Oh Jules...

J'ai acheté Messina dans un supermarché...
@"viper82"

Et ?

La bio est sur le site de la Fnac !

http://livre.fnac.com/a8842900/Romain-Lejeune-Damien-Saez-a-corps-et-a-cris
@"lebossducine"

Et visiblement bientôt sur Amazon : http://www.amazon.fr/Damien-Saez-Corps-Romain-Lejeune/dp/B00R404JDS/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1436622707&sr=8-1&keywords=saez+lejeune

Pas question pour l'éditeur de passer par Amazon. A l'image de Damien Saez (qui n'a pas a priori pas lu le résultat), Romain Lejeune a une éthique.

Ahahaha...

C'est officiel : la saison 5 est bien la dernière et elle est pour 2016.

@Suzie : tu n'as pas besoin de t'excuser, tu n'y es pour rien. C'est contre le site que je râle...

http://www.sujetdebac.fr/dossiers-outils/perles-bac/2015

Ouais y a de quoi s'amuser un peu...
Parce qu'on oublie souvent l'immense bac à sable qu'est le Sahara....
@"Suzie"


Ah bah merci pour le spoiler de GoT !



il se fait rouspéter par viper82 car il préfère la chaleur du soleil sur la plage que la clim du studio davout & cie.
@"__Marine__"

Et pis s'il touche à Baptiste, moi je lui botte les fesses.

The Runaways - Cherry Bomb

Pour la partie concert il y a un "rien" qui s'affiche. Pour les parties média et revue de presse, le contenu pour l'année ne s'affiche pas.

Juste pour signaler que lorsque on utilise l'option archive pour accéder au contenu pour une année précise soit il n'y a rien qui s'affiche, soit on nous signale qu'il n'y a rien.

Et donc, c'est quand qu'on brûle le coin des filles et des garçons sur ce forum ?
@"Spleen"
ENFIN ! 5 ans que j'attends que quelqu'un le remarque ! Merci @Spleen !
@"blat"

Si j'avais su, j'aurais râlé avant sur ces topics. Mais je voulais pas faire ma relou...

Mais c'est normal qu'une fille soit plus attirée par les princesses que par les chevaliers...
Voilà, il y a des prédispositions taillées par la société elle-même.
@"julchana3"

Évidemment qu'il y a des prédispositions, c'est justement quand tu vois que les filles et les garçons n'ont pas les mêmes associations de couleurs et d'objets que tu vois la prédisposition. Une fille qui vient de naître aura des beaux habits roses, de beaux nounours roses... Elle est prédisposée à suivre cette voie.
@"julchana3"

J'appelle pas ça une prédisposition mais un conditionnement. Je vois pas comment on peut trouver ça normal qu'en fonction de ton sexe on vienne te dicter ce que tu dois aimer, faire, être; on limite tes expériences, tes possibilités, tes choix.


Rien à voir, mais voici un blog qui fait réfléchir sur la femme et le domaine gynécologique/obstétrique : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/

boulyly : pour la pochette de Miami, on en avait parlé ici : http://www.saezlive.net/topics/view/3746/miami-speculations-sur-l-album?page=9#155387

Et le phallus en billets, si tu veux le rattacher à la société américaine, il y a aussi la version dollar.

Je sais pas quand est la saison 5 (je pense qu'on en saura plus en septembre), en tout cas ce sera la dernière.

@julchana3 : Si tu cherches encore des film à voir, il y a Glengarry Glen Ross avec Al Pacino justement et aussi Kevin Spacey, Alec Baldwin...

PS : notez qu'ils n'ont pas eu l'idée de parler de ce concours sur la page "Damien Saez"... Sympa pour les 4 millions de fans qui attendent désespérément qu'il s'y passe quelque chose...
@"lebossducine"


Si, Alias a posté un message sur la page de Saez. https://www.facebook.com/photo.php?fbid=913573312028964&set=o.7964773292&type=1

On dirait que l'ours commence à sortir de sa grotte.


https://twitter.com/alias_prod/status/584024294876938240

Le dernier livre de Tristane Banon, Love Et Caetera, est un recueil de ses chroniques qu'elle a fait sur France Bleu. Elle en avait fait une sur Saez (on en parle ici : http://www.saezlive.net/topics/view/3912/revue-de-presse-miami-tour?page=10#179263) et on la retrouve dans son livre. Sa maison d'édition propose un extrait du livre : http://www.ecriture-communication.com/archipel/wp-content/uploads/sites/2/Internet_banon_love_et_caetera.pdf

Voici donc la partie sur Saez :

