Et tu mattes qui? Debbie, Lula, Marguerite,...?



peut-être qu'ils attendent que tu fasses tout le boulot pour copier-coller
@"Isa"


lol Va savoir!

Les Magnifiques

Ils ont les yeux des funéraires
Toujours prêts à sauter d'un pont
On dirait que toujours misère
Et la tristesse sont leurs prénoms
Ils sont écorchés dans l'écorce
Y a toujours un amour perdu
Gravé au couteau dans la sève
De leurs yeux qui ne comprennent plus
Ils ont les yeux des mortuaires
Et le pas lourd des processions
On dirait que toujours l'enfer
Sera toujours dans leurs chansons
Ils ont les yeux des trop avides
Et puis la force des fragiles
Ils ont le partage cupide
De ceux qui s'y partagent trop
Dans les cafés pour les corbeaux
De l'amour quand ils jouent l'apôtre
Les Magnifiques ils parlent trop
Et même quand ils ont l'air stupide
C'est d'impudeur qu'ils sont beaux
Et de partage qu'ils sont cupides
Quand ils se déversent en sanglots
Les mots sont souvent inutiles
Bien sur qu'ils mentent comme ils respirent
Quand ils se jurent des avenirs
Car ils savent trop bien ce que l'amour ici
Fait à ceux là qui s'aiment
En séparant les corps
Elle leur donne pas la mort
Elle leur reprend la vie

Oui les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Et toi tu leur ressembles
Quand tu dis que tu m'aimes
Tu finiras bientôt
Déchirée par les flots
Qu'y noieront d'ouragans
Dans tes yeux les sanglots

Quand ils s'unissent dessous les cieux
Quand ils se bavent par les yeux
Ils se parlent de ces amours
Qui font faire les tristes chansons
Ils ont des airs de religieux
Quand ils se disent leurs prénoms
Ils se disent qu'ils seront éternels
Et pire encore ils le croient
Qu'ils emporteront dans la tombe
Leur cathédrale sera le monde
Puis ils finiront comme tout le monde
Oui bien seuls à pleurer pour l'autre
Dans le bouillon des déferlantes
Dans le tourbillon des pleurantes
Dans le mourant des amours mortes
Au gré du temps qui nous escorte
Ils se déversent, ils me dégoûtent
Et pourtant putain qu'ils sont beaux
Que même leur bêtise fait bien
Oui qu'elle fait bien sonner les mots
Qu'on dirait les musiques
Que j'ai jamais su faire
Qu'on dirait que Paris
A été fait pour eux

Les Magnifiques sont magnifiques
Quand ils se chantent leurs cantiques
Au Pont des Arts y a des regards
Qui font que la vie semble belle
Mais la vie est cruelle
Et elle bouffera bientôt
Les promesses aux promises
Par dessus le bateau

Oui les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Et toi tu leur ressembles
Quand tu dis que tu m'aimes
Tu finiras bientôt
Déchirée par les flots
Qu'y noieront d'ouragans
Dans tes yeux les sanglots

Les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Ils sont beaux ils sont tristes
Quand ils se jurent le ciel
Alors ne jure rien
Ne dis rien mon amour
Et laissons faire la nuit
Jusqu'au lever du jour

Quand soudain l'un d'entre eux
Décide d'en finir
Car toujours dans la vie
L'un doit partir avant l'autre
Que ce soit par la mort
Ou par la gaieté du cœur
Ou pour aller voir au port
Quelques marins sans cœur
Ou pour mieux dans mon cas
Pour quelques filles de joie
Juste parce que c'est bon
D'être tout seul parfois
Eux ils crucifient l'autre
A qui ils ont juré Bon Dieu
Quand il s'acharne sur son corps
Comme s'acharnerait la mort
Mais il est déjà mort ça y est
Ca y est tu peux partir
A d'autres bras tendus
Aller vendre ton sourire
Les Magnifiques meurent
Comme un sanglot perdu
Au fond des océans
Les corps des disparus

Oui les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Et toi tu leur ressembles
Quand tu dis que tu m'aimes
Tu finiras bientôt
Déchirée par les flots
Qu'y noieront d'ouragans
Dans tes yeux les sanglots

Les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Ils sont beaux ils sont tristes
Quand ils se jurent le ciel
Alors ne jure rien
Ne dis rien mon amour
Et laissons faire la nuit
Jusqu'au lever du jour

fichtre, quelle rapidité !
merci FANOU !
@"Isa"


De rien.

