D'octobre froissé,
À des pensées,
Hérésie saisonnière,
Que dis je, suicidaire...
La guerre, ouais ,la guerre
Et ses crimes incendiaires...
Ton plastique et des nerfs.
Cela te bouscule,cela tourne...
En tes enzymes, coule la fièvre,
En tes molécules enfournent,
Des esprits,des qui font la sève...
En un soleil planant,
Plantant ses griffes au cœur,
Une lueur féline à la douleur,
un arbre plongeant
À la lumière du tranchant,
Qui ravive la plaie,
Qui ravive la plaie...

Dans les sinuosités
Des veines,
Toujours plus abandonnés
À des sirènes,
Sonnant des serpents,
Des serments,
Du sang à l'envers
Des corps suspendus,
Au fil des vers,
Peines étendues.
Ils planent aux océans,
Mouettes et pélicans,
Au fil des écritures
Sacrent nos déchirures.
Tes bateaux,tes ivresses,
Se font l'écho de la tristesse.
Dans mes veines coule ta peau ,
La mélancolie fuit à ses mots...

Je bois,je vole,je crève...
Le flacon ivre à mes lèvres,
La liqueur se délecte,
De mon cœur en miettes.
À ces battements d'ailes,
Je dérive d'un sombre ciel,
Traçant de son velour ma peine,
Cisaillant l'ombre de mes veines.
Je bois,je vole,je crève....
Le flacon ivre à mes lèvres.


Quand la neige tombe,
Quand la neige tombe...
Quand tes lettres mortes,
Quand tes lettres mortes...
Je tombe à ta porte,
Je tombe au combat...
La neige m'emporte
Au fil de son glas.
Puis ces mots qui m'ont perdu,
Puis mes flots qui ont rompu
Les estuaires et les ports,
Mes barques pleurent encore.
Elles font des salines
Les mains si douces.
Elles font des divines
Les cœurs éclaboussent.
Quand la neige tombe,
Quand la neige tombe...
Elle dévale mon corps,
Elle coule sur moi.
Mes larmes sans effort,
Se souviennent de toi...

Le prix des choses ne valent rien car c'est le consommateur qui fixe le prix en achetant.
Le consommateur n'a aucune réalité des choses qu'ils ne possèdent pas.
Le consommateur est con et n'a aucune valeur, à part peut être celui de son putain pouvoir d'achat...

Des ruisseaux à ma plaine,des cratères qui s'emmêlent...
Des pluies, qu'elles viennent me tarir de torrents fertiles ...
Je pousse mon amour,je pousse ,je réclame ta terre ,et fleurir des mots ,et des graines qui germent à tes respirations .
Dans la brume toujours des aurores comme des miroirs,la pénombre te sacre au reflet des ombres,la brume c'est l'aléatoire aux devants des demain.
C'est un trésor au fond d'un wagon de peine ,qui roulant, chasse l'horizon à grands coups d'oubli.
Puisque la plaine est un désert où l'on creuse nos mémoires,mais qui,par un orage ,vient éclabousser nos vies.


<3
ta prose, en cette nuit, fait écho à mon brouillard intérieur. Marrant comme les mots font acte de transcendance.

Je suis ravi que cela te fasse écho...

Des ruisseaux à ma plaine,des cratères qui s'emmêlent...
Des pluies, qu'elles viennent me tarir de torrents fertiles ...
Je pousse mon amour,je pousse ,je réclame ta terre ,et fleurir des mots ,et des graines qui germent à tes respirations .
Dans la brume toujours des aurores comme des miroirs,la pénombre te sacre au reflet des ombres,la brume c'est l'aléatoire aux devants des demain.
C'est un trésor au fond d'un wagon de peine ,qui roulant, chasse l'horizon à grands coups d'oubli.
Puisque la plaine est un désert où l'on creuse nos mémoires,mais qui,par un orage ,vient éclabousser nos vies.

La fin de nos éclats,
La fin ...tu comprendras.
La fin en sa chaleur,
Qui inhume mon cœur.

La faim de nos amours,
La faim ...et son velour.
La faim en ses odeurs,
Qui transpire ma lueur.

La main à se tendre,
La main à s'en fendre.
La main tonne des voluptés,
Du palpable à l'abstrait...

Et demain viendra courir,
Et demain pour s'y tenir.
Quand demain à ton ruisseau,
Ta lumière s'y reposer à mes flots...

Tout allait à priori bien avec M. Celui qui a été la lorsque j'étais plus bas que terre, qui m'a soutenue, qui avait ce regard si différent sur moi. Je l'ai aimé à la folie...
Qu'est ce qu'il s'est passé au juste ? Le couple ? La routine ? Le temps qui passe ? Les gens qui changent ? Quoi putain ?
C'est venu petit à petit, insidieusement, un petit rien. On n'y prête pas attention au début, on se dit que ça passera. Puis ça passe pas.
Ça grandit, grossit, enfle, et ça prends de plus en plus de place. C'est quoi qui cloche, bordel ?
"Le couple, c'est des hauts et des bas". Ouais, OK. Mais quand est ce qu'on sait que c'est trop bas ?

