https://www.rtl.fr/actu/international/etats-unis-il-refuse-de-se-taire-le-juge-le-fait-baillonner-avec-du-scotch-7794337124
Pffff, j'sais même pas quoi dire....
God bless America.
Once again.
Ouais enfin, j'en connais pas beaucoup des gens qui pensent que l'homéopathie soigne les cancers hein
Verser dans la psychose face à la médecine conventionnelle et à tout ce qui est chimique, je trouve ça con. Mais le contraire et ne jurer que par la médecine conventionnelle, aussi. Au lieu de se faire la guéguerre, les médecines alternatives devraient être plus encadrées et toujours mise en collaboration avec la médecine conventionnelle, pour moi elles se complètent. Parce qu'à l'heure actuel, la médecine conventionnelle comporte quand même d'énormes lacunes dont principalement celui de ne guérir/soulager que des symptômes sans prendre en considération l'état global de la santé du client et se révèle inefficace dans tout ce qui est mal être général, somatisation... Tu vas voir un médecin pour ça, il est perdu parce qu'il peut rien prescrire et finit par te donner des conseils bateaux d'hygiène de vie. En même temps, qu'est-ce qu'on peut faire avec des consultations de 20 min ?
En fait c'est juste une question de bon sens et attention... d'équilibre. Dingue !
J'espère vraiment que notre société va évoluer vers une médecine intégrative (et ça commence à être un peu le cas j'ai l'impression), pour moi c'est la solution. C'est mettre en opposition ces deux types de médecine qui est dangereuse.
Exactement : ne pas les’ mettre en opposition mais les mettre chacune à la place qui leur revient. Ainsi, l’hypnotherapie est utilisée dans certains blocs pour certaines interventions. 16 CHU proposent des consultations en médecines complémentaires (source : SV1168) à savoir différentes techniques de manipulation du corps, hypnose relaxation et même acupuncture. Les sciences médicales n’excluent donc pas A PRIORI des pratiques alternatives.
Pour l’homeopathie, nous disposons maintenant de preuves scientifiques sur sa seule action: l effet placebo. Il s’agit donc d’une analyse À POSTERIORI, pas d’un jugement de valeur. Cela ne veut pas dire que c’est inefficace, juste que c’est efficace (parfois et pour des choses bénignes) si on y croit. Donc comme le bisou magique !...que je ne vais pas arrêter d’administrer pour les petits bobos..... parce que ça marche!
Pour des infos plus précises sur l’homéopathie: aller sur le Facebook de ´vie de carabin’ et regarder la bd animée ´harry potter au pays de Candy’(dsl j’ai pas réussi à mettre le lien)
Avoir conscience de ses privilèges c'est avoir honte? Ah ok.
Le pire c'est que tu te rends pas compte j'ai vu en plus des noms passer (Tarik ramadan !! Lallab,!! sérieusement ?!!) mais justement grâce à votre propension à culpabiliser c'est devenu un jeu pour '' nous'' des que quelque chose ne plaît pas, et hop on glisse un petit sale raciste et vous bégayez !
Je vais te le dire moi fille d' Islam : Non tous les enfants de l'Islam ne sont pas des anges.
Non quelqu'un comme la voilée de l'unef ça nous aide pas.
Non le féminisme ne peut pas être aussi musulman! Et ouais ça t'en bouche un coin ça... Putain vous êtes aveugles.. Vous êtes une partie du problème !! Ouvrez les yeux ! Pendant que les femmes du monde entier veulent se débarrasser du voile vous vous battez pour le burkini ou l'autre à la tête de l'unef. VOUS NOUS METTEZ JUSTE DES BATONS DANS LES ROUES !!
Les gens comme toi sont complètement aveugles c'est incroyable...
Pour rebondir sur les propos de Menton relevé, une BD facile à lire et instructive sur la place des femmes -et des hommes- en Iran :
Love story à l'iranienne, de Jane Deuxard et Deloupy
Le principe : Jane Deuxard (couple de journalistes travaillant sous pseudo), rencontrent des jeunes iraniens et iraniennes pour connaître comment ils peuvent (ou pas) vivre librement (ou pas) leur amour. Prix France Info 2017
Pas de vision manichéenne ni axe du mal, ni du bien, dans ce récit. Des histoires d'êtres humains, aussi multiples qu'est l'humanité. Plombante. A l'image de la dernière phrase :
"Les jeunes ont la vie rude en Iran. Les gens qui le comprennent sont tristes et déprimés. Ceux qui sont heureux sont aveugles."
euh j'ai pas suivi là? c'est quoi le blème lol
Bonjour Solstice. Les posts de Flush et Rosenrot font référence à un débat sur l'identité de genres et le fait que ce topic ne propose qu'une alternative, fille ou garçon. Cela n'a rien à voir avec ta présentation.
