À la marge de la marge il y a des cris qui pleurent...
Aux marées des sanglots ,le sel se meurt...
Au profond toujours la blessure,
Bat ,au métronome à la fissure,
Des combats perlant à nos mémoires,
Comtant des amours aux rimes noires.

Le vrai probleme, ce n'est pas l'attente ou les delais non tenus. C'est surtout de nous faire payer un abonnement a rien. Une miette par-ci par-la et c'est tout. Elles sont ou les photos, les videos, les ephemeres, les exclus pour les manifestants. Je ne sais pas si les manifestants sont nombreux pour cette 2eme "saison" mais il restera moins de manifestants que de "goodies" publies sur ccc s'il y a un nouvel appel a abonnement/don/financement... Perso j'arrete la pour ccc.

Pour ma part si cela peut lui permettre de rembourser un peu de ce qu'il doit ou mieux de préparer son prochain album je lui fait un chèque volontier tous les ans...

Message déplacé depuis la discussion : Album « à dieu » : sortie reportée .

À tes attractions qui attisent ,
Ma douleur ,mes hantises
Et dévorent nos abstraits.
Abstraction des portraits,
Que l'on peint aux ivoires,
Que l'on paye à la foire.
Devantures de promesses,
Il est l'heure de la messe,
Celle qui prie des cimetières,
À nos poches pécuniaires,
Que des trous mortuaires,
Aux écumes des artères...

Je ne veux pas de la pitié mais du sexe,
Je veux qu'on soit sans pitié,qu'on exerce,
Du sombre et des éclairs ,on y renverse ,
Des tranchées à nos mémoires diverses.
Que je brûle à ton parfum ,des averses,
Ravivant mon âme au brasier qui bouleverse....

Je n'aime pas les gens,je préfère ma grotte,je n'aime pas les gens pourquoi les aimer...il faudrait en plus donner des raisons ,se justifier,et puis se soumettre...je n'aime pas les gens au delà du reflet carnassier que L'Homme évoque,ou bien d'une bêtise tristement reconnue par ses propres pères,ses propres mères,ses propres enfants... Lavés de tout soupçon d'hypocrisie...eh oui on soupçonne puis on fait la guerre par trop d'argent ,la plus grande des religions .Je n'aime pas les gens par amour propre, immaculé,de déceptions comme des gouffres,des déserts de pluies,de cimetières trop bien garnis...On préfère honorer nos morts car ils ferment bien leur gueule...Je n'aime pas les gens ...

À la face des ondées,
Le souffle des printemps.
Et quand tu m'inondes
À la force du vent,
Voici les tempêtes
De l'azur des conquêtes...
À la pointe du jour,
Les falaises de ton corps,
Ton corsage se fait lourd,
Aux braises brûlent encore.

À tes rives, à ta plage,
Les yeux étincelant ,
Ceux qui mettent de l'or
À mes rochers.
À ma peine la page
D'un noir troublant
Et fend les aurores
Miraculées...

Toi,tu plumes comme tu écris,
Toi, tu consumes à tes débris.
Et tes cris volent à mes nuits,
tes ailes soulèvent la pluie.

Mes orages dessineront le ciel
Ils traceront des éclairs à ton fiel,
Tes Vénus à mes ivresses,
Chavirent à nos souplesses...

Dans le corps de suie
La cire encore luit,
Au bout la flamme crie
L'écho des armes cuit.

Puisque tu brules à la nuit,
De la mèche à l'incendie,
De la braise à nos larmes,
De la cendre à nos âmes.

Les états qui condamnent,
Nos sanglots qui se meurent,
L'écrou qui nous damne,
Nos amours qui se pleurent...


https://twitter.com/dupontaignan/status/1130578473439965184
quelle sombre merde
@Suzie

Et pour contrôler la connerie?
T'inquiètes elle passera toujours la frontière...

"J’ai parlé tout à l’heure de danger. Or ce qui me paraît devoir le mieux réaliser à la scène cette idée de danger est l’imprévu objectif, l’imprévu non dans les situations mais dans les choses, le passage intempestif, brusque, d’une image pensée à une image vraie ; et par exemple qu’un homme qui blasphème voie se matérialiser brusquement devant lui en traits réels l’image de son blasphème (à condition toutefois, ajouterai-je, que cette image ne soit pas entièrement gratuite, qu’elle donne naissance à son tour à d’autres images de la même veine spirituelle, etc.).

Un autre exemple serait l’apparition d’un Être inventé, fait de bois et d’étoffe, créé de toutes pièces, ne répondant à rien, et cependant inquiétant par nature, capable de réintroduire sur la scène un petit souffle de cette grande peur métaphysique qui est à la base de tout le théâtre ancien.

Les Balinais avec leur dragon inventé, comme tous les Orientaux, n’ont pas perdu le sens de cette peur mystérieuse dont ils savent qu’elle est un des éléments les plus agissants (et d’ailleurs essentiel) du théâtre, quand on le remet à son véritable plan.

C’est que la vraie poésie, qu’on la veuille ou non, est métaphysique et c’est même, dirai-je, sa portée métaphysique, son degré d’efficacité métaphysique qui en fait tout le véritable prix."

