Sur un coup de tête, et suite à un raz le bol générale qui couve depuis des mois/année/décénnies, j'ai décider d'appeler ma boite d'intérim qui me fait trimer dans la même boite de transport depuis plus de 7 ans que je décider de finir mon contrat jusqu'au 14 Décembre, et quand suite j'arréte de bosser, pour aller rejoindre la résistance dans les ronds point !!
L'un n'empêche pas l'autre : aller le soir aux péages, samedi aux manifs/émeutes, tout ça, tu peux le faire malgré ton travail
Puis bon, ce qui me fais assez rire du fait de reprocher la vulgarité du monsieur, c'est que la dite vulgarité est utilisé par des poètes depuis bien longtemps, peut-être pas en des termes crus, mais ne serais-ce que dans les tournures ou bien par l'érotisme flagrant des textes. Les textes de Saez me rappelle parfois un peu ceux de Gaston Couté, qui oscillait souvent entre la vie quotidienne des petites gens, les amours sulfureuses et vulgaires, ou bien même son côté anarchiste.
Et dire que j'ai lu ces poèmes quand j'avais 14-15 ans, et je les trouves toujours aussi beau et pertinent, 5 ans plus tard. Surtout cette utilisation du patois et des vulgarités régionales, c'est plutôt succulent.
Tout cela pour dire qu'en connaissant ce genre de littérature sulfureuse et crue (Non, je ne parle pas de Nabokov, et pas sulfureux dans le terme ou vous l'entendez), Amour Criminel est un régal.
"Le gas était un tâcheron
N'ayant que ses bras pour fortune ;
La fille : celle du patron,
Un gros fermier de la commune.
Ils s'aimaient tous deux tant et plus.
Ecoutez ça, les bonnes gens
Petits de coeur et gros d'argent !
L'Amour, ça se fout des écus !"
- L'Amour Qui S'fout de Tout
C'est limite si il aurait pas écrit "Faut S'oublier".
Faut juste croire que la truculence de Saez n'est pas faite pour tout le monde, mais en aucun cas, elle n'est illégitime : c'est une expression comme une autre, comme celle de la langue soutenue et des mots peu usités pour la stylistique et l'esthétisme.
Scylla, je t'aime. Couté ? C'est tellement beau. C'est rare, des gens qui savent. Prends-moi dans tes bras.
https://soundcloud.com/baptiste-m-che-angoisse/idylle-rouge
Je vais continuer de fouiller et de l'écouter. Et pardonnez mes offenses si je viens à vous offenser par ma foi ou mes mots. Je suis curieuse 😊 😇
Merci pour vos réponses. Kasia est très jolie comme chanson.
Mon amie, fouille, écoute, et offense-nous. Tu es la bienvenue. Exprime-toi : ce forum est là pour ça. Lâche-toi : montre nous ce que ta conception de la religion se confronte à Saez, montre nous ce que tu y trouves, et ce que tu y perds. C'est super intéressant. Ne te sens pas jugée, et exprime-toi : ceux qui ne comprennent pas ne comprennent rien. Dis-nous ! Je crois en l'arbre, en la fleur et en l'envie de se surpasser pour évoluer, ce qui est la vie, et dieu c'est le grand architecte de la volonté de sortir de sa condition : l'évolution. Mais ta conception me fascine vraiment car elle m'enrichit. Dis ce que tu ressens, ce qui te blesse et ce qui te touche, car, toi même tu le dis, un paradoxe fort entre attrait et répulsion t'amène ici : c'est fascinant. Dis-nous ! Ce qui te choque, ce qui te touche, ce qui te correspond. C'est là le talent de l'artiste : toucher des univers différents par le même vecteur. Dis-nous !
Les deux seules phrases qui me laissent dans le doute depuis le début de sa carrière c'est :
"La mort c'est #balancetonporc"
"Nous marierons les tristes nous marierons les gays"
Plus de nuances. Tu oublies l'opposition poétique. Ce n'est pas triste/gays, mais triste/gais. Nous marierons les tristes, nous marierons les gais. Figure de style : Opposition sémantique. Clin d'oeil à Brassens qui dit que le mariage c'est la mort, que le vrai amour ne demande pas la main, que l'habitude, la promesse de toujours, c'est le triste, et que le gai, c'est le non mariage. Que l'amour joyeux et quotidien, fort et confiant, il ne passe pas de bague au doigt. j'ai l'honneur de ne pas te demander ta main, qu'il disait, le grand-père...Aujourd'hui, que tu sois triste ou gai, il faut que tu sois avec quelqu'un. Pas seul. Il faut te marier, te lier, même si t'es pas capable. Tout le monde : les tristes, et les gais, et peu importe si ça fini en fiasco dans les faits divers. Et au passage, les gays, pour saez, s'ils s'aiment vraiment, le mariage c'est une connerie.
Au passage ça fait une belle provoc pour les gens qui ne sont pas foutus de comprendre l'opposition des termes tristes/gais. Parce que dans "peuple manifestant", il dit bien "Peuple de cons, pour passer deux mois dans la rue, pour ou contre le mariage gay et pendant c'temps ouais y'a karim ouais qui galère juste pour s'payer un toit" (et là c'est vraiment gay)
Quant à balance ton porc, il ne parle pas de la lutte féministe, il parle de l'incapacité de la lutte de faire autre chose que de balancer. Le terme est fort : balancer. Loi du talion. haine contre haine. Dénonciation. Je suis pas tout à fait d'accord avec lui, mais je comprends un peu.
