[quote author=Bisounour link=topic=2951.msg114768#msg114768 date=1258151178]<br />


http://www.youtube.com/watch?v=9bE8w3exzc8<br /> :eyesdroped:<br />[/quote]<br /><br />Tu veux me tuer ?

Noooon, sans blague, minuit ! Personne ne s'en doutait !

Tu te crois sur facebook Atala ? :grimace:

Trois' !<br /><br />Edit : Bon bah Quatz' dans ce cas :badegg:

Merciii :exciting:<br /><br />Bon anniversaire à toi aussi Fanou !

Moi c'était Mardi, youhou.

Domination anticipée de fanatiques sur internet.<br />Qu'il arrête de s'astiquer sur sa supériorité exemplaire en voyant ses fidèles se lamenter, et qu'il nous balance le titre une bonne fois pour toute. :badegg:

Ce stupéfiant miracle de la mort, lorsqu’une seconde, vous marchez et vous parlez, vous êtes quelque chose de vivant, avec un certain but. Quelque chose pas si unique que ça, mais quelque chose, c'est tout. Les gens que vous rencontrez durant votre vie qui vous paraissent si différents, tellement différents que vous tombez dans une sorte d'admiration d'eux, si exceptionnels, ces gens là, ce sont des gars comme vous, au fond, pas si exceptionnels que ce que vous croyez qu'ils sont. Pas si colorés. Tous fais de la même couleur que vous. Noir sur gris sur blanc. Tous fais de la même matière organique pourrissante que tout le reste a dit Tyler a dit Charles en l'écrivant au narrateur. Tout autour de vous, c'est du quotidien. Les murs, vous les connaissez déjà, vous passez déjà par là tous les jours, je présume, vous êtes ce qu'on pourrait appeler l'individu individuel classique avec son boulot de merde qui s'adapte à la société pour devenir quelque chose. Pour forger avec tout ce quoi vous vous trouverez plus tard. Dans votre appartement pas si minable que ça. Des acquis, toujours des acquis, acquis toujours. Des choses à posséder, des choses à jeter. Et puis tout racheter. Tout une petite planète invisible individuelle autour de vous. Ce qu'on appelle votre monde, vos objets. Vos choses. Vos trucs. Vos merdes. Durant une seconde, vous êtes tout pour vous, rien pour le reste. Vous marchez et vous parlez. Et la seconde qui suit, vous n’êtes plus qu'un objet, vous complétez la collection d'un autre, vous devenez l'objet individuel.

Lève les yeux vers le ciel, on voit une fusée qui décolle. Un truc qui s'échappe d'ici. Une fusée pour gamins. Avec probablement un mot à l'intérieur, bien rangé. Le genre de mot qui doit vouloir dire « vers l'infini ». Il est content le gamin. Il se dit que son mot traversera l'univers tout entier. Il est content le gamin, il sourit en levant les yeux vers le ciel. Elle décolle sa fusée. Elle est bien à dix mètres au dessus de lui. Il sourit, ce petit tas d'éjaculat. Ces yeux en crotte de bic tout humides de liquide d'œil. Un jour il se dit que peut-être il prendra la place du mot. Mais il n'en sera rien. Il le saura très bientôt. Quinze mètres, vingts mètres, quinze mètres, dix mètres. Putain de fusée, la voilà qui redescend à vive allure pour aller s'éclater dans une poubelle collée à un de ces bancs publiques. Le gamin il met son index dans sa bouche baveuse, ses yeux qui se remplissent de liquide d'œil, et il regarde la poubelle. Et il regarde la fusée. Et il regarde son rêve s'auto-détruire devant lui. Et il me regarde. Moi, Monsieur Fusée.<br /><br />Là, c'est le moment où vous seriez censés mourir avec moi.

Crows Zero :<br /><br /><br /><br />Film japonais, premier volet d'une trilogie et adaptation cinématographique d'un manga dénommé " Crows " (Que je ne connais pas du tout). <br />Pour faire simple, c'est de la baston avec un peu d'émotionnel. :<br /><br />" Takiya, un nouveau venu au sein du lycée Suzuran, où des bandes très violentes s'affrontent quotidiennement, veut tenter d'en prendre le contrôle. Pour ce faire, il est entraîné par Katagiri, un ancien Yakuza, et doit lutter contre son rival Serizawa. "<br /><br />Et bizarrement, malgré son air un peu nanard, j'ai bien accroché. <br />C'est pas bidonesque, c'est pas non plus exceptionnel mais c'est bien filmé, simple, bien mis en scène, l'OST est vraiment pas mal, bref ça pète pas mal. A voir en VOSTFR.