Extrait du théâtre et son double
lo
Merci pour l'extrait ça donne envie d'approfondir son œuvre.

J' essaye de me remplir, d'éclats de mélodies,de rires,de mots, d'abstractions toujours plus poétiques,de parfums où s'évapore l'amour que le temps fait passer...
Mais la passion ne se comte pas,elle t'absorbe ,elle te prend,te secoue et te laisse étourdi par le miel d'un baiser.
Elle te déchire aussi mais tu vis.
Je suis vide de solitude ,de sens,un amas de bon sentiment qui pourri .
Je suis un trou ,une absurdité humaine autant que ces chiffres qui nous gouvernent....


Magnifique, pleins de sentiments, de sincérité, de douleur.
C'est vraiment poignant, ça saisit à l'intérieur, et les mots sont d'une très belle musicalité.

Merci beaucoup

J' essaye de me remplir, d'éclats de mélodies,de rires,de mots, d'abstractions toujours plus poétiques,de parfums où s'évapore l'amour que le temps fait passer...
Mais la passion ne se comte pas,elle t'absorbe ,elle te prend,te secoue et te laisse étourdi par le miel d'un baiser.
Elle te déchire aussi mais tu vis.
Je suis vide de solitude ,de sens,un amas de bon sentiment qui pourri .
Je suis un trou ,une absurdité humaine autant que ces chiffres qui nous gouvernent....

Au dernier repas,l'enfant prodigue,
Au sommet ,l'esclavage moderne,
D'une éducation qu'on endigue.
La caméra, l'horreur qu'on discerne.
Le suicide qui se meurt lentement,
Un rayon d'une chaleur caressant,
Étouffe les sanglots éperdus,
Le vide désespérément
Au gouffre du néant,
Les chiffres nous ont perdu,
Les stats suspendues
À Damoclès fendu.
L'homme ne vaut rien,
Un dimanche de l'or,
La ruée vers l'illégalité.
L'homme ne vaut rien,
Des paillettes encore
À notre humanité...
On ira cueillir des rêves,
On ira cueillir du blé,
Il en faut pour nos sociétés,
C'est un peu sa sève,
C'est un peu son sang,
Son adn dans nos tourments.

Le résultat est le même

https://twitter.com/JLMelenchon/status/1129095894538817541
Ah et sache que pour Ruffin, c'est comme si tu votais Macron
@Suzie

Il est regrettable qu'on nous fasse une fois de plus la leçon sur l'abstention car si on l'a prenait en compte on n'en serait pas là aujourd'hui avec une montée du fascisme en tout genre....
Alors montrer sa lune devient presque un acte poétique...😉.

Entre l'éclat d'un soleil au parfum de pluie,
Et les fragments de lune qui confient,à nos corps irradient.
Des poussières éparses à mes yeux,
D'une étoile planant entre nous deux...
Et on soufflera des souffles toujours à bout,
Comme le dernier ,impatient de survivre à ton cou.

Et dire qu'il va falloir aller voter,est ce que montrer son cul ça compte?...
Perso ce jour là j'ai aqua poney
@Suzie

Effectivement c'est plus distingué...

Et dire qu'il va falloir aller voter,est ce que montrer son cul ça compte?...

Oui, s'il est aussi beau que ce que tu écris

C'est gentil pour le soutien ...😂mais il est aussi dégueulasse que nos partis politiques.

Et dire qu'il va falloir aller voter,est ce que montrer son cul ça compte?...

Tenebrae







Dans l’eau de javel des rêves morts-nés,
Des truites empoisonnées nageaient comme des soupirs,
Tenu à la portée, le la mineur esquivait sa plainte sur un papier de cendre,
Sous la touffeur joufflue d’une nuit d’Eternité.

Les écorces noires des arbres des ténèbres,
Comme des épidermes calcinées et meurtries,
Présentaient leurs oraisons damnées,
Au lucioles du vent que déchiraient les rideaux opaques.

Le poète ressuscité errait dans un linceul poisseux,
Comme un clochard céleste en quête de sa Lumière,
Les cloches criardes déchiraient la Nuit des Temps,
Sur le solfège incompréhensible du mystère glacé.

Il n’est plus temps de voir la pluie rejoindre l’étang,
Les temps ont rendu leur calice de larmes gelées,
Je tousse trois fois du sang bénit,
Vert comme les larves, grand comme les mers,
Et ma barque désarçonné par le glas,
N’est plus qu’un piloti à la dérive.




Luminare




Comme un séraphin de plume et d’éther,
Je rejoins les sphères d’une autre réalité,
Mes amas d’élan se cristallisent dans les bouquets de la lumière,
Et sur l’arche des nuages je tisse des lanternes de Sourire.

Les nébuleuses diurnes me coiffent de nimbes célestes,
Mes habits sont aussi blancs que la neige de Décembre,
Je peux fermer les yeux et sentir l'Infini,
J’ai rendu corps pour accoucher de mon âme indéfinie

Qu’ils m’assassinent avec leur enclumes factices,
Je ne suis plus de ce monde de chair et de vide,
Le néant m’abandonne pour me hausser au langage véritable,
Où les oiseaux sont les princes et les poètes leurs apôtres.



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Comment rester insensible à ces vers... magnifique.