C'est un des textes des ruisseaux de la lutte publié il y a 2 ans : c'est pas un roman.
Donc quand tu décris la façon de travailler et les projets de Saez, tu te fais un film on dirait. Mais finalement il est sympa ce film, mieux que cette cathédrale faite de papier maché qu'on va avoir au final.
Si, il a parlé d'un livre. C'était bien précisé que c'était le premier chapitre, un extrait du premier chapitre.
Et pour le travail de Saez, je suis pas avec lui quand il travail, mais on sait tous la façon qu'il a de travailler.
Lui-même l'a expliqué, je pense qu'on peut le croire.
C'est lui qui a dit : "Quand je dis 3 ans de travail c'est sans noël, sans anniversaire, sans nouvel an, sans quoi que ce soit, c'est juste se lever, travailler, manger, dormir, ainsi de suite."
Et souvent pendant les jours comme Noël, nouvel an, et son anniversaire, il nous envoie des éphémères pour se sentir moins seul.
Après si y'a des gens qui ont envie de croire que Saez c'est un menteur, un mythomane temps pis pour eux.
18 éphémères qui forment 3 ou 4 phrases quand on les regroupe en 1 mois et demi c'est très leger. Si il n'a rien a proposer de nouveau, que ce soit en texte (digne de ce nom), musique, photo (je passe sur les videos et les lives dont on ne verra probablement jamais la couleur), il fallait retarder la réouverture des abonnements.
Ca ne me gêne pas de payer sans savoir ce que j'achète à condition que ce soit autre chose que du vide, du vent voire du pipeau.
Nan mais sérieusement, les gens qui disent ça, vous connaissez la façon de travailler de Saez ou pas ?
Y'a rien de nouveau sous les tropiques, Saez s'est toujours complètement coupé du monde quand il s'agit de faire un nouvel album. Des lors je peux vous dire qu'il travaille, et ça pour travailler, il travaille à fond.
ça a toujours été comme ça. Par exemple de j'accuse à Messina, c'était 3 ans de travail intensif, sans pauses, sans noël, sans nouvel an, sans fête d'anniversaire sans quoi que ce soit. C'est se lever, travailler, manger, dormir, etc.
Saez ne fait jamais les choses à moitié, et ne s'est jamais payé la tête de son publique.
Alors temps en temps il envoie des éphémères pour prendre de nos nouvelles, pour se sentir aussi moins seul, quand vient noël, quand vient son anniversaire, etc. Car à ce moment là, il chôme pas, il est en studio, et il boss.
Bon parfois y'a la dépression et la grande mélancolie qui doigt le ralentir un peu. Faut pas oublier que c'est un travail très difficile la création artistique quel qu'elle soit. C'est un peu comme "accoucher" une part qui est en nous, à l'intérieur de nous.
C'est douloureux. La création est un travail douloureux. Pas anodin. Surtout quand c'est sincère, et Saez a toujours été le plus sincère possible dans ses musiques, dans ses textes. Il chante avec son coeur, ses tripes, son ventre, son âme. Bref c'est un vrai artiste, et ils deviennent rare de nos jours.
Alors ne doutez plus, vous verrez quand l'album sortira, vous serez vraiment très surpris. Surtout pour un bouquet final avant une grande pause, il va d'autant se donner encore plus.
Et puis qui sait, y'aura peut être aussi un livre, rappelons-nous, il avait déjà commencer à en écrire quelques pages.
Et puis bien sûr son film aussi.
Donc voilà, de très belles perspectives en vue. Et bien sûr comme tout le monde j'ai très hâte de la sortie de tout ça.
Mais voilà, je respecte l'artiste, il faut du temps, de la patience. La surprise n'en sera que plus belle.
Tu bosses avec lui pour en savoir autant ?
Le film c'est celui qu'il tourne en super 8 avec sa copine Ana et son frangin ?
Le livre ce sera un recueil des ephemeres ? Un par page ça peut faire un sacré pavé. Va peut-etre faire plusieurs tomes ... Tu as oublié l'album photo en plus.
Bon je retourne voir s'il y a du nouveau sur culturecontreculture.fr.
Pour le livre je crois qu'il veut faire un roman d'après ce que j'ai compris. J'en suis pas certain mais il me semble.
Je me rappel qu'il avait posté sur son site un extrait du premier chapitre, qui commençait par cette phrase "l'Automne était déjà là en Septembre, et le poids des livres sur mon dos, etc).
Je me rappel que j'avais pris un screen de l'extrait mais je l'ai pas trouvé. Faudra que je ressaie de chercher.
18 éphémères qui forment 3 ou 4 phrases quand on les regroupe en 1 mois et demi c'est très leger. Si il n'a rien a proposer de nouveau, que ce soit en texte (digne de ce nom), musique, photo (je passe sur les videos et les lives dont on ne verra probablement jamais la couleur), il fallait retarder la réouverture des abonnements.
Ca ne me gêne pas de payer sans savoir ce que j'achète à condition que ce soit autre chose que du vide, du vent voire du pipeau.