Chez moi le lien fonctionne, j'ai majoritairement tout lu et c'est plaisant.<br />Bon projet, vraiment très sympa. Les photos sont plutôt bonne et le texte sympathique.

[quote author=Simo link=topic=2822.msg108252#msg108252 date=1244565104]<br /> :haha: :haha: Si quelqu'un a une photo d'un slip Blatman <br />[/quote]<br /><br />http://pix.toile-libre.org/upload/original/1247851098.jpg<br /><br />Quel magnifique lot de 2 slips.<br /><br />Bon, ok, c'est bidon.

Moi j'lis Choke de C. Palahniuk. C'est bien. Par contre je retrouve un peu moins le style des précédents bouquins à ma grande déception. Ou pas.

Yeah, je les vois en Septembre :redheart:

Merci xaxa, ça fait plaisir :bigsmile:

Petite intrigue que je complète au fur et à mesure. Je me test, je test un style. Si c'est votre truc ...<br /><br />Saut arrière à suivre jusqu'à moi en tout petit sur un trottoir entre Central Park côté Sud et Rockefeller Center. C'est comme ça que doit me voir Chelsie du haut de ses quarante-six étages. Sautons encore en arrière. Je ne le sais pas encore mais la belle brune sortie tout droit d'une pub revendiquant les bien faits d'une crème pour la peau retardant la-progression-des-rides-et-offrant-la douceur-d'une-peau-si-parfaite, cette brune qui vient de frôler mon attaché-case, c'est Chelsie. Elle a de longs tallons aiguilles aux pieds, tellement longs que j'ai la vague impression d'être la souris face au chat. Son chemisier marron avec des petites paillettes sur les bords est si propre et sent si bon le Minidou-Sensation-Tendre-Calin que l'odeur qu'il dégage me donne des vertiges. C'est là que tout commence. Je m'arrête, j'ai chaud. Mon corps tout entier tremble, sue. La silhouette de Chelsie, elle se brouille. Je tombe sur le trottoir. Ma tête frappe le béton brûlant dans un bruit que j'imagine être un « poc ». J'entends le cri d'une ambulance, le cri d'un coup de feu, encore. Je tourne la tête pour n'avoir le temps que d'apercevoir le corps de ma si belle brune façon publicité et moi qui perd connaissance. Les gens eux, ils s'arrêtaient pour regarder.<br /><br />Je me réveille dans un de ces fameux lits blancs qu'on trouve dans les hôpitaux. Je me sens faible et euphorique. Perfusion et morphine en intraveineuse. Tout ce qui compose ma chambre est blanc, le mobilier est blanc. Les rideaux sont blancs. Je suis blanc. Tout, sauf la personne qui dort aussi bien que je dormais il y a quelques secondes. Cette personne, elle a de longs cheveux bruns. Cette personne, c'est encore Chelsie. Je me fais vite à l'idée que je suis tombé sur un ange gardien ou un truc comme ça. Le genre de personne qui risque de vous suivre toute de votre vie durant. Ou au moins pour un bon moment - minimum un an et demi. Chelsie donc, elle m'apparaît comme un ange entouré de son petit univers si blanc. Rajoutez-y une auréole sur la tête et vous avez l'incarnation parfaite de la beauté et de la grâce humaine. Tout comme moi, elle est nourrit à la morphine à ce moment là. Je ne sais pas quel jour nous sommes, mais le soleil enlace la pièce. J'ai une douleur à l'estomac. Sur le côté gauche. On m'a mit des bandes qui servent à compresser la plaie pour ne pas que le sang s'écoule. Je me rends compte que tout ce qui c'était passé c'était qu'un anonyme avait dirigé le bout de son arme vers moi. Il avait tiré. Puis vers Chelsie. Il avait tiré.<br /><br />Saut à suivre jusqu'à Chelsie qui ouvre les yeux. Chelsie elle a d'immenses yeux verts qui transpercent votre poitrine et qui vous montent très haut pour décrocher vos synapses et faire battre votre cœur. Des yeux d'un vert tellement orgasmique et nature que j'en oublie mes douleurs et que j'arrive à m'imaginer l'espace d'un instant sur une plage à Miami avec couché de soleil en arrière plan. Cliché n'est-ce pas ? La vie est remplie de cliché. Des clichés de clichés de clichés que vous imaginez pour la première fois devant des magazines féminins in-glamour lorsque la belle brune façon top-modèle sourit sur la plage qui se trouve être une photographie géante aux allures de vérité. Vous vous imaginez tout ces clichés devant des séries TV à Malibu avec Paméla et sa poitrine, ou devant je ne sais quelle chose qui vous pousse à imaginer. Ça, c'est une forme de cliché. Imaginer pour rêver pour acheter. N'oubliez pas la musique qui possède une grande importance lors d'une scène typique romantique sous les palmiers.