Bah, ouais, je ne sais pas ce qu'ils attendent sur saez.mu!
Le reste viendra petit à petit.

Ami de Liège

Toi mon ami de Liège
Toi fauché par la vie
Par la bêtise humaine
Qui s'étend par ici
Toi mon ami de Liège
Toi petit frère des nuits
Qui chantait mes poèmes
Comme on chante la vie
Toi mon ami parti
Bien trop tôt pour en bas
Ou plutôt pour là-haut
Toi le martyr liégeois
Toi mon ami qui sait
Oui le prix des violences
Le prix des ignorances
Toi mon ami en bas
Passe leur bien le bonjour
A ceux qu'on a perdus
Ceux qui tout comme toi
Sont partis avant l'heure
Et dis toi que bientôt
Nous serons près de toi
Comme un Ave maria
Qui chante alléluia
Pour boire une liégeoise
Ou pour chanter Verdun
Puis pour chanter ce plat pays qui est le tien
Ce pays qui te pleure
Et moi dans ce studio
Oui moi l'humble conteur
Qui chante tes bateaux
Toi mon ami de Liège
De Paris ou Roubaix
Des palais ou des tours
Oui de Saint Petersbourg
J'ai le poing vers le ciel
Comme un combat sans fin
J'ai le poing qui se serre
Pour te prendre la main
Pour te dire que mon cœur
Pour toujours en mémoire
Gardera ta lueur
En éternel espoir
Gardera ta lueur
En éternel espoir

Toi mon ami à Dieu
Puis surtout à la Terre
Nous remettons nos yeux
Pleurant dans ce cimetière
Que les fleurs de décembre
Emportent ton parfum
Qu'elles chantent ton prénom
Aux éternels embruns
Et que s'envole au ciel
Le chant des hirondelles
Qu'elles emportent ton âme
Plus loin que l'éternel
Que s'envole l'éternel
Le chant des hirondelles
Qu'elles emportent ton âme
Bien plus loin que le ciel

Chatillon sur Seine

Je sais ça fait longtemps que je n'ai pas vu tes rives
La rumeur du ruisseau et puis le chant des grives
A Chatillon sur Seine quand on partait Nelly
Comme deux oiseaux chassés qui retrouvent leur nid
Nous marchions tous les deux à pas de loup dans la neige
Tu m'apprenais les mots et le nom des oiseaux
La province était belle nous promenions souffrance
Me voilà revenu sur les terres de l'enfance
Me revient en mémoire aux sanglots de l'hiver
Toi la fille des bateaux, la fille de militaire
De cette époque morte où les gens savaient lire
Oui toi la littéraire qui m'apprit à écrire
Toi qui m'accueillis oui bras ouverts à la table
Toi qui bordas mon lit à me conter des fables
Toi qui je me souviens connaissais la nature
Des fruits des terres toi qui faisais des confitures

Moi j'aurais tant à te dire
Que t'as sauvé ma peau
Toi l'apôtre du cœur
Toi la fille de Rimbaud
Moi j'aurais tant à te dire
Que t'as sauvé ma peau
Oui du cœur toi l'apôtre
De Flaubert et d'Hugo

Je sais ça fait longtemps que je n'ai vu tes rives
Toi qui jouais par cœur comme un sanglot qui dérive
A Chatillon sur Seine quand toi t'allais Bruno
Oui répéter tes peines oui le long du ruisseau
A faire chanter aux plaines le sanglot du basson
Toi qui apprenais le jazz aux fils de Chatillon
Qui mettais du Brooklyn au cœur du paysan
Toi qui n'avais de maître que le swing du temps
Toi qui a donné ta vie au profond des campagnes
A partager l'ami ton savoir à ces âmes
Qui n'ont pour triste maître que cet avoir pourri
Pour rendre con le prolétaire pour racketter son fric
Aux usines fermées, aux avarices reines
Aux bistrots désertés, aux horizons de plaines
Petite ville de campagne au ruisseau de la Seine
Où vivaient deux amis au ruisseau de ma vie