DAMIEN SAEZ

Les premières fois se doivent d’être marquantes. C’est leur vocation. C’est comme si existait, quelque part, dans le grand livre des règles de la vie, un commandement qui dirait comme une évidence que toute première fois est un baptême qui doit faire date. Parfois, ce précédent devient une catastrophe, et on ne l’oublie jamais. On trouve ça tendrement innocent avec le recul, alors que l’on a failli mourir de honte ou de colère sur l’instant. On envisage l’amorce de chaque événement de l’existence comme on attend, pour coucher la première fois, le garçon avec qui on fera sa vie. Ce n’est qu’après qu’on le découvre : c’était beaucoup de bruit pour rien, ou pas, mais, de toute façon, ça ne méritait vraiment pas d’en faire un monde. Les choses iront de fait bien plus naturellement à partir de là – et le garçon choisi ne tiendra pas toute la vie, d’ailleurs.

Pour ma première chronique, je veux le sujet parfait, entendons la personne parfaite, celle qui sera suffisamment dérangeante et décalée pour heurter l’auditeur juste ce qu’il faut, mais aussi rock’n’roll, engagée, le tout dans le même sens que moi, ou du moins sur une route pas trop éloignée de la mienne, révoltée. Il sera l’instant zéro de ma saison, celui par lequel tout arrivera. Avouer mon admiration, dire que telle ou telle personne fait partie de mon panthéon personnel, cela revient à trouver, dans l’environnement des artistes qui font mon quotidien, ce qui me définit le mieux. Celui que je vais aimer, pour cette première, est pour moi et pour les autres celui qui se rapproche le plus de mon alpha et de mon oméga mental.

Damien Saez est mon paradoxe adoré. Il chante un rock français qui pourrait être celui d’un Baudelaire qui jouerait de la guitare. En lutte désarmée contre les médias, sa position fait de lui, étrangement, une bête médiatique, underground mais d’un art accessible, sombre et ténébreux sans être de ces talents dont le physique explique tout. Mais surtout, chacune de ses chansons, écrites à l’encre de ses révolutions personnelles, me fait maudire le Ciel de ne les avoir moi-même écrites. Depuis des années je suis sa groupie
respectueuse, à plus de trente-cinq ans je ne compte plus les heures passées, dans le noir, la tête levée vers le ciel de mon salon et le casque sur les oreilles, à l’écouter comme si ma nuit en dépendait. Je ne l’ai jamais rencontré, jamais même vu en concert, je me suis contentée de passer des nuits entières avec lui, sans qu’il n’en sache rien, ou presque. Le presque tient à peu de chose, c’est un message envoyé et reçu, une bouée passée de mer à piscine, il dirait sans doute une bouteille de vodka dans une baignoire. À la radio – sur celle qui m’accueille du moins –, diffuser du Damien Saez revient à faire un putsch auditif le temps d’une chronique. J’imagine déjà les sueurs tardives du programmateur musical de la station à l’écoute de mon billet, le café renversé du directeur, le râle de l’auditeur incertain d’avoir bien réglé son poste puis, peut-être, le bonheur des quelques nouveaux convertis et, enfin, leur reconnaissance d’avoir ainsi découvert le futur compagnon de leurs soirs de cafard. Damien Saez a d’abord été un choix, ensuite une définition sonore de ce que j’étais, il est enfin devenu un concept radiophonique, et puis une revendication.

« Cher Damien Saez...

Tu ne le sais pas, mais c’est une vieille histoire entre nous. En même temps que toi, j’ai été jeune et con, on a tous été comme toi, juste pour t’entendre encore un peu chanter.
La télé n’a jamais su te voler à la scène et, si parfois tu y es passé, tu ne lui as jamais rien cédé. T’as le talent des naufragés du monde qu’ont raté le radeau de celle qui diffuse. T’es un poète Damien, tu ramasses les morceaux de société qui traînent dans les coins sales et tu en fais des choses inacceptables pour ceux qui n’écoutent pas ce chant-là, neuf albums dont deux triples, trois fois nominé aux Victoires, on peut te détester mais pas t’ignorer. Tes refrains font le quotidien de la grande boule qu’on a tous au fond de la gorge, celle qui démange parfois la sensibilité des révoltés.

Pour te resituer à ceux qui ne t’ont pas suivi à la strophe, contrairement à moi qui ne t’ai pas lâché d’une rime, il y a eu cette affiche de concert dans toutes les stations du métro de Paname. C’était en 2010, tu montrais une femme nue et blonde dans un Caddie de supermarché. L’organisme de régulation de la publicité s’est insurgé, l’affiche fut censurée (je rappelle à qui veut l’entendre qu’on continue de montrer des femmes nues pour vendre des yaourts !).