<br /><br />Après les deux minutes habituelles d'attente qui suivent votre réveil, Chelsie elle tourne la tête vers la droite, puis vers la gauche, puis vers moi. La télécommande infrarouge dans son cerveau à appuyer sur retour arrière puis arrêt rapide sur image jusqu'à savoir comment elle était arrivée dans ce paradis blanc artificiel. Elle n'a pas du voir grand chose de plus que moi. Une chute, le vide. Réveil. Lors de cette tentative de meurtre, elle avait eu le rôle du premier plan. Vous savez, comme les places du devant lorsque se joue un spectacle pour enfants. Sauf que le spectacle de Chelsie, c'était sa mort. Les places du devant sont toujours les meilleures. A ce moment là je regarde Chelsie qui me regarde qui regarde dans mes yeux qui regardent Chelsie. Elle dit : « Là je devrais être morte, c'est ça ? » Mais Chelsie n'est pas morte. Je dis : Personne ne devrais mourir.<br /><br />Les murs n'existent plus. Je me retrouve avec Chelsie sur le parking de l'hôpital. Chaque jour durant les dernières semaines où figuraient les derniers jours je me demandais et je demandais à Chelsie et aux infirmières qui faisaient des va-et-vient dans notre chambre, ainsi qu'aux autres malades que je croisais à la cafétéria auxquels manquait un foi, une côte. Un œil parfois. Je leur demandais : qu'est-ce qu'il s'était réellement passé ? Personne ne me répondais. Même pas Chelsie. Les infirmières nous ont montré des photos de la scène, le genre de photos argentique 9x13 en noir et blanc avec les petites imperfections, vignettage et avec les petites tâches grises qui font tâche. Elles nous ont dit que la personne qui brandissait le pistolet, elle s'était envolée et que les flics étaient à sa recherche. Sur les photos, la date était rayée au feutre noir. Je demandais : pourquoi ont-ils voulu cacher la date ? Personne ne me répondais. Les deux trois photos que nous avions pu voir, elles montraient la scène du crime, les policiers, les agents. Les ambulanciers, quelques civils. Des trucs plastique jaunes sur le sol, des traces blanche à la craie. Du sang. Des graviers, des bandes d'arrêt jaunes elles aussi.<br /><br />Les infirmières qui passaient avec leur tenues blanches aseptisées dans notre chambre, avec leur tenue qui ne change jamais. Les infirmières elles disaient : « Bientôt vous pourrez sortir ». Elles disaient : « On va remettre un peu d'oxycodone ». Elles disaient : « Prenez vos médicaments ». puis elles ont dit : « A une prochaine fois Monsieur Davis ». Cornelius Davis, ce n'était pas mon vrai nom. Les infirmières elles n'ont pas dit au revoir à Chelsie. Donc, Chelsie et moi étions sur le parking de l'hôpital. Je dis à Chelsie que maintenant, c'est le moment où les gens normaux doivent rentrer chez eux pour retrouver leur petit confort. Leur petit nid douillet, leur petit cœur chaud où nous passons déjà trop de temps à faire ce à quoi la vie dans un logement veut que l'on fasse d'elle. Je dis : « Je ne veux pas rentrer chez moi. »

Effectivement !

Joyeux annif' :bigsmile:

Un peu hors sujet mais si vous connaissez pas ce mec :


http://www.youtube.com/watch?v=zlfKdbWwruY<br /><br />Sinon, je crois être un peu mal placé pour donner mon avis sur la chose ...

Je suis sur Vannes moi.

Sympa, pour ma part je préfère la chanson en français :bigsmile:

Thanks  :bigsmile:

Je suis sur " Monstres invisibles " de Chuck palahniuk et j'entame " Les confessions ".

Et bien merci.