Nan mais sérieusement, les gens qui disent ça, vous connaissez la façon de travailler de Saez ou pas ?
Y'a rien de nouveau sous les tropiques, Saez s'est toujours complètement coupé du monde quand il s'agit de faire un nouvel album. Des lors je peux vous dire qu'il travaille, et ça pour travailler, il travaille à fond.
ça a toujours été comme ça. Par exemple de j'accuse à Messina, c'était 3 ans de travail intensif, sans pauses, sans noël, sans nouvel an, sans fête d'anniversaire sans quoi que ce soit. C'est se lever, travailler, manger, dormir, etc.
Saez ne fait jamais les choses à moitié, et ne s'est jamais payé la tête de son publique.
Alors temps en temps il envoie des éphémères pour prendre de nos nouvelles, pour se sentir aussi moins seul, quand vient noël, quand vient son anniversaire, etc. Car à ce moment là, il chôme pas, il est en studio, et il boss.
Bon parfois y'a la dépression et la grande mélancolie qui doigt le ralentir un peu. Faut pas oublier que c'est un travail très difficile la création artistique quel qu'elle soit. C'est un peu comme "accoucher" une part qui est en nous, à l'intérieur de nous.
C'est douloureux. La création est un travail douloureux. Pas anodin. Surtout quand c'est sincère, et Saez a toujours été le plus sincère possible dans ses musiques, dans ses textes. Il chante avec son coeur, ses tripes, son ventre, son âme. Bref c'est un vrai artiste, et ils deviennent rare de nos jours.
Alors ne doutez plus, vous verrez quand l'album sortira, vous serez vraiment très surpris. Surtout pour un bouquet final avant une grande pause, il va d'autant se donner encore plus.
Et puis qui sait, y'aura peut être aussi un livre, rappelons-nous, il avait déjà commencer à en écrire quelques pages.
Et puis bien sûr son film aussi.
Donc voilà, de très belles perspectives en vue. Et bien sûr comme tout le monde j'ai très hâte de la sortie de tout ça.
Mais voilà, je respecte l'artiste, il faut du temps, de la patience. La surprise n'en sera que plus belle.
Je vois pas trop ( ou ne comprend pas ) le rapport avec cette musique.
Non effectivement, cette musique n'a pas de rapport avec ton clip. C'était une réponse à Julien.R concernant une chanson qui pourrait s'appeler "vivre".
Il y'a aussi le "Vivre" de Scylla
https://www.youtube.com/watch?v=E6jdkgXHep0
Merci beaucoup pour vos retours sincères ! Ça me touche profondément...
J'ai réellement fais de mon mieux ...
Une question comme ça... quelle est pour vous la musique de Saez que vous voudriez voir par dessus tout illustré par un clip ?
Nôtre-Dame Mélancolie pour ma part, ça pourrait franchement être géant.
https://www.dailymotion.com/video/x4mrc4
Avec Saez, on est vraiment passé par toutes les émotions et tous les styles, c'est d'ailleurs ça sa force.
Dans tout ça, ce que j'ai retenu c'est sa fibre sensible, mélancolique, qui touche le coeur et l'âme,
Un artiste qui chante avec ses tripes, d'une façon rare et impressionnante.
Le début d'un voyage avec jour étrange,
Celui d'un journal d'adolescent,
On y retrouve sa rage, sa colère, son côté écorché présent déjà dés le début, sa volonté de changer le monde.
Avec God Bless / Katagena, c'est une une nouvelle dimension qui s'ouvre, mêlée des multiples facettes et talents de Saez, encore inconnu alors : Ses dons de compositeurs, ses grandes capacités de pianistes, ces thèmes musicaux, son romantisme, son désespoir, sa mélancolie,
Mais aussi sa révolte, sa rage,
Le tout dans un sombre climat américain, dans les funestes vestiges du World Trade Center, dans un accent spirituel et mystérieux.
Debbie, quand à lui musicalement est de très haut vole, avec du rock original,
Quand à la forme, c'est une très belle poésie ciselée et élégante qui l'entour,
Le fond, quand à lui, plus cru et plus emprunt à la débauche et à l'orgie,
Met en relief un côté engagé et dénonciateur vis à vis d'une société en perdition qui chemine vers le chemin de la décadence.
Avec Varsovie, c'est un saez en plein tourments que nous retrouvons,
Il apparaît alors en digne héritier de la chanson française à texte : Brel, Barbara, Ferré, Brassens, dont il aime parlé durant ces interviews, et qu'il revendique comme étant des influences importantes pour lui, des modèles de pensées, de philosophie.
Il apparaît également, dans une certaine part, comme héritier du Romantisme du XIXème siècle, de par les thèmes qu'il aborde (Mélancolie, Amour perdues, tourments, folies, fièvres, voyage, volonté d'un ailleurs).
Pour moi c'est l'album de la maturité. Il est simple, mais vraiment beau et sincère.
Et comme le Saez le dit si bien lors de sa tournée du bataclan 2016.
"C'est fou, plus on vieillit, plus la simplicité c'est ce qu'on préfère".