Les vieux fourneaux 4. Toujours aussi désopilant et pertinent. Mais C'EST PAS PERMIS DE FINIR UN TOME DE CETTE FAÇON ! Pour ceux qui en ont déjà lu, là c'est l'épisode dont la fin appelle le plus une suite, donc si vous voulez pas être trop frustrés, attendez que le 5 sorte (il est pas encore prévu )
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager un des passages qui m'a le plus fait rire
..... en contrepoint :
Au fil de l'eau, Juan Diaz Canales
Une bande de papys retraités se livrent à des petits trafics histoire d'arrondir leurs fins de mois, et éventuellement d'avoir de quoi les jouer aux cartes.
L'un deux est retrouvé assassiné. En toute logique, cela semble lié à leurs petites histoires. C'est ce que le dessin noir et blanc, nerveux et dépourvu de contraste du scénariste de BLACKSAD nous amène à croire.
C'est sur cette piste policière que va nous entraîner le fils de l'un de ces papys, médecin légiste au bord de la retraite, tandis que le petit-fils dudit papy, travailleur social, va suivre la piste des oubliés de la croissance.
Et s'il y avait une autre explication ? Et si, pour comprendre les motivations du tueur, il fallait accepter de se pencher sur l'après-vie ?
Car il s'agit bien d'un polar philosophique sur le passage qu'expérimentent trois générations d'hommes : le devenir père, le devenir retraité, le devenir mort.
Si Les Vieux Fourneaux déclinaient un « Carpe diem ! » rigolard, ce récit propose une variation du « A quoi bon ? »
Un récit prenant qui se finit sur une case-page blanche où chacun est libre d'écrire sa propre histoire. Car finalement le « à quoi bon » n'exclue pas le « et puis zut, j'y vais ! »
ça fait mal à dire mais c est réussi..
Excuse-moi mais qu'entends-tu par "réussi" ? Est-ce d'avoir repéré et singé les mimiques, attitudes et manies musicales de Saez ? (parce que oui, il y en a). Dans ce cas, oui. Bien qu'à mon goût cela manque dramatiquement de bateaux, d'écumes, de Rose et de Lilas, mais bon, sûrement qu'il fallait faire des choix.
Néanmoins, tout cela me semble manquer soit de subtilités (c'est l'amour des défauts pour la personne que l'on parodie qui fait que c'est sympa), voire de poésie. Mais bon, ce n'est que mon avis.
http://www.lepoint.fr/politique/affaire-benalla-la-face-cachee-du-pouvoir-absolu-de-macron-24-07-2018-2238569_20.php
"Puisse cette crise renforcer le rôle indispensable du Parlement en levant désormais les obstacles à l'audition du principal intéressé : Emmanuel Macron », écrit Sébastien Crepel dans L'Humanité."
Si seulement c'était vrai. Mais j'en doute. Il est grand temps que l'on se questionne sur le régime présidentiel et que l'on renforce les pouvoirs des DEUX chambres parlementaires en rendant à chacune leurs pouvoirs législatifs initiaux et modifiant les modalités d'accession à ces fonctions afin qu'elles soient davantage représentatives de la nation. Mais ce n'est pas le projet de réforme de Manu, alors...
https://twitter.com/nortonlolimut/status/1021768133781213185
Attention : doit-on relayer des propos anonymes ? Qui a dit ces propos ? Pourquoi cet individu refuse-t-il de donner son identité ? Ces propos ont-ils réellement été énoncés ? C'est tellement facile d'imaginer une citation pour étayer son propos. Alors méfions-nous de ceux qui veulent caresser le peuple dans le bon sens du poil.
Moi j'dis qu'il y a harcèlement et frotting forcé !!!!
#NOTALLHEDGEHOG
)
https://youtu.be/GcNDGHv9Teo
J'aime bien Tryo mais, si l'on retire la dimension subversive qu'y apporte le clip, ce titre me fait quand même un peu trop penser à un succédané allégé de celui-là :
https://www.dailymotion.com/video/x375vx
Au cinq Rues Lima – Mario Vargas Llosa
Le héros discret – Mario Vargas Llosa
Paludes – André Gide
Lettres à un jeune poète – Rainer- Maria Rilke
Les Cavaliers – Joseph Kessel
ben ils sont tous bien, Paludes est assez décalé, il doit y avoir tellement de relecture de ce livre.
