perso, j'avais pas vraiment fait le lien avec l'industrie du disque.

Je voyais ça comme un hymne plus généraliste qui dirait qu'il ne faut pas forcément rentrer dans le moule pour être heureux.
Le tricycle jaune était pour moi une référence à l'enfance... en gros ça raconterait l'histoire de quelqu'un qui a su garder ses rêves de jeunesse et qui trace sa route à son rythme.
Je vois des références à des idéaux, au fait de ne pas se laisser corrompre par des valeurs qui ne sont pas les siennes. Pour le métro, j'assimile ça au fameux "metro boulot dodo" qu'il rejette avec force. La métaphore du chemin et de la route, je l'associe à un parcours de vie. Et le fameux péage de la fin, je voyais ça comme la mort. En gros, une fois la mort venue, si t'as vécu ta vie comme tu l'entendais réellement, en ayant mené tes rêves au bout, ben tu t'élèves... Pour moi c'est une chanson "mutlidimensionnelle" avec la notion de chemin (horizontal) et d'élévation (verticale) (non j'ai pas fumé la moquette ). Mais oui effectivement, tout ça peut s'appliquer à l'industrie du disque.

Ca me rassure un peu de lire ça : c'est donc possible !
Merci

...ou alors tu fais un tabac en écrivant un livre de recette de sauces pour accommoder les pâtes

la question à se poser après c'est comment tu vois l'évolution de ta structure. C'est dur de savoir si une entreprise de ce genre peut "décoller" à deux. Parce que si le "décollage" implique l'embauche d'une ou plusieurs personnes (genre commercial ou créatif), ça doit rajouter une pression de malade.

Je sais pas si je suis prête à perdre encore plus de sérénité pour passer la vitesse supérieure. J'ai l'impression qu'il y a un moment où faut choisir entre l'ambition professionnelle et le confort de vie. Après tout dépend si tu vois ton boulot comme un accomplissement personnel où si tu vois ça uniquement comme une source de revenus. (enfin tout n'est peut être pas aussi tranché mais bon )

En tout cas, merci pour vos encouragements !

je vous aime encore tu sais ça...

@"Atala"


idem

J'aime beaucoup la citation de Didier Super. Du coup peut être que la peur de vieillir, c'est un peu pareil. C'est peut être quand on cogite trop aux renoncements que vieillir implique. Avoir peur, c'est sans doute le meilleur moyen de passer à côté de plein de petits bonheurs au quotidien. C'est se stresser, se mettre la pression.
Mais comment empêcher le cerveau de mouliner ?

C'est une question qui me travaille depuis quelques temps.
C'est pas tant le problème des rides, c'est davantage le fait que je n'aurai plus jamais de nouveau 28ans, 3 mois et 6 jours. Vieillir, c'est renoncer. Un peu comme les grains de sable d'un sablier doivent renoncer au fait de pouvoir remonter ( à moins que quelqu'un ne vienne retourner le sablier mais là on entre dans un débat d'ordre théologique )

Est ce qu'on a peur de vieillir parce qu'on ne veut renoncer à rien ?
Est ce que le fait de n'avoir aucune croyance joue un rôle la dedans ?
Est ce que cette peur survient à des moments charnières de notre vie ?

J'ai l'impression que des fois on vit notre vie comme si c'était une vie d'essai. Très peu de gens ont le courage (ou la folie) de vivre pleinement (à la "Carpe Diem", "Seize the day" et tutti quanti). On vit dans une société où on cherche à construire pour l'avenir (une maison, un boulot, une famille, etc...) et on doit attendre la retraite pour pouvoir pleinement profiter de tout cela.

Est ce qu'il faut vivre le moment présent à n'importe quel prix ?
Est ce qu'il faut faire des sacrifices présents pour s'assurer un potentiel avenir sympa ?
Est ce qu'il faut mélanger les deux points de vue au risque d'être de perpétuels insatisfaits ?