Avec Lover Prayer, on découvre une autre facette de Saez, la chanson anglosaxonne,
Sur ce terrain sinueux, il en ressort un très bel albums, avec des pépites comme Helicopters, Is it Ok ?, Yellow Tricycle, Killing the Lambs, et d'autres encore.
Il montre une fois de plus son tallent de compositeur, d'arrangeur, de créateur d'ambiance et de climat.
Avec j'accuse, c'est le retour à la révolte saezienne, plus écorché que jamais.
Dénonciation de la société de consommation, du capitalisme à outrance, de la perte de la culture, de la superficialité qui ronge les villes, de leur prisons à toi ouvert, de la domination du Dieu l'Argent,
Dans cet album, c'est un saez infiniment clairvoyant et lucide, et sa voix sonne comme "un messager" qui veut réveiller en tout ceux qui l'écoutent, la volonté de se rassembler pour changer le monde.
Messina fut quand à lui, un triple albums De Spleen et de Révolte.
Rock révolté, Rock psychédélique, Orchestre Symphonique, Tango, Opéra, Drame, Tragédie,
Tant de mots encore pour le qualifier.
Le tout fini sur un morceau aux accents proustiens, ceux des souvenirs de Châtillon sur Seine, souvenirs des personnes chers.
Quand à Miami, il est radicalement opposé à Messina, car opposé aux valeurs de Saez,
C'est un album engagé, qui a pour but, tout comme J'Accuse, de dénoncer.
Dénonciation du Capitalisme, de la superficialité poussée à l'extrême, de l'hypocrisie américaine, du Dieu l'Argent, du matérialisme, de la débauche, de la décadence, de la perdition.
Le tout dans un style un peu rock très original.
L'oiseau liberté un magnifique hommage bouleversant aux âmes parties trop vite, à cause de l'ignorance et de la barbarie.
Avec en deuxième partie le retour de la révolte et de la colère.
Et pour finir Lulu, qui est l'album du populaire, de la rue, du peuple,
Avec pratiquement rien qu'une simple guitare, aux cordes usées par le temps,
Dans cette album, Saez donne la voix à ces âmes égarées par la vie, entre le charbon et le bitume,
La tristesse d'un travailleur des mines qui ne comprend plus rien de la vie et qui veut partir,
Celle d'un père de famille qui est trop éloigné de sa fille,
Celle d'une fille de joie noyée dans la tristesse et dans sa mélancolie, qui lutte chaque jour pour gagner assez de quoi nourrir ses enfants,
Celle d'un ivrogne tourmenté qui erre dans les cimetières des amours,
Celle d'un homme quitté par la femme qu'il aimait et qui promène sa peine dans les bars de Pontarlier, en espérant trouver du réconfort au fond d'une bouteille de whisky,
Celle d'un homme d'origine étranger, qui ne se sent pas en phase, jugé comme un terroriste, parce qu'il ne porte pas un nom français,
Et bien sûr celle d'un homme à bout de force, à bout de souffle, agenouillé au sol, qui crie toute sa rage à l'Eglise Notre-Dame.
Pour moi Saez a toujours été brillant dans chaque thèmes qu'il a abordé, jamais il n'a fait les choses à moitié, il a exploré plus de milles pistes aux sentiers glissants, pour en ressortir à chaque fois des pierres polies par sa sincérité, sa rage, sa mélancolie, par toutes ces choses qui font de Saez, celui qu'on écoute tant et qu'on aime tant.
Alors je sais que quel que soit l'album qu'il fasse, je ne serai jamais déçu.
nous somme trois et bien plus, déjà dans mes connaissances le divorce est déjà fait, lulu est un triple que j'ai vite zappé comparé aux autres albums, là si c'est encore un album ou il fait que pleurer dans les chaumières ça en sera fini, j'irais juste le voir en concert .
Et certains faut m'expliquer votre engouement pour "notre dame mélancolie" ok les paroles sont bien mais à écouter c'est limite une torture.
Puis sur FB tu trouves des nanas mais c'est du fanatisme pur, ce public me fait limite flipper maintenant enfin cette partie de groupies qui sont quand mème très nombreuses
Tout simplement parce qu'on aime pas tous Saez de la même manière.
Certains préfèrent le rock et les musique qui "bougent", ce qui est très bien aussi,
D'autres préfèrent la mélancolie d'un piano, la sensibilité et les émotions dans la voix, ce qui est mon cas. Du coup j'ai largement préféré Lulu que Debbie par exemple, même si il n'y a aucun albums de Saez que je n'aime pas.
Pour moi Saez est avant tout le maître pour retranscrire le sentiment de "Mélancolie". Il le fait vraiment à merveille.
Pour ce qui est de Notre-Dame Mélancolie, c'est la même chose, soit on aime soit on aime pas.
Mais personnellement je comprends tout à fait les gens qui aiment ce titre comme moi je l'aime. C'est riche en émotion, en interprétation, Brel ne faisait pas mieux dans ce registre.
Je n'avais jamais vu un artiste se donner autant, chanter autant avec les trippes, et c'est précisément cela, cette fibre sensible et rare, que j'aime chez Damien Saez.