Moi j'aurais tant à vous dire
Et si Chatillon pleure
Sur le corps de mes amis
Oui des printemps sans fleurs
Moi j'aurai tant à vous dire
Et que Chatillon pleure
Sur ton corps mon ami
Oui le chant du malheur

Si le vent du basson ne sonne plus aux aurores
A Chatillon sur Seine ainsi Bruno est mort
Si le cerf brame encore, si le merle est chantant
C'est pour sonner mon ami ta mémoire au printemps
Elle est partie Nelly pour un autre voyage
Il s'est barré Bruno pour un dernier solo
Et puis nous dans l'enfer, nous les oiseaux sans ailes
Sous les pierres des cimetières des siècles qui sommeillent
Si nos rêves sont morts, si le cynisme est roi
Si les grands gagnants sont l'ignorance et la foi
Sache bien qu'ici oui si toujours l'argent gagne
La richesse du cœur oh non n'est pas l'épargne
La richesse c'est le chant sur les toits de ce monde
De ton basson maudit qu'on apporte à ta tombe
A Chatillon su Seine c'est rêver d'un meilleur
C'est Nelly et Bruno qui font chanter mon cœur

Quand nous allions le long du ruisseau
Pour écouter le chant de ses sanglots
A Chatillon sur Seine pour y voir des bateaux
Ivre de solitude tu m'apprenais Rimbaud
Quand nous allions le long du ruisseau
Pour écouter Chatillon en sanglots
Qui me redit oh oui ces bateaux
Je repense à Nelly, je repense à Bruno
Quand nous allions le long du ruisseau
Pour écouter le chant de ses sanglots
A Chatillon sur Seine moi je vois des bateaux
Je repense à Nelly, je repense à Bruno

Les meurtrières

Je suis venu pour te rejoindre
Toi tu n'as pas voulu me voir
Pour ce marin sur son navire
Il sera vieux le port ce soir
Tant pis nos amours échouées
Quelle ironie 11 septembre
L'amour est juste à accepter
Pas à comprendre
Les rues sont mortes
Et moi je meurs
De les voir mortes autant que moi
Et le vent porte sur les écumes
Des voiliers blancs au fond des gares
Le regard sur le téléphone
Non je n'aurai plus de nouvelles
Que l'incompréhension des yeux
Des religieux perdant le ciel
Les avenirs perdent futur
Et les présents jamais ne durent
Les amours conjuguent au passé
Quiconque a cru qu'ils s'aimeraient
Et nous ne nous aimons plus
Ou du moins nous l'avons perdu
L'indestructible que le temps prend plaisir à tuer parfois
Pourquoi tu veux pas m'parler
Tu as sans doute tes raisons
Ces choses dures à accepter
Quand on a perdu la passion
Alors va pour l'indifférence
Va pour ces choses qui n'ont de sens
Que le silence qu'on leur fait dire
Et les Rimmel dans les sourires
La nuit s'agite
On est pas quitte
L'horreur des injures je te jure
On aurait du passer tout ça
Recoudre un peu nos déchirures
Mais la mémoire non n'est pas neuve
Et ma violence n'est pas nouvelle
Ces écorchures au fond de moi
Au goût d'enterrement parfois

New York a mis son manteau blanc
Et moi j'ai rangé mes couteaux
Un jour tu sais tu reviendras
Pour un café ou quoique ce soit
Arrête de délirer enfin
Tu sais qu'elle ne reviendra pas
Que la forêt a pris le feu
Puis que l'amour a dit adieu
11 septembre au gré des cendres
Le monde en pleurs pour le Center
Et moi qui pleure pour mon amour
Je sauterais bien du haut d'une tour
Bien sur la mienne est fille unique
Mais elle aurait le goût du ciel
Elle aurait le goût des tragiques
Des meurtrières, des meurtrières

