J'avais étudié un extrait des misérables mais sans me plonger plus en détail dans l'œuvre (sans compter les adaptations cinématographiques évidemment)... c'est plaisant de se sentir attiré par un livre avec quelques extraits.Vas y sans hésitation.
A part les 70 pages sur Napoléon, et le passage sur les égouts de Paris, c'est absolument génial.
Rahlalala et ce passage de X pages où il explique la différence entre une émeute et une insurrection.
Des frissons en lisant !
Les Misérables - Tome III - MariusDe même quelqu'un serait il ou trouver (facilement) l'extrait des misérables que damien a lu ?Je suppose que c'est le même que les autres soirs donc :
« Il faut, pour la marche en avant du genre humain, qu'il y ait sur les sommets, en permanence, de fières leçons de courage. Les témérités éblouissent l'histoire et sont une des grandes clartés de l'homme. L'aurore ose quand elle se lève. Tenter, braver, persister, persévérer, s'être fidèle à soi-même, prendre corps à corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu'elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête ; voilà l'exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise. »
Livre premier – Paris étudié dans son atome
Chapitre XI – Railler, régner
Les joies des ebooks et du ctrl + f

Je ne sais pas de quand ça date, mais cela a aussi été repris dans un discours de Christiane Taubira, vraisemblablement avant SAEZ donc.
Au demeurant, je trouve ça hardis de sortir un texte comme ça directement des misérable vu l'ampleur de l’œuvre. La proximité avec Taubira, me laisse penser que Damien à repris le texte, aussi, de cette dernière.
Ceci étant, le reste du texte du chapitre vaut lui aussi son pesant de cacahuète et mériterai d'être repris pour les dates de Paris.
Je vous le colle in extenso.
De limite à Paris, point. Aucune ville n’a eu cette domination qui bafoue parfois ceux qu’elle subjugue. Vous plaire, ô Athéniens ! s’écriait Alexandre. Paris fait plus que la loi, il fait la mode ; Paris fait plus que la mode, il fait la routine. Paris peut être bête si bon lui semble ; il se donne quelquefois ce luxe ; alors l’univers est bête avec lui ; puis Paris se réveille, se frotte les yeux, dit : Suis-je stupide ! et éclate de rire à la face du genre humain. Quelle merveille qu’une telle ville ! Chose étrange que ce grandiose et ce burlesque fassent bon voisinage, que toute cette majesté ne soit pas dérangée par toute cette parodie, et que la même bouche puisse souffler aujourd’hui dans le clairon du jugement dernier et demain dans la flûte à l’oignon ! Paris a une jovialité souveraine. Sa gaîté est de la foudre et sa farce tient un sceptre. Son ouragan sort parfois d’une grimace. Ses explosions, ses journées, ses chefs-d’œuvre, ses prodiges, ses épopées, vont au bout de l’univers, et ses coq-à-l’âne aussi. Son rire est une bouche de volcan qui éclabousse toute la terre. Ses lazzi sont des flammèches. Il impose aux peuples ses caricatures aussi bien que son idéal ; les plus hauts monuments de la civilisation humaine acceptent ses ironies et prêtent leur éternité à ses polissonneries. Il est superbe ; il a un prodigieux 14 juillet qui délivre le globe ; il fait faire le serment du Jeu de Paume à toutes les nations ; sa nuit du 4 août dissout en trois heures mille ans de féodalité ; il fait de sa logique le muscle de la volonté unanime ; il se multiplie sous toutes les formes du sublime ; il emplit de sa lueur Washington, Kosciusko, Bolivar, Botzaris, Riego, Bem, Manin, Lopez, John Brown{24}, Garibaldi ; il est partout où l’avenir s’allume, à Boston en 1779, à l’île de Léon en 1820, à Pesth en 1848, à Palerme en 1860 ; il chuchote le puissant mot d’ordre : Liberté, à l’oreille des abolitionnistes américains groupés au bac de Harper’s Ferry, et à l’oreille des patriotes d’Ancône assemblés dans l’ombre aux