Alors la première année, on a bénéficié de différentes aides. Déjà comme on était fraichement au chômage, on a bénéficié d'une aide du pôle emploi : le versement de la moitié des indemnités restantes sous la forme d'un capital de départ.
Ensuite on a eu droit à l'ACCRE qui est l'exonération des charges la première année. On n'a pas dû bien gérer la paperasse des premiers temps parce qu'on a quand même payé des charges la première année (oui ils ne laissent rien passer hein).

En ce qui concerne notre activité, comme tu dis l'accompagnement, c'est vraiment la clé. Notre cible, c'est essentiellement des entreprises de la région, souvent de petites structures. On ne cherche pas à concurrencer les grosses boites et pour l'instant, on n'a répondu qu'à un seul appel d'offre : celui du village où on habite. Les appels d'offre sont vraiment trop contraignants pour le moment : comme on n'est que deux, on ne peut pas se permettre de passer des journées entières à les préparer.

Pour le cahier des charges, c'est très variable : parfois certaines entreprises nous contacte avec un cahier des charges rédigé, parfois non. On a mis en place des questionnaires pour récolter les infos nécessaires. Dans certains cas, les clients ne savent pas du tout ce dont ils ont besoin : on leur fait alors notre propre proposition. Ce qui est essentiel, c'est la flexibilité.

Le plus dur c'est peut être de faire des concessions : parfois les choix de nos clients sont différents des nôtres (notamment au niveau graphique). On essaye toujours de leur expliquer notre vision des choses, mais le client reste seul décisionnaire à la fin !

Pour les activités annexes : on sous traite l'hébergement. On met en place des contrats de maintenance pour les personnes qui n'ont pas le temps de s'en occuper eux mêmes. On sous traite aussi tous les travaux d'impression : on ne fait que la créa graphique. On spécifie bien tout ça à nos clients dès le départ histoire qu'il n'y ait pas de malentendus.

Le but, c'est d'instaurer une relation de confiance, et une certaine qualité de l'accompagnement. On se voit plutôt comme des artisans. Pas vraiment comme une future multinationale

Oula, non je voulais pas effrayer les futurs entrepreneurs !
J'ai surtout parlé des aspects négatifs mais ça n'en reste pas moins une expérience ultra enrichissante où on apprend beaucoup. Il faut juste être conscient du possible décalage entre ce qu'on imagine avant et ce qu'on vit réellement.
En fait, quand on se lance là dedans il faut juste tout verrouiller de tous les côtés pour pas prendre un risque trop grand : à partir du moment où tu t'assures de pas te mettre dans une panade absolue en cas "d'échec", tu peux te lancer. De toute façon il vaut mieux essayer et arrêter par la suite plutôt que de regretter toute sa vie de pas avoir essayé !
Si c'est un projet qui tient à coeur, faut y aller.

Après, c'est uniquement mon vécu et mon ressenti d'après une petite expérience dans un secteur bien précis. Donc pas vraiment moyen de généraliser

En ce qui concerne la compta, on avait la chance de connaître un ancien comptable qui nous file un coup de main de temps en temps. (au moins pour le bilan de fin d'année)
C'est un aspect vraiment important à ne pas négliger.
Avant j'imaginais mes journées à faire de la production mais les paperasses, la compta, les devis, les factures, le démarchage, la prospection, la relation client, etc.. prennent un temps considérable.

En tous cas, dans mon cas, je n'avais jamais fait de compta et j'avoue que les bases me manquent un peu ! D'où l'importance d'avoir une personne de confiance à qui se référer.

Ca fait plaisir d'avoir des questions !