Aux processions du Nouveau Monde
Moi j'emmerde la pluie qui tombe
Je les regarde faire leur deuil
Et moi non ça ne m'émeut pas
Mon cœur est pris par d'autres crimes
Il est pris par l'amour de toi
Et si deux tours manquent à New York
Mon amour toi tu manques à moi
Si les amours ne peuvent faire
Je crois jamais machine arrière
Je m'en vais comme je suis venu
Dans un train pour un or perdu
Y a pas de news dans l'téléphone
Qu'leur commémoration lugubre
Puisque ma route est funéraire
Puisque sans toi est ma lumière

Aux génocides qu'on nous vend
A nos consciences les tremblements
Tu sais tout ça ne m'émeut guère
Et puis le destin de la Terre
Elle peut mourir moi je m'en fous
Puisqu'elle me fait vivre sans toi
Puisque tous les levers du jours
Sans toi ne se relèvent pas
Les meurtrières, les meurtrières

Le soleil s'incline en silence
Il me dit que tu manqueras
Je sais qu'à l'autre bout du monde
Il doit s'incliner devant toi
Le soleil s'incline en silence
Il me dit que tu manqueras
Je sais qu'à l'autre bout du monde
Oui qu'il s'incline devant toi
Allez je saute j'en peux plus
Et que les goélands m'emmènent
Où les poètes sont les dieux
Où les adieux sont les je t'aime
Voir un peu les villes d'en haut
Comment ça brille un peu la Terre
Me dire que toi là où tu es
Tu es une de ces lumières

Aux processions du Nouveau Monde
Et de leurs yeux la pluie qui tombe
Je les regarde faire le deuil
Non moi ça ne m'émeut pas
Mon cœur est pris par d'autres crimes
Il est pris par l'amour de toi
Et si deux tours manquent à New York
Mon amour toi tu manques à moi
11 septembre au gré des cendres
Le monde en pleurs pour le Center
Et moi qui pleure pour mon amour
Je sauterais bien du haut d'une tour
Bien sur la mienne est fille unique
Bien sur qu'elle a le goût du ciel
Bien sur qu'elle a le goût des tragiques
Des meurtrières, des meurtrières

Je suis venu pour te rejoindre
Toi tu n'as pas voulu me voir
Pour ce marin sur son navire
Il sera vieux le port ce soir
Tant pis nos amours échouées
Quelle ironie 11 septembre
L'amour est juste à accepter

edit Isa : pour les autres CD, c'est par ici que ça se passe :
Sur les quais
Les échoués





Aux encres des amours

Toi tu dis fuis moi je te suis
Moi je dis suis moi je te fuis
Si cet écrit s'arrête ici
Oui nos amours, mélancolie
Devant la porte des adieux
Moi je soupire toi t'es sourire
En secret mon cœur amoureux
Fais moi l'amour mais sans le dire
Toi tu disais prends garde à toi
Nos comédies virent au tragique
Si l'amour est un opéra
C'est parce qu'il doit rester comique
Pas de ces stupides béantes
Pour se montrer comment qu'on s'aime
Faut des sourires en déferlantes
Y a trop d'amour dans les je t'aime
Aux encres des amours
Les navires se déchirent
On croit qu'on s'aimera toujours
Avant de voir l'autre partir
Avant de voir l'autre s'enfuir
Dans les bras d'un autre navire
Mon amour tu sais j'ai beau fuir
Mon amour je t'aime à mourir

Toi tu dis fuis moi je te suis
Moi je dis suis moi je te fuis
Si nos destins se séparent ici
Oui nos sourires, mélancolie
Si c'est notre dernier tango
Si c'est notre dernier soupir
Puis si c'est notre dernier mot
Fais moi l'amour mais sans le dire
Toi tu disais prends garde à toi
Y a des couteaux dans nos sourires
Si l'amour est un opéra
Si se conjuguer c'est s'écrire
Que reste-t-il des imparfaits
De nos présents, de nos futurs
Sous le Pont-Neuf les corps de ceux
Qui recherchaient une aventure