Le livre de Kessel lui, est à couper le souffle, c'est magnifique. On y sent la fascination de l'auteur pour ce pays et ses traditions. Les personnages y sont remarquablement décrits dans ce qu'ils ont de noble mais aussi pour leur orgueil démesuré. Dépaysement assuré.
Et comme d'habitude une petite citation pour exprimer avec beaucoup de poésie, la nécessité d'apprendre les langues (forcément ça me parle et c'est tellement plus joli que le "traduction, trahison")
Il faut aux mots, pour qu’ils prennent leur vol, la langue qui a été leur nid. Dans une autre, ils perdent leurs ailes.
J'abonde pour Kessel ! J'aurais du mal à en choisir un.
Gide j'ai tenté sur la Symphonie pastorale et ça ne m'a pas touchée. J'ai cru qu'il avait anticipé le gâchis de City Lights en y greffant du Paul Claudel. Paludes je ne connais pas ; je vais essayer.
Pour Toi, nôtre petit Roi gamin des petits peuples de France... que la merde et la mort, la misère a épargner... à ton bon souvenir... un basic... que dis-je, notre bible, une vraie-elle... concrète-elle...
C’est l’histoire de la rencontre d’une « grande personne » avec l’enfant qui l’habite, figuré par un petit prince. Venu d’un astéroïde, celui-ci a laissé là « sa rose ». Avant de visiter La Terre, il a connu d’autres planètes dont les habitants, tous des « grandes personnes », incarnent les défauts des hommes. Lorsqu’un renard lui apprend que l’essentiel est invisible pour les yeux et que l’on est responsable pour toujours de ce qu’on a apprivoisé, Le Petit Prince repart retrouver sa Rose... pas une momie...
Le Petit Prince
Livre d'Antoine de Saint-Exupéry
Lire c'est bien, comprendre c'est mieux.
Lui, il a tout compris...
Mes salutations à ta nouvelle piscine et futur compagnon. Et, retraite toute républicaine. Salvatrice. Surtout si jeune. Tout sera encore - possible! putain c'est magique! paye ta coupe au con pour les beaufs! sa paye bien le vent! la poussière!
Il est où ton jardin à Toi ?
Elles sont où tes fleurs ? Il est où ton jardin ?
... à Versailles et ou au Front National ? Au CAC 40 surement... tous pareilles... Vendu!
Je suis sûre que le petit Manu a lu Le petit prince. Mais sans doute les étoiles dans ses yeux allaient vers les chiffres de vente.
Ceci dit, j'aime bien ton image de bible tant il est vrai que c'est un livre que l'on croit connaître et que l'on redécouvre à chaque lecture, qui résonne différemment à chaque étape de la vie. Un grand livre.
Donc, pour qu'un individu ne fabrique pas du tout de testostérone, il faudrait que non seulement ses testicules soient détruits/inopérants et qu'en plus ses surrénales soient aussi détruites/inopérantes. A ce niveau là de pas-d'bol, c'est vraiment un mauvais karma.
C'est ça, et ça existe
Il n'y a pas masses de cas en France ou dans le monde (genre moins de 100 en France), mais ces personnes existent,
Ca peut être soit génétique, soit dû à un traumatisme physique.
Bref, nous ne sommes pas là pour parler de sexe mais de genres
pas sure d'être d'accord avec ça, les spécialistes dans tous les corps de métier ont leur"jargon" pour communiquer sur des spécificité de leur métier. Alors certes, si on veut creuser on peut adopter le vocabulaire spécifique mais quand je parle à mon mécanicien, mon docteur ou aux techniciens informatiques je simplifie forcément parce que je n'ai pas tout leur vocabulaire. Ceci étant dit, le genre ça devrait être moins spécifique comme vocab, et c'est pour cela que j'ai parlé de grammaire.
Je comprends, mais il faut justement se mettre à la place du spécialiste. Pour ma part, au travail, lorsque je dois expliquer quelques choses, je n'utilise pas mon jargon. Donc soit je la fais simple en disant "ça ne marche pas, voilà ce qui faut faire pour que ça fonctionne", soit on prend 5 minutes, on se pose, et toujours avec des mots en dehors de mon jargon, je leur explique pourquoi ça n'a pas fonctionné, d'où vient la source du problème, ce qu'on va mettre en place pour le résoudre, et pour la prochaine fois, ce qu'on va faire pour que ça n'arrive plus. Et ça, cette explication est plus longue, elle prend plus de temps à être expliquée. Mais je préfère prendre le temps et expliquer plutôt que de simplifier et en plus laisser l'autre personne dans le flou ou l'inconnu.