Donc, depuis le 30 octobre, il était impossible de s'inscrire sur SaezLive.
C'est bien, personne ne me l'a dit avant aujourd'hui
(J'aurais aussi peut-être pu m'apercevoir qu'il n'y avait aucun nouveau depuis un moment alors qu'en théorie lors de la sortie d'un album ca défile)
C'est corrigé, hésitez pas à me remonter via le formulaire de contact ou directement à team@saezlive.net les problèmes bloquants de ce genre
Euh :'o
Je me suis crée un nouveau compte, l'ancien avait été supprimé, t'es sur de ton coup ? xD
Ca devait être lors de l'annonce du nouvel album mi novembre (peut etre que c'était avant octobre, mais je ne crois pas)
J'avoue, j'ai pas été sympa mais faut comprendre que ça devient vraiment pénible de vous voir débarquer même pas pour discuter d'un point précis et être constructif mais juste pour taper sur les féministes. (au passage, les féministes extrémistes n'existent pas).
De plus, on a pas besoin de commentaires sur comment mener nos luttes, ce que l'on doit faire ou pas. Et si on se trompe, où est le problème ? On a encore le droit de se planter, non ? Le féminisme contient assez de courants pour que chacun·e y trouve son compte et soutienne les luttes qui lui semblent importantes.
Et pour finir, on ne peut pas lutter contre le sexisme sans se déconstruire soi-même et sans prendre conscience que cette déconstruction se fait toute notre vie.
C'est là que vraiment, tu m'interpelles assez fortement. Où as-tu vu, or énorme procès d'intenton, que je débarque pour vous taper dessus ?
Quant aux commentaires, désolé mais dans ce cas il va falloir aller vivre en autarcie. Nous sommes encore en société, et ce que tu fais engendres des conséquences et des réactions, et tant qu'elles ne sont ni violentes, ni insultantes, elles devraient pouvoir t'être entendues et voir même évoluer (pas forcément dans tous les sens, mais mener une lutte comme un taureau avec ses deux oeillères en chargeant tout ce qui bouge sans entendre les sons qui t'entourent, j'appelle ça de l'enfermement.)
ON lutte contre le sexisme et souvent, et pas (qu')ici, on voit "oui, on sait que lutte pour le sexisme nous choque touTES". Oui, on sait que les hommes sont... nanani. Au final, après m'avoir fait intégrer l'écriture inclusive, supprimer les mademoiselle, recadré un paquet de choses qui m'ont fait un bien fou et dont je remercie à la fois ma daronne, mon éducation et mon daron qui ont été tous les trois des vecteur de cette évolution, j'ai la désagréable impression de ne pas voir de "celles et ceux" qui luttent pour l'égalité.
Quand j'avance calmement, suite à la lecture de dix pages de ce topic, qu'il m'étonne de ne pas y trouver le point qui inclut les femmes dans ce processus sexiste (je n'ai jamais dit que vous ne le saviez pas, j'ai simplement amené l'élement pour voir ce que vous en pensiez, incapable de relire 112 pages de posts), tu me parles instantanément de découverte, d'un ton hautain et ironique, alors que ce que je voulais, c'était votre positionnement. Et ainsi de suite : à chaque fois, c'est une hierarchisation de la lutte comme si vous en étiez les gardiennes qui laisse pantois plus d'une personne qui, à la base, joue dans le même camp que vous.
Je peux le comprendre, vous êtes à la limite de traumatisme, apparemment. Mais ça n'enlève rien au fait que j'ai envie, le droit, et le plaisir de venir ici m'exprimer et essayer, poliment et gentiment malgré certaines attaques qui m'auraient touché si j'avais moins de 30 piges, de vous faire comprendre que les oeillères, ça empêche aussi de se trouver de bons alliés.
Je suis désolé mais mes potes abrutis qui continuent de vous zieuter le cul dans le tromé, je pense que je peux moi aussi les toucher et les faire cogiter, surement un peu plus que vous. Et ce qui m'apparait pour le moment, c'est que vous flinguez directement ce genre de collaboration là en vous mettant sur le piédestal de la lutte d'une façon professorale qui ferait fuir n'importe quel communard.
Et j'ai vraiment kiffé la meuf qui dit "Je me déteste parce que je me rends souvent compte que moi même malgré ma lutte je dis d'énorme choses sexistes". Voilà pourquoi je voulais le partager. Je n'ai jamais dit que c'était ton cas, simplement que ça amène à réfléchir sur notre incapacité à nous fédérer entre hommes conscient et désireux de faire évoluer les choses avec vous dans le bon sens, et les femmes qui au quotidien vivent cette horreur qui les empêche, pour certaines, d'être universelle et d'ouvrir des voies de collaboration qui seraient, j'en suis sûr, efficaces et utiles à toutes et tous.
Message déplacé depuis la discussion : Nouvelle stratégie commerciale.