Quand elle m'a crié la sentence
Je crois que j'ai pas bien compris
Mes pulsations en longs silences
Nos respirations en sursis
Ecrites aux encres des amours
Y a des rasoirs sur les velours
Qui sous le pli de la tendresse
Nous rappellent à ceux qui nous laissent
Aux encres des amours
Mais nos amours ont jeté l'ancre
On croit qu'on s'aimera toujours
Mais toujours en condoléances
S'écriront les derniers voyages
De ceux qui s'y sont vus trop grands
De ce navire gonflant la liste
Des disparus des océans

Aux encres des amours
Les navires se déchirent
On croit qu'on s'aimera toujours
Avant de voir l'autre partir
Avant de voir l'autre s'enfuir
Dans les bras d'un autre navire
Mon amour tu sais j'ai beau fuir
Mon amour je t'aime à mourir

Amour je t'en prie reviens moi
Toi qui sait faire mes yeux sanglots
Puis si mon cœur en a dit trop
Puis si l'amour est un fardeau
Toi tu dis fuis moi je te suis
Et moi je suis triste sans toi
Et moi je suis le triste mort
Là tout seul dans mon opéra
Allez tue moi mon amour
Allez tue moi qu'on en finisse
Mets le couteau dans le velours
Allez fais moi de ces sévices
Laisse moi mourant sur le sol
Puis s'il faut rendre l'amour fol
Laisse moi ivre mort d'amour
Pour s'aimer comme au dernier jour
Allez tue moi mon amour
Allez tue moi qu'on en finisse
Mets le couteau dans le velours
Allez fais moi de ces sévices
Allez tue moi mon amour
Oui mon amour allez tue moi
Oui mon amour allez tue moi
Allez tue moi

ça sent Kasia (pas au sens propre hein)
@"Mug"


Ça sent et ça transpire (pas au sens propre non plus).

Et après on me traite de groupie. Ah bah c'est du beau!

AAAAAAAAAAHHHHHHHHHH!!!

Lu sur saez.mu:

Moi qui est vécu ce drame, de très près, je ne peux que lui dire merci!

Il m'avait dit par sms qu'il allait faire quelque chose en hommage, mais là, c'est plus qu’espérer.

Un petit avant goût..

"Toi mon ami de Liège
Toi fauché par la vie, par la bétise humaine qui s'étend par ici
Toi mon ami de Liége
Toi petit frère des nuits, qui chantait le poème, comme on chante la vie."
@"Saezworld"



Pour "Ami de Liège" il fait clairement référence à la tuerie.

Il parle principalement du petit "Pierre" Pierre Gérouville, une victime de ce terrible drame.

Ensuite, il parle de Décembre, et Décembre, c'est le mois où cela s'est passé.
@"Saezworld"





Pour l'instant ce que je remarque : le "qu'à chaque coin de rue/ qu'à chaque seconde" dans lequel j'ai l'impression qu'on entend Kasia.
@"Bonnie"


Sinon, à l'écoute, quand il dit "qu'à chaque", j'entends "Kasia". Je suis le seul?
@"tiolum"


Tu es loin d'être le seul.


"j'aurais aimé t'aimer"
@"Syrena"


Pareil.


Tour ça n'est pas du au hasard!


ouais et d'ici quelques mois l'ainée te fera raquer pour un piano.
@"pedrosaez"


Il y a déjà le piano et la guitare.

Ce matin j'ai fait écouter le thème Quais De Seine à mes filles (3 ans et à peine 5 ans). Verdict: "J'adore! Maman tu pourras m'en faire un pour mettre dans mon poste pour faire écouter à papa.". Le bon goût est précoce.

@Itw: C'est Cretch qui va être content.

ya quelqu un qui a les paroles déjà ?
@"ltw"


Je planche dessus...mais les textes sont très longs.