Et j'avoue que quand la personne d'entretien vient et me dit de dire à mon proprio "alors vous lui direz que c'est le joint de la valve d'arrivée d'eau de la colonne verticale qui a un souci, donc il n'aura pas à utiliser sa mutuelle", honnêtement, mon proprio n'a pas compris de ce dont il parlait, c'était d'un truc qui faisait partie de la partie commune et que c'était pour cette raison là qu'il n'aurait rien à payer. Mais le spécialiste n'a pas pris le temps (par manque de temps, je sais) de pouvoir décortiquer et tout expliquer de A à Z.
Je pense que l'idée de genres est quelque chose de plus psychologique, donc on pourrait dire que ça devrait faire partie (peut-être) du jargon des psychologues et psychiatres. Ou du moins, les personnes qui écoutent et aident les personnes à se sentir mieux.
Peut-on en français adopter un pronom neutre qui ne foute pas le bazar dans toutes nos règles de grammaire et qui permettrait aux non-binaires une visibilité? et aux nuls en grammaire de suivre?
Bon, je crache encore un peu sur l'Etat et m'en excuse '
Mais du coup, des pronoms neutres sont proposés en France, mais uniquement par les personnes qui se sentent concernées. En Suède, ils l'ont mis en place et c'est cool, mais ça veut dire que le gouvernement actuellement en place et leur éducation nationale était d'accord pour ça. Aujourd'hui en France, ce n'est pas du tout remarqué par l'Etat... Mais oui, pour répondre à ta question, ça existe. Souvent c'est "yel" (ou irel), mais ce n'est qu'officieux, pas officiel, pour ça, il faudrait que les gens qui nous dirigent s'y intéressent
Pour la partie où je dis "pendant quelques siècles, je minimalise, je parle des 25 derniers siècles '
Mais même déjà un peu avant, on voyait certaines discriminations beaucoup moins fortes, et d'autres tout autant voire plus. Mais c'est probablement parce qu'il y avait un petit peu moins d'humains avant. Du coup en effet, mon point est infondé.
Et pour le reste, je suis totalement d'accord avec toi
C'est plus intéressant de débattre avec des personnes qui pensent différemment, ou même qui sont contre tels ou tels "genres" de personnes (genre est maladroit ici, vu qu'on parle du genre).
Mon poste est déjà beaucoup trop long, je m'arrête là
A bientot (peut-être)
EWI : "Mais je préfère prendre le temps et expliquer plutôt que de simplifier et en plus laisser l'autre personne dans le flou ou l'inconnu."
Je suis d'accord, et donc, soyons cohérent, et comme personne ne m'a donné ses sources, j'ai été creuser un peu plus. Les vacances ça sert aussi à se cultiver, surtout lorsqu'on n'a pas sa carte au club passionnant du "I love the bioch".
Donc il en ressort que :
1. 0 oestrogènes + que de la testostérone : c'est possible (source : orphanet) ; en fait le souci, c'est qu'il y a délétion du gène qui fabrique une certaine protéine, l'aromatase, qui change la testostérone en oestrogène, et ça au stade fœtal. Dans nos contrées, c'est assez facile à diagnostiquer car les analyses régulières de la mère montrent qu'il n'y a pas l'élévation normale de son taux d'oestrogènes à elle. 11 cas répertoriés en France
2. 0 oestrogènes + 0 testostérone : c'est possible (source : Genetics Home Reference, de la US National Library of Medecine) ; ici, il y a délétion du gène censé fabriquer 2 protéines (voir le schéma ci-dessous), la 3Beta hydroxystéroïde deshydrogénase ET la Delta 4-5 Isomérase nécessaires pour transformer l'androsténédione en testostérone. L'androsténédione peut relayer plus sommairement certaines fonctions de la testostérone mais pas toutes, notamment, il n'y a pas de voie "de délestage" pour assurer l'aromatisation nécessaire à la production de l'oestradiol. Donc : 0 testostérone, 0 oestrogènes. 60 cas répertoriés aux USA.
3. Que des oestrogènes + 0 testostérone. Sauf dérivation possible sur l'androsténédione inconnue par moi, non. Voir le schéma.