Archi, devant l’auberge Gozzi, au bord de la mer ; il crée Canaris ; il crée Quiroga ; il crée Pisacane ; il rayonne le grand sur la terre ; c’est en allant où son souffle les pousse que Byron meurt à Missolonghi et que Mazet meurt à Barcelone ; il est tribune sous les pieds de Mirabeau et cratère sous les pieds de Robespierre ; ses livres, son théâtre, son art, sa science, sa littérature, sa philosophie, sont les manuels du genre humain ; il a Pascal, Régnier, Corneille, Descartes, Jean-Jacques, Voltaire pour toutes les minutes, Molière pour tous les siècles ; il fait parler sa langue à la bouche universelle, et cette langue devient le Verbe ; il construit dans tous les esprits l’idée de progrès ; les dogmes libérateurs qu’il forge sont pour les générations des épées de chevet, et c’est avec l’âme de ses penseurs et de ses poètes que sont faits depuis 1789 tous les héros de tous les peuples ; cela ne l’empêche pas de gaminer ; et ce génie énorme qu’on appelle Paris, tout en transfigurant le monde par sa lumière, charbonne le nez de Bouginier au mur du temple de Thésée et écrit Crédeville voleur sur les pyramides.
Paris montre toujours les dents ; quand il ne gronde pas, il rit.
Tel est ce Paris. Les fumées de ses toits sont les idées de l’univers. Tas de boue et de pierres si l’on veut, mais, par-dessus tout, être moral. Il est plus que grand, il est immense. Pourquoi ? parce qu’il ose.
Oser ; le progrès est à ce prix.
Toutes les conquêtes sublimes sont plus ou moins des prix de hardiesse. Pour que la révolution soit, il ne suffit pas que Montesquieu la pressente, que Diderot la prêche, que Beaumarchais l’annonce, que Condorcet la calcule, qu’Arouet la prépare, que Rousseau la prémédite ; il faut que Danton l’ose.
Le cri : Audace ! est un Fiat Lux. Il faut, pour la marche en avant du genre humain, qu’il y ait sur les sommets en permanence de fières leçons de courage. Les témérités éblouissent l’histoire et sont une des grandes clartés de l’homme. L’aurore ose quand elle se lève. Tenter, braver, persister, persévérer, s’être fidèle à soi-même, prendre corps à corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu’elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête ; voilà l’exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise. Le même éclair formidable va de la torche de Prométhée au brûle-gueule de Cambronne.
Avant Bonnie il y a également :Ptain... on n'a pas eu ça à Strasbourg :'(
ça me fait penser à Victor Hugo et son calembour
Le calembour est la fiente de l'esprit qui vole. Le lazzi tombe n'importe où ; et l'esprit, après la ponte d'une bêtise, s'enfonce dans l'azur. Une tache blanchâtre qui s'aplatit sur le rocher n'empêche pas le condor de planer. Loin de moi l'insulte au calembour ! Je l'honore dans la proportion de ses mérites ; rien de plus. Tout ce qu'il y a de plus auguste, de plus sublime et de plus charmant dans l'humanité, et peut-être hors de l'humanité, a fait des jeux de mots.
oh je trouverais ca dommage aussi, mais de la à parler de la fin de saez heinNan, mais si la fin de SAEZ quoi, en MAJUSCULE, le groupe.
Et d'ailleurs, le Manifeste, C'est signé SAEZ ? ou c'est signé Damien Saez ?
Sur les disque il y a écrit "Le Manifeste", mais pas vraiment de nom de groupe.
Sans aller jusqu'à rejoindre l'extrémisme provocant de la première phrase, je comprends ce que tu veux dire. Il y a eu une époque où Saez était un "groupe" et où Franck apportait un petit quelque chose aux albums... et il me manque également.C'est ce que je voulais dire. Mais si mes propos étaient nuancés, ça serai moins drole.
Bref.
FRANCK. PHAN.
Voilà quoi.
Mais God Bless contient trois fois plus d'arrangements que Varsovie, Messina et Lulu confondus, le jeu des samplers et du psychédélisme bouclé est osé et originalFRANCK. PHAN.
viper82 alias viper(3x9)+(3x9)+(3x9)+1 !

