https://twitter.com/MarleneSchiappa/status/1016325154060865536
Je ne sais pas ce qui est le plus drôle: le fait que Macron pense que la France était prête face à #metoo alors que les premiers articles qu'on a pu lire sur le sujet tenaient plutôt du #NotAllmen, ou le fait que ça soit relayé par cette pseudo féministe.
"Le combat pour l’égalité femmes hommes a pu sembler dérisoire dans le passé." Quelle prétention. Comment peut-on être ministre des droits des femmes et balayer d'un revers de la main toutes les batailles qui ont justement permis à cette personne d'avoir le droit d'exprimer son inculture. Pfft. Triste époque qui ignore d'où elle vient.
Je vois pas trop ( ou ne comprend pas ) le rapport avec cette musique.
Non effectivement, cette musique n'a pas de rapport avec ton clip. C'était une réponse à Julien.R concernant une chanson qui pourrait s'appeler "vivre".
Faut bien se rappeler quand même que la non-binarité est ancrée depuis des siècles dans plusieurs cultures (amérindiennes notamment). On laissait l'enfant être non genré puis arrivé en âge de comprendre, l'enfant décidait de son genre ou assumait sa non-binarité. Ne faisons pas comme si c'était nouveau.
Ci-après un article (en anglais) sur la place des personnes "dotées de deux esprits" dans les cultures amérindiennes. Attention cependant à ne pas idéaliser l'inclusion de ces personnes dans des sociétés "mécaniques" dont le fonctionnement n'a rien à voir avec les sociétés "organiques" telles que la société occidentale contemporaine, pour reprendre Durkheim.
En effet, l'article pointe bien que ces personnes avaient une fonction "à part" :
- soit spirituelle (elles étaient "plus" que les gens ordinaires, donc tout bien considéré, à part ; or, comme le dit Melissa, il y a des choses peut-être plus importantes que de savoir qui désire qui, car, au pire on s'en fout ; ce qui est pas cool, ce sont les gens qui ne désirent personne, bref),
- soit économique, car considérées comme pouvant faire les travaux des hommes et des femmes, c'était quand même super pratique pour la communauté; la polyvalence-polycompétence avant l'heure en fait....
https://www.theguardian.com/music/2010/oct/11/two-spirit-people-north-america
Le clip est super, il fait très "youtube tendance", il devrait bien fonctionner en nombre de visionnages.
Beaucoup de choses ont été dites, c'est propre, c'est la prochaine campagne pour la Sécurité routière, c'est de saison, ça colle à un épisode de "Demain nous appartient", il y a côté mélodrame pour nous attendrir et nous rappeler que si on perd sa moitié, il reste "Rien". Mais, parce que y a toujours un mais.
On a déjà parlé du cliché mais surtout Saez c'est pas du Obispo ou du Calogero, et la chanson ne se prête pas réellement au scénario. On a tous un ressenti personnel sur les paroles mais "A nos amours" me paraît bien loin des images du clip dans le sens où Damien Saez chante un "hymne à l'amour" et à la vie et que donc, pour moi, la chanson est positive même sur un fond de mélancolie (comme souvent chez lui d'ailleurs).
L'amour est ce qui fait l'humain, le traverse à chaque instant tout au long de sa vie, la chanson est l'inverse de la fin du clip, elle est extrêmement encourageante et donne envie de continuer. La chanson aurait pu s'appeler "Vivre" mais bon ce serait assez mauvais comme titre.
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Pas du tout .....
https://www.youtube.com/watch?v=WG7mYtP3ac4
Je te trouve injuste. Pour doser le volume d'eau à ajouter au malt pour brasser de la bière, les nains sont hautement compétentsOn devrait toujours avoir un Nain de la Moria sous la main, c'est fort pratique
Perso, si tu comptes sur Thorin FILS DE THRÁIN FILS DE THROOOOORRRR, ROI SOUS LA MONTAGNE pour prendre des décisions intelligentes comme doser un volume d’eau, ben t’es pas sortie des Monts Brumeux. moi je fais plus confiance à la médecine elfique
Certes. Je m'incline.
A partir du moment où tu mélanges de l'argile et de l'eau, tu as une cohésion (parole de géologue/géotechnicienne ). Le temps de pose serait plutôt pour moi nécessaire vis-à-vis des charges (ions) présentes dans l'argile. L'argile sèche n'a pas de propriétés, car elle n'est pas chargée. C'est seulement lorsque tu la mélanges avec de l'eau que les réactions se font et qu'elle le devient.
Donc si tu as un temps de pose : tu permets aux réactions de se faire et tu "charges" ton argile -> Propriétés activées!