Quand l’homme pointe les étoiles, le con regarde le doigt. Il m’est arrivé, dans ma vie, de n’être qu’un doigt, mais à plusieurs on devrait pouvoir remplir des mains entières. Tu chantais pourtant “J’accuse”, le message était clair, mais les mots sombres, et tu sais que l’ombre fait peur à ceux qui sont aveuglés par la lumière.
Je fais des sauts dans le temps car le temps manque et moi j’en manque, de tes chansons, pourtant tu
livres en live du chant engageant, toutes les grandes salles de métropole t’ont vu passer au printemps. Fin 2012 tu balançais un triple album, Messina, et je suis redevenue “fille de la Renaissance sous le drapeau des libertaires” pour toi. Tu rappelais au pays qu’il avait su mettre un roi à l’amende et prendre la Bastille pour rebâtir (avant de mettre la main sur la télécommande et de vendre des pastilles pour mieux dormir), redisant ce qu’on savait : que les médias ne t’auraient pas et que, comme cinq fois, six fois, huit fois avant cela, la promo ne te ferait jamais la peau.
Il n’y a pas six mois, tu sortais ton dernier album en date, Miami. Alors je te le dis : viens le jouer ici, Damien, on fera l’Amérique à Paris. Ce studio, c’est pas de la promo et tu verras, on jouera pas les médias. Je suis un peu blonde et ils ont de gros moyens, à Radio France. Tu me crois pas mais tu verras, y’a un supermarché pas loin, on investira, on rameutera, un Caddie de Paris, je me mettrai dedans rien que pour t’écouter
chanter...
Ici on ne voit pas que le doigt, et puis même qu’on ne parlera pas, si tu veux pas, les auditeurs adoreront, tu chanteras seulement. Viens Damien, allez viens... »

viper82 : c'est pas faux mais bon comme ça, ça évite que tout le monde ait les yeux qui piquent.

Ils auraient pu quand même se relire: "24 juillet 2013". 😉
@"FANOU"

Et en plus, j'ai recopié bêtement... C'est corrigé.

merci melie ; je veux bien la retranscription
@"didier"


Et voilà :

A la tête des éditions Braquages

A 29 ans, le Carolo Romain Lejeune ne fait pas les choses à moitié. Il écrit la première biographie du chanteur Damien Saez (Jeune et con) et crée sa maison d'édition.

« Ce n'est pas un livre de fan, j'ai mené un travail journalistique », précise Romain Lejeune, auteur de la biographie Damien Saez à corps et à cris paru aux éditions Braquages, une maison site à Saint-Brieuc et créée par... le Carolo en personne !
Pigiste pour les inrockuptibles, Music info, Le Mouv', prof à l'institut pratique de journalisme, conseiller artistique... A 29 ans, Romain Lejeune a un CV qui lui permet de publier un ouvrage de spécialiste et non un livre dédié à une icône dont il serait fan depuis l'adolescence. Damien Saez (auteur du titre Jeune et Con qui a inondé les ondes dès 2000) est tout simplement un artiste que Romain Lejeune écoute et apprécie pour son militantisme artistique. « Par exemple, il a quitté un gros label, Universal, pour aller sur un plus petit », rappelle-t-il pour situer le personnage. Si Romain Lejeune a créé une maison d'édition pour écrire la première biographie du chanteur dijonnais, qui mène avec succès une carrière hors système, ce n'était « pas pour faire un coup ». Cela répond plutôt à une concordance d'éléments qui l'ont amené à cette « évidence ».
« Il était clair dès le départ que je créerai une maison d'édition pour publier ce livre. Techniquement, c'était plus simple et je voulais être libre dans tous les domaines pour le contenu, les titres, la couverture, le prix, la mise en page... »
L'indépendance. Un atout indéniable pour décider le chanteur. En avant-propos, Romain Lejeune revient sur le cheminement qui lui a permis de démarrer son projet en avril 2013 après un concert « épique, puissant, rocambolesque » de 3 heures au Zénith.
Pour raconter le chanteur, il s'est tourné vers les proches, son prof de piano (dont il tient des photos inédites), Pascal Nègre... Il lui a fallu 1 an et demi pour écrire et éditer un livre qui se vend très bien (plusieurs milliers d'exemplaires) auprès d'un public averti et aussi grâce un réseau de librairies traditionnelles. Pas question pour l'éditeur de passer par Amazon. A l'image de Damien Saez (qui n'a pas a priori pas lu le résultat), Romain Lejeune a une éthique.
Un tarif raisonnable pour tous et une proximité avec les lecteurs, (il a répondu à 1600 mails en 2 mois), pour une entreprise familiale, dont le siège social se trouve en Bretagne à Saint-Brieuc. Le Carolo n'est pas contre un futur déménagement dans les Ardennes mais pour l'heure, il se consacre à cette biographie. Même si c'est sûr : « Il y aura d'autres livres »
Nathalie Diot