Alors par où commencer ? Peut être par la vision des choses qu'on avait avant de commencer. A la base, quand on est dans la phase de création, c'est plutôt excitant : on monte le projet, on prend des renseignements, on fait son étude de marché (que pas grand monde va réellement lire mais qui est essentiel en vérité, ne serait-ce que pour le créateur lui même). On se dit qu'on va pouvoir faire un truc qu'on aime, dans le cadre qu'on aura choisi et surtout SANS PATRON !
La première année, on navigue à vue. On en fait un maximum sans savoir ce que ça va donner. On est totalement noyés sous une tonne de paperasse incompréhensible. On est sujets à plein de tentatives d'arnaques (faux documents officiels qui réclament de l'argent, commercial des pages jaunes avec les dents qui rayent le parquet, etc etc..).
Et puis c'est les montagnes russes : un jour tout va bien, et le lendemain plein de problèmes nous tombent dessus.
Et au bout d'un an et demi, le bilan c'est que :
- être son propre patron, ça met une sacrée pression 24h/24h et 7jr/7 : il faut donc trouver un moyen pour faire une coupure de temps en temps. Nous par exemple, on a pris le risque (financier) de prendre un local, parce que le travail à domicile devenait dangereux pour notre santé mentale
- la première année est une suite d'erreurs qu'on fait et qu'on se promet de plus refaire : le fonctionnement d'une boite a beau être anticipé pendant le montage du projet, on ne peut jamais réellement prévoir ce à quoi on va être confrontés.
- avoir une boite, c'est savoir qu'on a une possibilité de flexibilité horaire, mais c'est aussi ne presque jamais en profiter : on comprend vite que si on pose pas un cadre assez rigoureux, c'est vite la fin des haricots
- être non salarié, c'est avoir la possibilité de se fixer la rémunération de son choix, mais c'est souvent ne pas se verser de rémunération du tout (du moins au début)

En gros, c'est travailler plus pour gagner moins.

Bon, à côté de ça, y'a quand même la satisfaction d'accomplir des choses, d'avoir des retours positifs. Et puis c'est une sorte d'investissement sur l'avenir.
Si c'était à refaire, je ne sais pas... d'un côté j'adore ce que je fais actuellement. Mais y'a quand même des moments de découragements intenses.

Après tout dépend de la personnalité de l'entrepreneur : y'a des gens qui sont faits pour ça, d'autres un peu moins. Disons que pour que ça fonctionne, il faut avoir un tempérament à aller de l'avant, être très curieux, ne pas avoir peur de passer pour un imbécile en posant plein de questions, savoir bien s'entourer. Il faut aussi avoir un projet qui se tienne, auquel on croit et pour lequel on est prêt à tout. Faut être commercial dans l'âme mais aussi secrétaire, comptable, productif.

Et un petit conseil : se lancer dans cette aventure en couple est assez compliqué

Et la création d'entreprise, c'est considéré comme une création de membre ?

C'est un peu comme écrire une histoire et chaque jour la recommencer.
C'est un peu comme essayer de trouver un refrain entrainant que tout le monde a envie de chantonner.
C'est un peu comme si on devait en permanence faire des instantanés du monde qui nous entoure.
C'est un peu comme modeler une matière brute : il faut en permanence arrondir les angles !
C'est surtout mettre une énergie folle dans un projet auquel on croit.

Notre petite entreprise (qui j'espère ne connaîtra pas la crise): c'est Emergence Graphique.
Notre activité : la création de sites internet et autres supports de communication.
Notre objectif : rester nous-mêmes et réussir à faire fonctionner une entreprise sans compromettre nos valeurs.

Si ça vous intéresse, vous pouvez nous trouver par là ou nous rejoindre sur Facebook !

Fin du message publicitaire presque pas du tout subliminal

En fait, le but de ce post est davantage d'avoir des réactions, des avis, des critiques, des impressions, des conseils... tout peut être constructif ! Merci

Edit : Emergence existe déjà depuis presque 1an et demi... le temps passe a une vitesse incroyable !

un mercredi

y'a quoi le 15 février ?
tu dois faire erreur, la saint valentin c'est le 14 mon poulet

une standardiste phobique du téléphone surtout !
le téléphone, c'est has been, je ne l'utilise plus

allez j'me lance......... 27 mars ?

j'pense pouvoir négocier ça, ma patronne est trrrooopppp cool !

merci Isa ! faut que je négocie ça avec mon patron

moi je vote OUI !

Au fait, ça existe pas les claviers chauffants ou les souris chauffantes ?

