Waaou merci pour ces impressions et ces vidéos... Au risque d'être peu originale (ahah, ça me donne juste trop envie d'être le 26 mai... !
a, une nantaise?
D'après ce que j'ai vu sur facebook, les appareils photos étaient interdit à Lausanne, ce qui explique le peu de photos/vidéos que nous avons... !
saez fait interdire les photos et vidéos maintenant?
mais pour la vidéo sur youtube, jme suis dit "mon dieu, saez se prend pour un rappeur XD"
ELFE <br /><br />C'était un petit être vert pâle aux yeux d'or <br />Tout son corps respirait la frayeur et la peur <br />Son front laissait couler quelques gouttes de sueur <br />Sa figure entière exigeait qu'on l'adore <br /><br />Mais elle se cachait dans l'écorce des arbres <br />Elle rejoignait les vers, la blattes, les rats <br />Si l'on sentait de l'air, elle ne soufflait pas <br />Son précieux cur aimant se transformait en marbre <br /><br />Un frissonnement parcouru son dos si frêle <br />Alors qu'elle entendait des sons des bruits de pas <br />Ses muscles se contractaient dans un sourd fracas <br />Elle maudissait le ciel de n'avoir des ailes <br /><br />Qui lui aurait permis de voler, de s'enfuir <br />De s'échapper d'esquiver de si nombreux traits <br />Ceux de ses frères armés, ceux de leurs archers <br />De l'amour, la haine, créateurs de martyrs. <br /><br />Elle se voyait déjà survolant les bois <br />S'éloignant de ses terres, quittant la folie <br />Planant dans la lumière, vers le paradis <br />...Comment en était-elle arrivée jusque-là?... <br /><br />Léondya s'était levée <br />Dans l'aurore de la journée <br />Un vent froid la rafraichissait <br />Et la forêt s'émerveillait <br />Elle avait accompli les rites <br />Avait honoré les esprits <br /><br />« Toute les malédictions que vous fîtes <br />Épargnez-les nous, je vous en supplie » <br /><br />Elle avait chassé le renard <br />En prévision d'un rude soir <br /><br />« Ô toi Gaïa, maîtresse de ces lieux <br />Accepte ce présent des mes aïeux! » <br /><br />La lame d'un poignard brilla <br />Et tout son long du sang coula <br />Léondya se banda la main <br />Et repartit vers l'inhumain <br /><br />Les gouttes pourpres tombées nourrirent le sol <br />Bien des années plus tard la corporelle obole <br />Permettrait de pousser la fleur des nécropoles <br />Chrysanthème vénéré par l'unique folle! <br /><br />Un soleil pâle sous ses yeux <br />Venait pleurer au fil des cieux <br />Et la Lune, volage dame <br />Se dérobait par la montagne <br />En laissant l'astre sol(it)aire <br />Se répandre dans l'éphémère <br />Dérangé par quelques dryades <br />Faisant danser l'humeur maussade <br />Les yeux d'or voyaient l'horizon <br />Se rapprocher pour les saisons <br />Puis redevenir éternel <br />Par la chaleur tombée des grêles <br /><br />Mais quand la Fortune veut jouer <br />Les rêves d'orbe sont brisés <br /><br />Léondya vît ce qu'elle crut être un roi <br />« Les parfums ne font pas frissonner sa narine <br />Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine <br />Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit » <br /><br />Elle ne comprit pas de suite <br />Et ne pensa pas à sa fuite. <br /><br />« Prince des immortels, éveillez-vous! <br />Ne craignez-vous point les serpents, les loups? » <br /><br />Comme le pur de fit de geste <br />Léondya craint le mal, la peste <br />Elle s'abaissa près de lui <br />Alors le pourpre s'enlaidit <br />Et coula sur le doux velours <br />Créant une rivière, un cours <br />La faucheuse serait venue? <br />Aurait déterré le blé nu? <br />La moisson a été précoce <br />Il ne reste que la chair, l'os <br />Sans cette âme luminescente <br />Faible espérance renaissante <br /><br />Quand l'esprit voit enfin ce qu'il s'était caché <br />Quand le masque, le rideau, le voile arraché <br />Expose à l'innocent l'horreur et le néant <br />Le sang brouille les sens, fait remonter l'enfant. <br /><br />Le propre du jeune est d'être sans expérience <br />La règle des passions est pour lui seule science <br />La fureur des sentiments l'agite, le trouble <br />L'opinion est noircie et l'avis se dédouble <br /><br /><br />Léondya ne savait que faire <br />Elle était effondrée, à terre <br />L'inquiétude envers l'adoré <br />Laissa place aux envies souillées <br />Par ce flux ininterrompu <br />Ce vin pour les herbes repues <br />Aimer un mort, quelle folie! <br />Ce serait le froid, le maudit! <br />Mais laisser pourrir l'amour seul <br />Sans un tombeau, sans un linceul <br />Est indigne de la beauté! <br />De la bonté! La volupté! <br /><br />Le destin voulait jouer, son désir est comblé <br />Léondya en larmes ne vît pas arriver <br />Les siens partis à la recherche du princeps <br />Tu ne sais la suite? Continuons l'analepse... <br /><br />Sang sur un mort, sur une femme <br />Main rougeoyante, et une lame <br />L'apparaitre est si évident <br />Qu'il ne faut plus qu'un châtiment! <br /><br />Ils chassent <br />Les traces <br />D'un rien <br />Destin! <br /><br />L'envie <br />Hardiesse! <br />Est vie <br />Tristesse
!<br />