujourd'hui avec une montée du fascisme en tout genre....
Alors montrer sa lune devient presque un acte poétique...😉.
Et dire qu'il va falloir aller voter,est ce que montrer son cul ça compte?...Perso ce jour là j'ai aqua poney
Effectivement c'est plus distingué...
Et dire qu'il va falloir aller voter,est ce que montrer son cul ça compte?...
Oui, s'il est aussi beau que ce que tu écris
C'est gentil pour le soutien ...😂mais il est aussi dégueulasse que nos partis politiques.
Tenebrae
Dans l’eau de javel des rêves morts-nés,
Des truites empoisonnées nageaient comme des soupirs,
Tenu à la portée, le la mineur esquivait sa plainte sur un papier de cendre,
Sous la touffeur joufflue d’une nuit d’Eternité.
Les écorces noires des arbres des ténèbres,
Comme des épidermes calcinées et meurtries,
Présentaient leurs oraisons damnées,
Au lucioles du vent que déchiraient les rideaux opaques.
Le poète ressuscité errait dans un linceul poisseux,
Comme un clochard céleste en quête de sa Lumière,
Les cloches criardes déchiraient la Nuit des Temps,
Sur le solfège incompréhensible du mystère glacé.
Il n’est plus temps de voir la pluie rejoindre l’étang,
Les temps ont rendu leur calice de larmes gelées,
Je tousse trois fois du sang bénit,
Vert comme les larves, grand comme les mers,
Et ma barque désarçonné par le glas,
N’est plus qu’un piloti à la dérive.
Luminare
Comme un séraphin de plume et d’éther,
Je rejoins les sphères d’une autre réalité,
Mes amas d’élan se cristallisent dans les bouquets de la lumière,
Et sur l’arche des nuages je tisse des lanternes de Sourire.
Les nébuleuses diurnes me coiffent de nimbes célestes,
Mes habits sont aussi blancs que la neige de Décembre,
Je peux fermer les yeux et sentir l'Infini,
J’ai rendu corps pour accoucher de mon âme indéfinie
Qu’ils m’assassinent avec leur enclumes factices,
Je ne suis plus de ce monde de chair et de vide,
Le néant m’abandonne pour me hausser au langage véritable,
Où les oiseaux sont les princes et les poètes leurs apôtres.
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Comment rester insensible à ces vers... magnifique.