On devrait toujours avoir un Nain de la Moria sous la main, c'est fort pratique
Perso, si tu comptes sur Thorin FILS DE THRÁIN FILS DE THROOOOORRRR, ROI SOUS LA MONTAGNE pour prendre des décisions intelligentes comme doser un volume d’eau, ben t’es pas sortie des Monts Brumeux. moi je fais plus confiance à la médecine elfique
dans "premier bilan après l'apocalypse" de beigbeder
" ô lecteur vintage, ô bouquiniste de papier, ô survivant des greniers perdus, ô courageux toxicomane accro à la drogue la plus menacée du monde, ô valeureux protecteur des grimoires humides, ô merveilleux autiste littéraire, ô toi qui sauve l'intelligence de l'oubli, ne guéris jamais, et continues de chérir ces tigres de papier friable pendant qu'il est encore temps. (...)Ralentissons le progrès de la bêtise, s'il vous plaît. Encore un instant, Monsieur le bourreau numérique. Laissez-moi finir cette page, s'il vous plaît, lire un dernier chapitre, comme un condamné à mort fumant sa dernière cigarette. (...) Nous entrons mollement dans une apocalypse d'amnésie et de vulgarité. Si j'écris, c'est grâce à ces morceaux de papyrus où se cachait toujours une âme soeur." p. 25
"Le fait même de lire un texte sur papier fait de nous des débris, comme Montag dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, roman de science-fiction qui anticipa en 1953 le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Un monde où les livres de papier étaient interdits et où des pompiers pyromanes étaient payés pour les brûler. Le seul point sur lequel Bradbury, aveuglé par les autodafés des nazis s'est trompé, c'est le feu: les industriels se sont aperçus que le pilon est nettement plus discret que la cheminée. Le reste de sa prédiction est en passe de se réaliser: d'ici à quelques années, les tigres de papiers vont être remplacés par des écrans plats appartenant à trois compagnies américaines (apple, google et amazon), une japonaise (sony) et une française (fnac)"p.11
Voilà un bel ouvrage qui passe aussi par le toucher, le contact tactile, pour se réapproprier le plaisir sensuel du livre-objet.
L'Aimant, Lucas Harari
Un étudiant en architecture se rend en tant que client dans les thermes suisses qui constituent son sujet de thèse. Il se rend compte que la réalité qu'il vit dans ce lieu ne correspond pas à ce qu'il a appris et trouve dans cette incohérence le lien avec la légende d'une montagne dotée de sa propre volonté.
Avant de lire cette BD, prenez le temps de savourer l'objet. L'éditeur a façonné un ouvrage qui est beau à regarder, et qui offre des sensations tactiles rarement proposées grâce à un papier et une impression dignes d'un tirage de tête. Marketing ?
Non.
En fait, s'il n'est pas nécessaire de comprendre l'architecture (au vrai, François Schuitten et Benoît Peeters me laissent indifférente – oups, sacrilège), pour entrer dans ce récit, le dessin, les découpages, les rondeurs fouillies des autochtones contrastant les lignes et angles brisés des thermes font du décor un personnage à part entière, doté de sa propre volonté, que le héros va tenter de mettre à jour. Quatre couleurs noir/bleu/blanc et rouge se partagent l'espace articulé tantôt connu et saturé tantôt inconnu et ouvert sur des vides qui occupent la page.
Cela confère au récit un tempo lent qu'il faut prendre le temps pour savourer le mystère du lieu.
Petit bémol : s'arrêter à la page 145 (le briquet dans le mur ; le retour au réel proposé dans les 3 planches qui suivent sont comme un MonChéri frelaté sur une forêt-noire)
C'est surtout l'extrémisme d'une cause qui peut soit la servir soit la desservir. Et pour adhérer à une cause il faut avoir une forme de sensibilité et d'empathie. Et d'application de celle ci.
Ce que beaucoup de gens n'ont pas, certainement.
Une BD se penche résolument du côté de l'empathie. Pas à coup d'anthropomorphisme pour l'animal qui part à l'abattoir (bien qu'il n'y ait pas besoin d'anthropomorphisme pour comprendre que tuer, ben forcément ça doit faire mal à celui qui est tué), mais en questionnant (entre autres -sont aussi traitées la peur de la différence, le sens de la propriété, etc), le spécisme et la frontière entre l'homme et l'animal.....
Suite à une catastrophe naturelle (tsunami ? chute de météores?), des enfants chimères, mi-humain mi-animal sortent de terre. Majoritairement rejetés par les humains, certains, dont le héros, sont adoptés par des humains et grandissent dans une société qui ne veut pas d'eux. Plus leurs caractéristiques animalières se développent plus se développe leur conscience politique et les actes militants vont crescendo. Mais doivent-ils aller jusqu'à détruire ces humains qui exploitent la planète et tuent des animaux pour s'en nourrir ? Le 2e tome ne répond pas (encore) à la question mais laisse ouverte la réflexion sur le rapport de domination de l'homme sur l'animal.
Ephiphania, Ludovic Debeurme, chez Casterman (un triptyque, le tome 2 vient de sortir)
https://www.youtube.com/watch?v=jqa5kNNaMlc
et une version assez envoûtante, dans un tempo très lent : Véronique Rivière
https://www.youtube.com/watch?v=L2cFO0ESjbY&t=0s&list=PLg9RTRPIx-7xfmYDf_nf-tGg_Wv7iT0wk&index=23