Revolution.com, comme ça manque de sueur ...

Encore une fois, on avance sur des terrains qui ne dérangent pas les puissants. Si il y avait eu des enjeux économiques là dedans, ça aurait pas été la même histoire. Mais voilà tout de même une bonne chose de faite.

Par ici, ça pue un peu non ? Vous sentez pas la drôle d'odeur monter au nez ?

Dans les sociétés matrilinéaires, il n'y a même pas de mot pour dire "père", ce concept n'existe pas chez eux. Comme quoi, on peut s'en passer. Parent A, parent B, parent C, etc ... Le mieux pour l'enfant est d'être entouré d'gens pas trop cons.

Relancez pas un sujet sur la théorie des genres, j'ai environ 40 bouquins sur le sujets, j'ai pas encore fini de tous les lires, et j'ai déjà de quoi remplir 900 post de 1000 lignes chacun.

Honnêtement, j'ai pas l'temps !


Si seulement j'avais été au bout d'mon idée à l'époque où j'avais prévu de pondre mon mémoire sur ce sujet.

Moi j'kiffe.

Tes mots, ton égo et puis ta mère.

Encore !

J’en ai pas cru tes mots, des belles paroles qui s’éternisent malgré les conventions, j’ai vu clair dans ton p’tit cinéma, ta gestuelle bien appliquée, la mise au point dans tes grands yeux, t’as voulu faire du feu sans étincelle. Tu chantais ton histoire planquée au fond d’la pièce, tes doigts qui s’écorchaient le long des cordes, tes lèvres un peu trop rouges qui balbutiaient loin du micro. C’que t’étais nulle, peut être un peu sauvage, peut être juste un peu las d’entrer en résonnance avec les verres de bières.

And I want you I want you I want you... Tu fredonnais malgré mon manque d’attention, tu regardais le futur avec les yeux, avec le coeur, avec la sensibilité d'hier. La chanteuse, Imaginaire, celle qui s'étrangle dans les aigus. Celle qui s'étouffe de m’voir collé à la bouche fantôme de mon amoureuse. Et elle trépigne là sur sa chaise, c'est une gamine gênée dans un corps de grande. En dehors de la scène, ses bras, ses jambes, ses sentiments l'encombrent. Elle est maladroite. Sur scène, elle s'oublie violemment, elle ne pense plus qu’a moi, elle chante les choses qui passent inaperçues, elle parle tout bas de tout c’que j’voudrais pas entendre.

Louise pose des mots, des notes sur le désir - c'est une musique tendue, une musique de frustration et de dévoration douce, qui crisse doucement et qui sent bon le café noir et la colle à papier peint. Nous avons tout perdu, et puis tout retrouvé. Dans cette ambiance de mort, taudis de réfugiés, on ne s’entête pas qu’à oublier, on fabrique aussi, du rêve tordu, comme à l’âge d’or. Et moi je peine à tout comprendre.

C’est vrai, t’avais très mal choisi ton répertoire, j’voulais le sable et puis le ciel, les crèmes glacées qui dégoulinent et les étés poisseux, et puis l'ennui, et puis l'action. Dans quelques heures j’ai rendez-vous avec ma fiancée qui m'attend devant un diet-cola pas terminé. Et la belle rousse que j’suis en train de tripoter c’est simplement pour passer l’temps. Tu vois, t’as rien à regretter, j’mérite aucune des paroles qui garnissent tes belles chansons. Il y a une mouche morte au fond du verre d’ma fiancée, et du lipgloss à la fraise sur ses lèvres. Tu vois, c’est juste ça qui m’fait craquer, c’est juste qu’elle m’aime pour pas grande chose, et que j’arnaque la terre entière à engloutir tant d’affection. J’ai bien tenté d’lui demande c’qu’elle voulait faire après, mais j’avais plus la force d’écouter sa réponse, parce que j’me suis souvenu de ta dernière chanson, de tes sanglots qui déraillaient tes mots d’amour. En fait c’est juste le souvenir d’un léger souffle parfumé à la cerise qui s’échappait d’un interstice entre les lèvres de celle que personne n’aime.

Ta gueule de chienne m’a soudain fait sourire, mais tu n’étais plus là, ton adresse change tous les jours, et sur les murs on ne voit plus les dates de tes concerts. Alors j’vais me marier, comme pour mourir, parce que c’est ainsi que doivent finir tous les paumés.