Damien Saez, un succès hors système

Si le nom de Damien Saez ne vous dit rien, vous avez sûrement déjà entendu le titre qui a rendu célèbre cet auteur, compositeur interprète, pianiste, guitariste, à 21 ans : Jeune et con sorti sur l'album Jours étranges fin 1999 à l'aube de l'An 2000. Le succès déboule et chamboule la vie du jeune homme qui n'avait pas préparé une telle notoriété.
Double disque d'or, « Révélation de l'année » aux Victoires de la musique 2001, il monte sur scène où il interprète un medley hallucinant dont une partie le majeur levé. Cette notoriété très mal gérée le mènera à annuler à ses premiers concerts ou à ne pas venir à de nombreuses interviews... Ce qui ne l'empèche pas de revenir sur la scène médiatique. Par exemple, en 2002, il écrit le titre Fils de France dans la nuit après le premier tour des présidentiels qui met face à face Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen.
En 2010, il se trouve à nouveau au cœur d'un débat sociétal et médiatique suite à la censure de la pochette de son album J'accuse qui représente une femme magnifique nue dans un caddie... Plus récemment, le 14 juillet 2013 sur la scène des Francofolies, il s'est lancé dans un discours « acide et véhément » devant la ministre de la Culture, Aurélie Filippeti.
Romain Lejeune revient en détail sur ces différents épisodes, tractations avec les maisons de disques, radios, réactions en coulisse face à des prestations folles. Page après page, au gré des neuf albums créés en 13 ans, l'auteur dresse un portrait précis et détaillé de cet artiste insoumis, admirateur de Rimbaud... Adulé par un public nombreux qui n'a pas besoin des médias traditionnels pour le suivre, il vit aujourd'hui par et pour la musique.

Je crois que l'article a été publié dans L'Union, le 21 février :



J'essaierai de mettre une retranscription pour ceux qui peinent à lire l'article.

J'abandonne.... Le forum redevient 'votre' !
@"Piopiotahi"

J'aurai pas de réponse à ma question alors ?

Edit : ainsi qu'aux réflexions de @Spleen et Eléa.

ahah, c'est sûr qu'avec un coup de pioche une télé marche toujours ...
@"Peb'"

ah ok donc Saez il fait pas de métaphore, jamais

@"Maitre

Rien ne te prouve que c'est une métaphore grand' !
@"Peb'"

Bon je me doutais que ça venait du coup de pioche et de tirer la chasse. Mais penser que cette destruction concerne l'objet lui-même ou concerne l'utilisation qu'on en fait, c'est pas pareil. Du coup, qu'est ce qui fait penser que Saez ne préférerait pas que la télé et le smartphone existent ?

Et bien contrairement à vous, ces conneries m'apportent la plénitude..

[...]

Et je pense avoir compris, depuis quelques mois, que je gâchais mon existence pour ressembler à une image de moi même.
Je pense que tous ceux qui critiquent SAEZ car il est normal sont focalisés sur l'image d'eux mêmes !
@"Piopiotahi"

Mais le fait de ressentir de la plénitude parce qu'il est "normal", n'est-ce pas aussi en rapport avec l'image que tu as de toi, ou celle que tu veux refléter ?


SAEZ regarde la télé mais il préférerait qu'elle n'existe pas ! SAEZ a un portable, mais il préfèrerait qu'il n'y en ait pas !
@"Piopiotahi"

Mais il a dit ça où qu'il préférerait pas que ça existe ? (ça fait plusieurs fois que je lis ça et je vois pas d'où ça sort...)

- Quelle est la dernière interprétation live de "Jeune et con" ?
@"viper82"

5 mai 2010 - Zénith de Paris

- Quels sont les titres de Jours étranges / God Blesse qui ont été joués sur les deux dernières tournées ?
@"viper82"

Jours Etranges
J'Veux Qu'On Baise Sur Ma Tombe
Saint Petersbourg
Massoud
Voici La Mort

J'avoue mon étonnement sur le fait que Laurent Ruquier ait l'air de connaître aussi bien l'artiste.
@"Julien.R"

C'est pas la première qu'il parle de Saez dans une de ses émissions. Il a l'air d'être "fan" de ce qu'il fait, ce n'est pas si étonnant au fond...