Bah moi j'ai des bleus partout à force de me prendre des claques. Cet album est une pure merveille. L'instrumental est grandiose. On retrouve du Brel, du Barbara, du Aznavour, de la Mano Negra, du Thiéfaine,...Je trouve qu'au niveau de la voix, il aurait mieux fait de garder sa voix "naturelle". Sinon je trouve les textes vraiment superbes...c'est un peu du VLP avec le pathos en moins. Je trouve cet album vraiment posé et abouti. Et cette manière de commencer sur le l'accoustique pour finir rock ou folk. Et ces thèmes...whaou! Et "Marie" Bon, j'ai mes préférées mais il faut que je redescende sur terre. Par contre, il ne l'a toujours pas oublié sa Kasia.

même quand t'es entrain de photographier tes orteils sur la plage ou que tu casses ta voiture .
@"pedrosaez"


Ah bah ça c'est malin. (En plus, ce n'est pas moi qui ai cassé ma voiture et mon vernis il est trop beau!)

fan des mails qui précèdent
@"pedrosaez"


En gros tu n'aimes pas mes autres mails. Donc ce n'est pas la peine que je t'écrive à d'autres moments. Ah, ok, sympa le mec.

aucun rapport : le prochain titre de SAEZ sort le SAEZ septembre à SAEZ heure, et en plus c'est produit par SAEZart ... mégalo le garçon ?
@"thelastdayonearth"


Bien vu!

je sais que je suis fan de Saez mais mon voisin s'en fout alors tout va bien...
@"thomas"


lol

idem: Je n'avais pas compris ce que tu voulais dire. Je viens de lire ton explication et vu comme ça, je suis tout à fait d'accord avec toi: c'est effrayant.

Sauf que tout sera déjà sur le net avant dimanche. (

Ben je veux bien me dévouer pour être admin: je ferme le site jusqu'à lundi et je te laisse prendre la relève.

"Helicopters", une de les favorites.



Le truc, c'est que la frontière entre les deux peut être assez mince.

D'ailleurs si j'étais une artiste, je pense que le fanatisme quel qu'il soit me ferait peur. Ok ça doit être sympa de rencontrer des gens qui aiment ce que tu fais, mais ça doit être carrément flippant de voir des gens qui te mettent carrément au centre de leur vie...
@"idem"


Encore faut-il savoir que tu es au centre de leur vie. Mais je suis d'accord que la frontière peut être mince.


Ben après tout est dans la mesure. Y'a une différence entre :
- acheter les albums de Saez et... prendre un RTT pour l'acheter et l'écouter
- avoir eu une affiche de concert quelque part dans ses toilettes et ... placarder des photos de Saez un peu partout chez soi
- dépenser 20 euros pour un album et ... dépenser la moitié de sa paye pour acheter sur ebay des trucs collector sous blister ou des trucs dans le genre
- être ému ou touché en écoutant les chansons et... passer ses nuits à pleurer en se passant en boucle les chansons les plus tristes
- aller à ses concerts et... devenir délinquant pour pouvoir aller à ses concerts
- aller le voir à ses concerts et.... le traquer pour pouvoir le toucher, l'embrasser ou lui faire signer son bras
- parler de ses chansons à ses potes et... le citer dans une dissert'
etc...
@"idem"


Après tu dis que tout est dans la mesure. C'est vrai que ça peut paraître impressionnant de voir des photos d'un artiste placardées partout dans un appart (en même temps ça me gênerais d'avoir sa tronche en face de moi quand je suis sur le trône! ), de voir qu'une personne collectionne tout un tas de trucs,... Mais ce n'est pas parce que ça semble impressionnant que c'est dangereux. La où ça fait peur, c'est quand la personne commence à vouloir entrer dans la vie privée de l'artiste.

En fait tu as 2 définitions de fanatique:
-qui a pour quelque chose, quelqu'un une admiration passionnée, enthousiaste: un fan de peinture,...
-qui est emporté par une ardeur excessive, une passion démesurée pour une religion, une cause, un parti, etc.: massacres causés par des fanatiques

La première définition me convient mais c'est vrai que la deuxième fait très peur.