Il a quel age ce topic ? 8 ans ?
Allez, dites moi que c'est moi qui tient le haut du tableau !!
Je savais pas vraiment quand est-ce que j'allais atterrir dans ce topic, mais je voulais le faire avec panache XD
Mais trois fois neuf ne font-ils pas 27€, plutôt ?Oui, bon, on ne va pas en rajouter non plus hein.
Je me suis auto mis à l'amende, c'est bon hein
Ce moment où on est enfin fixés sur les capacités (limitées) de calcul mental de viper82Avec la mise en forme et tout, crochet B Fin de crochet...![]()
Ha merde, cette balise est mal fermée.
Je relis.
Oui, ok, c'est bon.
C'est lisible.
Valider
....
Bordel XD
Y a quand même un putain de FUCK que je ne comprends pas...Comme ça, c'est fait.
Sur la page : http://www.culturecontreculture.fr/lulu
On lit bien ces 3 choses différentes :
TÉLÉCHARGEMENT TRIPLE ALBUM PRIX PUBLIC 25.00€
=> Qui renvoie effectivement vers une page PAYPAL à 25€
TÉLÉCHARGEMENT TRIPLE ALBUM + L'OISEAU LIBERTé PRIX MANIFESTANT 15.00€
=> Qui renvoie vers la page de connexion de CCC
Mon européenne TÉLÉCHARGEMENT PRIX PUBLIC 9.00€
Lulu TÉLÉCHARGEMENT PRIX PUBLIC 9.00€
Bords de Seine TÉLÉCHARGEMENT PRIX PUBLIC 9.00€
=> Qui renvoient respectivement vers des pages paypal à 9€
Ce qui fait que l'on peut acheter le triple album à 25€ ou à 18€ selon qu'on l'achète en une fois où en plusieurs...
Je ne sais pas si le point avait déjà été soulevé parmi tous les points du coût du manifeste.
Si tel était le cas, je m'en excuse. Mais pour le coup, là je trouve ça un peu trivial.
Je ne sais plus quel autiste (connu), super doué en math, disait qu'il voyait les chiffres comme des couleurs je crois, ce qui lui permettait de calculer vachement rapidementSi t'entends des couleurs, c'est plus inquiétant...
je me demande s'il y a pas des gens qui ont cette possibilité, fraudais que je retrouve où j'ai vu/lu ça
Je ne sais plus si c'est de lui dont il s'agit : https://www.memoirefacile.com/daniel-tammet-incroyable-cerveau/
Mais sinon, il y a ça : https://fr.wikipedia.org/wiki/Synesth%C3%A9sie
Euh... de rien.
Que sont-elles devenues :J'ai regardé le film hier soir, effectivement la référence est clairement là.
Voyage au bout de l'enfer ? ::
"je traverse le fleuve
je joue aux roulettes russes
j'attends qu'il pleuve
voyage au bout de soi"
Y a la français qui dit à Mike qu'il doit lui faire traverser le fleuve pour l'emmener jouer à la roulette russe pour retrouver Nick son pote.
Ptain, quelle violence ce film...
!
et dire que je voulais demander une tite fleche pour revenir en haut de page car je suis une grosse faignasse et j en ai marre de remonter manuellement .... à la place être obligé d avoir un bouton signaler ,je trouve ça .... pathétique oui c'est ça pathétique , pas sur le forme mais sur le fondEt c'est en plus une bonne pratique d'accéssibilité, ça a donc tout a fait sa place ici

Un lien pour revenir en haut de la page blat ?
Je m'en servirai pas, enfin quoi que, mais c'est plutôt un bon truc
J'avais pas vu que qqun avait répondu.C'est tellement essentiel pour moi![]()
est ce vraiment nécessaire de connaitre ses inspirations? peut être viendront elles plus tard ?
Relis la biographe de Romain Lejeune, il regarde le foot et Battlestar Galactica. J'suis pas sûre que ça compte comme "culture".En même temps, il ne place pas, du moins on n'en a pas trouvé, de référence à Battlestar Galactica dans ses chansons.
[/troll]
Moi j'ai un lien financier, un truc qui me coute 60 euros pour l'année.Cte troll ! Grandiose !
sur la première vidéo: j'ai tout de suite pensé à Chaplin directeça c'est évident, et plus loin au mime marceau.
et au travail de la chorégraphe Pina Bauch ( les fleurs plantées dans le sable)http://www.resmusica.com/2015/05/15/la-revolution-des-oeillets-par-pina-bausch/ Y a de l'idée effectivement

et au sujet des monologues avec la fille j'ai pensé à Vanessa paradis dans la fille sur le pont.
https://www.youtube.com/watch?v=PlvrmLLwnx8
Aussi oui, effectivement.
Je ne sais pas si l'on peut parler de référence, car ce n'est pas explicite.
Mais d'inspiration peut-être.
Bon sang, qu'est-ce que j'aimerai que Damien nous partages un peu plus les choses qui l'inspire. C'est aussi comme ça qu'on s'ouvre à la culture quoi.
Y'aura Kansas Of Elsass à ta contre-fête ?Bof...

Pis Fuck, je ne pense pas que j'aurai le temps d'y passer.
Enfin... j'espère que la route sera pas bouclée. Faut que je puisse rentrer chez moi XD