J'ai mis le schéma en image et pas en miniature parce que c'est déjà pas hyper facile à lire. Bonne lecture.
Du coup les personnes intersexes qui ne produisent pas d'hormones, elles vont où?
.
Attention ce n'est pas tout à fait exact. Tous les êtres humains produisent des hormones. Elles ne servent pas toutes à la reproduction (insuline, par exemple), et les hormones dites sexuelles ont d'autres fonctions. Les oestrogènes par exemple intervient dans la protection du système nerveux de tous les êtres humains.
Maintenant certains individus peuvent présenter une maladie génétique qui, par exemple, leur interdit de répondre à la testostérone (syndrome d'insensibilité aux androgènes), c'est à dire qu'ils produisent de la testostérone mais, ou il n'y a pas de récepteurs pour qu'elle s'exprime, ou ces récepteurs ne sont pas fonctionnels. Cet individu aura un génotype XY, aura un aspect physique féminin extrêmement développé (poitrine, hanches, pas de poil, etc) (y'a un épisode de Dr House qui en parlait), mais des symptômes tels que absence de règles car absence d'utérus et présence de testicules atrophiques dans la cavité abdominale avec risque de cancérisation (un testicule au chaud est un testicule en danger !)
Voilà, voilà.
"Blast" - Manu Larcenet
Polza Mancini homme obèse (ça a son importance) de 38 ans est interrogé par la police suite au meurtre de Carole Oudinot.
Il va raconter son histoire déroutante aux policiers.
C'est follement bien écrit, c'est carrément dérangeant jusqu'à ce qu'il explique, "le blast" ... ça m'a bouleversé. C'est aussi super bien composé (comme d'hab' avec Larcenet). Un coup de poing dans la gueule cette série ! (qui tient en 4 tomes).
à lire.
« Polza Mancini, un colosse de 38 ans qui pèse 150 kilos est en garde à vue. Il est suspecté d'avoir agressé mortellement une jeune fille. Les deux flics qui l'interrogent mesurent d'emblée la difficulté de recueillir les aveux de cet homme qui a décidé d'errer seul et sombrer dans la déchéance après la mort de son père. Car Polza ne parlera qu'à la condition d'être écouté et de pouvoir raconter son histoire. Il veut être compris. Au risque d'un mutisme définitif. C'est ainsi qu'il embarque les deux policiers dans les méandres de son avilissement, qui a pour but de lui faire revivre le fameux blast, cette onde de choc » où le corps ne pèse plus et où l'esprit est ouvert au meilleur comme au pire.
L'intérêt de cette BD ne réside pas dans le fait de savoir s'il a commis ce dont il est soupçonné. Le doute est levé très tôt. Car le récit ne choisit pas le point de vue de la société, mais de celui qui a choisi de vivre à sa marge. Et que celui-ci présente une grave maladie mentale, qu'il commette les pires actions ou qu'il les subisse, le pari est tout de même de l'écouter pour comprendre sa logique, son raisonnement monstrueux.
Mais ce n'est pas Hollywood. Le monstre n'est pas flamboyant dans ce qu'il accomplit. Il ne le fait pas pour paraître. Il doit le faire car cela est intimement lié (cause, conséquence?) au Blast, seul espace de plénitude qui lui est proposé. Même la rédemption attendue avec les aveux ne l'intéresse pas. Ce n'est pas pour cela qu'il parle.
Il veut guider les policiers, le lecteur dans les méandres de sa psyché, écrire l'histoire comme lui l'a vécue ou croit l'avoir vécue, et au fur et à mesure où les événements se succèdent, réécrire le passé afin de les articuler en un tout cohérent vers l'abîme.
C'est donc dans une odyssée aux accents indubitablement autobiographiques de 800 pages (en 4 volumes) dans laquelle nous entraîne Larcenet (Le Retour à la Terre, Le Combat Ordinaire) qui intéressera non seulement les lecteurs de BD mais aussi tout ceux qui s'intéressent de près ou de loin aux âmes déchirées.
Le graphisme de Larcenet (Le Rapport de Brodeck) contribue tant à plomber qu'à illuminer ce récit. Des contrastes de noirs et blancs tantôt charbonneux tantôt extrêmement précis, notamment lorsqu'il s'agit de transcrire la luminescence de havres sauvages, dévoilent comme par accident, des fulgurances de couleurs aux contenus paradoxalement très sombres par les sujets qu'ils honorent.
Un chef d’œuvre pour public averti.