S'il en est qu'un à compter mes battements,
Ils en sont des milliers à vous aimez,
Vos sourires en sont l'écrin des océans,
ces profondeurs sont le miroir des pupilles à donner,
Des frissons à ma peau se dressant,
Comme le drapeau au sommet se hissant...
Il ne reste à mes mains que des marées de sel,
Une plage à vous contez ce qu'elle ruisselle...



Il est des trésors qui s'enterrent puis d'autres qui se déterrent à un jardin, à ce jardin,celui qui nous fait dominer les cimes ,les plus hautes,les plus grandes,celles qui nous font grandir...
On doit être des fleurs ou même des arbres , à nous faire pousser dans vos jardins,un baiser et on éclot ...un au revoir et on meurt enraciné à notre destin....

L'écume de nos nuits
À nos étreintes inaffranchies
Perle le désir imprimé à la peau.
La fleur s'abreuve à mes maux.
Écarlates à la sueur de nos batailles.
Puisqu'il en est ainsi à vos murailles,
Toujours se battre, même pour s'aimer,
Sentir ton cœur sur mon âme,
Et l'effleurer et m'irradier,
Tes caresses seront la flamme...

Le bruit des armes claque
Dans le vide immense,
D'une nuit trop profonde,
L'éclair vient d'un feu qui braque,
Puis un trou qui danse
Dans la chair immonde ....

L'allumette craque,mes nerfs aussi,
Le feu te traque, mon corps oublie.
Tu te dénudes au cœur de la lune,
Je n' élude l'horreur de la thune....

De la mort des pensées des résistances neurones, des restes de fêtes, d’alcool, la vrille des ivresses, les impostures des corps éthérés, éméchés, les brises des vapeurs d’éthanol.

T'en fais quoi des idéaux et des idées lancés hautes ?

Des marées basses en mer céleste.


D'quoi s'faire part belle des lettres imaginaires.

Sortir des couches, dépecer son âme et l'accouder aux comptoirs des solstices improvisés. toujours l'printemps ou l'été, le moral des automne et l'air glacial des hivers domiciliés sans armature.

On emmerde la poésie et ses formes établies, comme les Etats et ses putréfactions irraisonnées.
On s'emmerde dans les verres c'est le flot des ritournelles.
On s'amenuise dans nos vers c'est l'îlot des rêves.


J'aime beaucoup ....

Au venin des larmes
Qui nous bercent aux sanglots,
D'une amertume douce,
D'une passion qui incarne,
Nos sentiments longs, ces flots,
Qui perlent à nos trousses.
Puis à l'iris vient la sécheresse
Et on doute qu'elle n'est jamais existée.
Il n'y a pas de grande tristesse ,
À ceux qui se sont déversés,
Qui se sont un peu froissés.
Mais en la poésie son âme à peine voilée,
Voici ces nuances troublées.
On l'appelle toujours mieux le cœur mouillé.
Se devine alors la page et son écrit,
Ma fiancée la mélancolie.

J'ai ton mal en moi,
J'ai ce don en toi,
Nos accords mêlés,
Entre nos corps glissés....