Tu tournes les pages du livre. Oh, stop. Chapitre 20, on y est. Tiens, y'a quelques mots en phrase qui se ballade sur le rebord. Ils tournent, ils dansent. Ces mots là ils disent « amour » ; « photo » ; « musique » ; « piano » ; « Paris » ; « café » ; « bougeotte » ; « guitare » ; « voyage » ; « amis » « Quatrelle » à l'infini. Tu souris un instant puis tu continue de tourner. Page 224, il y a un vieux bout de scotch où un cheveux a trouver cocasse de s'y installer. Puis tu tournes encore. Quelques rognures d'ongle, un peu de poussière, une tâche de café et une déchirure en coin de page mais y'a toujours ces mots là qui te suivent. A l'éternel.<br /><br />Dernière page, la 312. Ou comment Roméo poignarde Juliette. Ou comment « fatigue » fracasse « sourire ».