Et puis ya lui. Le pote à la compote, ce binôme.
Et puis ya eu cet instant. Celui qui, lorsque j'y repense, me noue le bide. La nuit tomba, et la boîte de pandore s'ouvrit. Aller direct pour la vallée des remises en questions et des doutes.
Chimère ? Probable. Exotisme ? Sans doute.
Mais on fait quoi maintenant ? On continue comme si de rien n'était ? Impossible. C'est comme si quelque chose s'était ouvert, que j'arrive pas à refermer. Peut être que je ne le veux pas non plus. C'est sûrement ça. J'ai pas envie de suturer la plaie, parce qu'elle me fait du bien, parce qu'elle me fait entrevoir ces couleurs vives, le rouge sang, luisant. La passion, l'étincelle de vie et la beauté des choses. Voir le sang circuler, cet élan de vie, d'énergie qu'il y a entre nous, et en nous. (Amen)
Et si c'était qu'un film ? Un fake, un gros maquillage de scène, tellement bien fait qu'on s'y tromperai ? Qu'à la fin, on nettoie tout à grand coup de jet d'eau et qu'il ne reste que la peau, monotone et unie, si tiède et si banale ?
Pour se rendre compte au final, que c'est toujours pareil. Passion, routine, désillusion.
J'ai pas envie de croire à ça. Je veux être scénariste, actrice et réalisatrice du film. Et qu'il ne s'arrête jamais. Les plaies, les failles et ouvertures seront vraies. Que ça jaillisse de partout, de la vie, du brillant et que ça prenne le bide. Bas les masques. Vous vous êtes crus au carnaval de Venise c'est ça ? Haha. Loupé. "this is real life" Comme dirait l'autre.

J'aime particulièrement cette façon de penser concernant la douleur,cette façon de donner un sens au mal qui nous ronge,cette plaie ouverte qui fait qu'on est en vie,une torture à dépasser comme pour s'élever un peu...merci du partage.

Pays arbitraire

La lumière a été inversée en mes yeux
Je pénètre dans l'univers inclus
En la virtualité des miroirs
Penché aux balcons du temps
J'écoute la chute lente du pollen glacide
Qui tombe des nébuleuses
Je marche dans la beauté stérile des paysages
Je foule les dalles de la vallée des tombeaux
Les rois sont endormis dans le cristal
Maîtres du monde silencieux où s'élaborent les formes
Les somnambules veillent sur le sanctuaire de l'île fermée
Où éclosent les fleurs troubles du sommeil
La rumeur lumineuse des jeunes étoiles me grise
J'ai oublié la pesanteur
Le moi tombe au fond de la mer
Et la nuit éternelle reprend sa vigile

************

La Tribu de la Nuit


Je n’ai plus d’ombre
Je l’ai vendu à la nuit qui prend toute chose
En échange de son secret
La nuit qui n’est rien
Obscurité
Néant
Il n’y a plus de corps plus de contours plus de choses plus de
froid plus de chaleur
Mais les choses de l’esprit sont partout
Elles sont en moi et je les touche
Je suis la nuit je suis les choses
Chacune devenue infinie
Toutes occupant l’espace
Mes doigts de rêve jouent sur les touches de coton de l’orgue
des ténèbres
Je perçois la musique d’une lumière amortie
Qui se prolonge dans les vibrations des volontés tendues dans
l’espace
Je m’isole jusqu’à n’être plus qu’Un
Pour mieux comprendre l’Unité
Pour comprendre Tout
L’aimer de conscience pour tendre à l’existence universelle.


- Stanislas Rodanski


<3
merci pour la découverte, il est canon ce poète.

"Connais-toi ta solitude


Ma main de gloire joue sur les fils de la vierge
La nuit est une grande lyre mélodieuse
Ma musique brûle l’ombrage des arbres mortels
Ma musique brûle d’accord avec l’eau
J’apporte ma flamme au cœur de la glace
Cristal silencieux de ma solitude
Libéré mon ombre mon reflet morts avec les feuillages
Je suis seul
Au bord d’une mer de lait où nagent des poissons fraternels
Mon sang perpétuel connaît sa profondeur
Pour aimer il faut être deux
L’amour est une grande solitude
Étoile de mer la femme est une eau méditative
Prisonnier des places des plaines multiples
J’ai fui en moi le monde
Bel espace restauré grandeur nature
Le monde lieu commun
Lieu humain
Chacun son centre intime égal à l’un à l’autre
Du pareil au même on va on vient
Tels qu’en nous-mêmes en fin de quête
La vérité nous baigne tout nus dans notre nudité rayonnante
Mille fois plus seul de se regarder dans les yeux
Et de s’y retrouver au fond du puits
Puits de science intime
Je suis si vaste d’être seul
Je me croirai multiple
Femme ton corps est une lune rousse
Ta nuit une gelée blanche
Ton corps de tous les jours est un matin
Mais tu es toutes les pluies de la mer
Et pour cela je t’aime
Aimant la nuit."