... on est lundi, il fait froid, les employés de la ville enlèvent les décos de Noël, les vacances sont loin loin loin...
plus aucun espoir !

décalage horaire oblige.... ahum..
bon anniversaire !!!!!

elle est en vente où c'te compil' ?

Joyeux anniversaire Dr Atala !

j'me dis que si le p'tit gamin continue à baver et à mettre ses doigts pleins de mélasse sur MA vitrine, j'vais le prendre par les bretelles et le suspendre à l'enseigne de la charcuterie d'en face

vieilles... vieilles... tout est relatif !

bon, quand est ce qu'il arrive ce nouvel album que je puisse inonder le salon de paroles affutées, le bureau de musiques tolstoïennes, que je puisse refaire ma jacky en voiture en m'époumonant sur des refrains déjantés, ou me poser dans l'herbe en remplissant mes oreilles de paroles tragico-poétiques à la jennifer cavalieri et oliver barrett 4...

j'veux d'la musique
j'veux des guitares, des basses, des grosses caisses
des accords insensés mais tellement justes
des voix, des choeurs, des cris de loup égaré
une pochette (même si elle se déchire au bout de 15 secondes)
des lives et encore des lives
et des concerts qui sentent bon la nostalgie (et la bière) après 3 heures en voiture
et des poches remplies de billets de train et de tickets de métro en veux-tu en voilà

"..." flipette

ah robin elle se remettra jamais avec ted lalalalerre
@"Maitre


!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
si c'est un vrai spoil de la fin-de-la-saison-que-je-me-retiens-de-regarder-depuis-des-mois-parceque-je-supporte-pas-d-attendre-une-semaine-entre-chaque-épisode.... honte à toi !

et la farine, i faut la tasser la farinnne ?????!!

maaaanuuue, viens maider a faire des crepes !


@"celiate"


voui voui, il faut tasser la farine

des crêpes au suc' avec du citron ?

ce qui est sur, c'est que... (attention phrase culte)...saezlive a changé ma vie !

d'ailleurs je suis dans l'incapacité totale d'imaginer ce qu'elle aurait pu être sans le forum

sans le forum :

- je n'aurais pas rencontré certaines personnes (qu'il aurait été dommage de ne pas connaître ou qui m'ont fait prendre des bifurcations ça et là dans ma vie)
- je n'aurais pas sillonné la France et écumé les salles de concert en compagnie de toute une bande de groupies
- et par dessus tout, je n'aurais pas rencontré mzelle le lama en chef, ce qui signifie que :

actuellement je ne trouverais pas que certaines chansons ont un goût de whisky coca,
je n'aurais pas passé tous ces trajets en voiture en m'époumonant sur des lives de concerts
je n'aurais pas squatté ce canapé sans latte des week end durant
je n'aurais pas connu émile et poupette
je n'aurais pas connu le gros poulet, ni mon poulet tout court
je n'aurais pas eu un faux tatouage dessiné sur le dos avec un feutre qui part pas
je n'aurais pas inventé de fausses excuses bidons pour pouvoir sur un coup de tête aller voir un concert
je n'aurais pas chez moi la photocopie d'un jeu de plateau tout particulier
je ne serais pas là ou je me trouve actuellement, je n'habiterais pas cette maison, je ne vivrai pas avec cette personne, je n'exercerais pas ce métier
je serais passée à côté de bon nombre de fous rires
je n'aurais jamais partagé ce hamburger recette fondue (le meilleur de toute ma vie)
je n'aurais jamais eu les mains qui touchent par terre quand je marche
je n'aurais pas eu l'occasion de recueillir Ezia, mon tit chat

etc etc... la liste pourrait être bien longue

Alors pour tout ça, merci saezlive !

"Le temps passe et passe et passe
Et beaucoup de choses ont changé
Qui aurait pu s'imaginer que le temps se serait si vite écoulé,
On fait le Bilan, calmement en s'remémorant chaque instant
Parler des histoires d'avant comme si on avait 50 ans"