"Cendre de nuit

Neige de vérité
pure comme l’aimant de fer bleu
Onde de l’aurore qui baigne une plage sainte !
Les temps sont venus où le temps s’oublie

J’ai vécu de la chair des sourires
J’ai bu la lumière que d’autres adorent
Et le sable de ma vie s’est égoutté des régions profondes
Mais au repli de moi-même
d’un creux vierge et ignoré
Sourd un murmure comme d’un lait premier coulant dans les ténèbres
Un murmure d’au-delà comme la grande mer qui habitait mon être d’avant
les époques
Le flot mélodieux de la mort a ouvert mes yeux d’amour"

Superbes que de belles découvertes...

Partir à ta conquête,
Conquérir même tes défaites,
Se défaire de tes sourires
Ferait de moi le pire.

Quand ta peau contre moi,
Explose mon cœur,
Je gravite en éclat,
À tes splendeurs.

Contemplation des astres,
En tes yeux des aurores boréales,
Le soleil en rougit et passe
Pour y apprivoiser mon idéal....

Des outres tombes sortent de ma fièvre,
Les candeurs des brumes dévoilant
Nos chairs par les persiennes illuminées.
Des contres jours à ta peau se lèvent,
Comme des éclipses de culs accrochant
De frivoles censures aux dessous alléchés.

Je te concentre mon amour à tout te donner.
Des corps lourds qui se font des pensées,
Aux algues,la lenteur qui balance les marées
Au grain de ton ventre, à mes doigts parsemés,
Comme un champ , d'une pluie serait fécondé.
Ma mélancolie irriguera tes pores et te fera danser.

La lune, exploratrice des eaux,
Et cambre les rigueurs du temps à son dos.
Craquelante,suave,tes liqueurs me chantent
Des grâces sur nos routes déjà tracées qui hantent.
Des frissons,comme un violon qui s' écorche
À cette corde plus brûlante que ma torche....

Au vent la plume s'échappe,
Elle court, la pluie de hâte,
L'étoffe brûle aux noeuds ,
Le cou serré par l'écharpe,
Le cœur fuit à se battre,
Contempler la chair et ses bleus.

Le coton panse les plaies,
D'une caresse et son lait,
Laideur ou splendeur,
Parfum où l'on meurt,
Des bras où l'on renaît,
Des draps que tu connais...

Quand tu parles,
Quand tu pleures,
Quand tu ris,
Quand ton éloquence,
Quand tes sanglots,
Quand tes éclats,
Je me bats,
Je me débats,
Peut on s'ébattre ?
Quand tu écho,
Quand tu sourdine,
Le grain remonte à ta peau,
D'un frisson qui éclot.
Vient la lumière,
La puissance de la terre,
Le goût de la chair...

Des larmes brillent dans ses yeux,des éclairs aux sourires qui foudroient...
Dans nos apocalypses les pupilles se fondent au soleil noir ,caprices des marées dégueulant ses tourments à ce sable aveuglé d'orages...
Le sel craque la peau en des gouffres brûlant nos enfers , métaux trop précieux pour vos magasins, portes du paradis sur terre...
Des tempêtes aux peupliers ,la croyance guette ,la folie du blé.

Il était une heure ,l'une de ces heures qu'on oublie jamais,qui scelle le printemps ou l'automne dans les cœurs des amants.
Où la bruine aux joues ne provient pas d'un cumulus,mais d'une larme trop lourde et trop noire , percée d'un si grand désespoir,celui qui laisse toujours une trace à l'âme,une cicatrice forgée au feu d'un éclair,et qui brûle et qui luit un soir d'hiver...
Un sentiment donnant du sacré à un quai d'au revoir,un lieu commun à des infinis,comme on communie pour un corps sacrifié sur une croix,la ferveur de nos amours.
Un détail est alors la mélancolie personnifiée,d'un trésor surgissant aux aléas des effluves d'une étoffe ,passante si pressée aux rythmes des temps consommés, d'une mélodie teintant les battements sonores à celui qui sait écouter,et devenant tour à tour des ornements princiers et des déchéances tempetueuses...
Il était une heure où on s'aimait...

Danse ton cœur ,danse sur mes braises,
Tu les allumes à ta bouche que je baise.
Et tanguent nos corps ,des tangos qui meurent,
Aux pas qui chavirent,balbutiant à nos flancs...
Des fleurs de passions qui tamisent nos heures.
Des fruits ,ma douleur,aux creux des courants.
Des écumes dans la nuit font pâlir nos veines,
Qui tracent comme des navires le doute et la peine.
L'orgueil des pensées forme des vagues à l'âme,
La houle s'est déversée aux pluies qui condamnent,
Des perles à nos songes,des diamants fragmentés,
Et pousse mon amour,ma fortune abîmée.
Dans mon cœur,sur tes braises,
Le rocher à ma falaise,
La mèche plantée à la suie,
D'une étincelle qui toujours luit,
À mon repos dans ton Éden,
À ma lumière qu 'on étrenne...
Et chantera mes bateaux,
Ma barque flotte à mes mots.