Prendre des risques, c’était pile dans nos cordes. Poser les sacs, faire étalage de ta témérité, le sourire de défi qu’on arborait au commencement des choses. Un jeu de plus. Une histoire neuve à dévorer à la hâte. Et j’écrirais sur ça, comme sur le reste.

Et nos pas lourds d’enfants blessés résonnent encore chaque fois qu’on s’aventure un peu à l’ouest. C’est une histoire de distance sournoise qu’on fout entre nous deux, de vide magnétique qui fait qu’on pousse toujours en sens inverse. Battre des ailes ne suffit plus, j’ai l’air qui brûle dans mes poumons, et ça m’arrache les mots humains, ceux là même qui ont brisé toutes les histoires d’avant.

Prendre des risques, c’était pile dans nos cordes, et t’as nié de toutes tes forces pour résister jusqu’à la fin. T’as fait semblant, feinté la rage et puis l’amour, mordu mes mains autant qu’possible. C’est l’oppression des idées molles, de l’à-peu-près dans ma mémoire, me souvenir de tout, et des coups bas, et des exploits furtifs qui nous rendaient malades.

Y’a qu’on faisait ça comme une sorte de jeu, nos deux esprits entrant en collision, la corde sensible pour faire sonner la résonance des émotions. Y’a qu’on s’est jamais résigné à mettre un point final, à baver sur les suites en suspension, à ronger la passion jusqu’à nos os rouillés. Y’a qu’agripper ton cul c’était comme s’emparer du ciel, le paradis sauvage, me sentir dieu le temps d’en jouir, et qu’entre nous y’a jamais d’place pour autre chose, se prendre et se jeter pour la beauté de l’acte et l’illusion des pleins pouvoirs.

Je pense plutôt à une image qui représente l'avidité. Dérivé des expressions telles que "avoir les dents longues", "avoir les dents qui rayent le parquet", et la main, tout ce qu'il touche, il veut tout posséder, il avale le monde entre ses mains.

J'ai une HDV1000 sony, camera d'épaule donc, je sais pas si ça passerait en fait, c'est pour ça que je demande. De toute façon ça sert a rien, j'vais pas passer un concert avec ce machin sur l'épaule, faudrait qu'on me place sur la scène avec mon trépied en fait. Donc c'est mort, j'ai posé la question inutile du jour.

Vous pensez qu'on a le droit de filmer le concert avec une camera ?

De toute façon elle pue la mer cette chanson.

Ils ont peut être trop fait la fête, ou bien ils ont bouffé des clous.

Moi je l'aurais appelé "Celles dont on tait le nom", ouais avec le pluriel. Mais comme Saez est vraiment foireux dans le choix de ses titres de chansons, on peut s'autoriser tout et n'importe quoi.

Oh merde c'est con, j'peux pas trop venir à Paris en semaine, je bosse tôt et j'ai pas de voiture pour rentrer à n'importe quelle heure. J'aurais bien aimé picoler en si mauvaise compagnie !

Sinon y'a "voici la mort" qui est clairement construite comme une sorte de pastiche de the end. "Mother, I want to fuck you all night long !"

Moi j'vais jamais dans les concerts. Les gens hurlent, se bousculent, ou pire, ils applaudissent. Après ça pourrit les enregistrements disponibles sur saezlive.


Mais j'suis chaud pour qu'on aille tous se boire un coup ensemble, ça va en détendre certains.

Tiens, ça m'a toujours un peu surpris cette avis que vous avez toujours eu sur ses textes soit disant "poétiques".

Pour moi, les rimes faciles et textes qui tournent en rond c'est sur ça que reposent presque tous ses albums. Il n'y a guerre que Debbie qui soit vraiment abouti textuellement.

Et justement Miami me parait assez bien manié au niveau textes. C'est à dire que ça coule tout seul, c'est cohérent, viscéral, et rarement ridicule.

A l'inverse, sur le triple de Varsovie par exemple, c'est du n'importe quoi. Y'a des faux airs de jolie poésie mais rattrapé par son style d'écriture, Saez n'arrive pas à donner quelque chose d'abouti dans ce registre, et au final ça donne un truc vraiment médiocre. Y'a du mieux sur Messina, mais j'ai trouvé des relans de cette écriture brouillonne sur J'accuse, et ça m'a gonflé.

Franchement, les textes de Miami sont mieux foutus que ceux de j'accuse, justement peut être parce qu'ils ont moins de prétentions. Saez est meilleur quand il fait du Benchetritt que quand il cherche à faire du Baudelaire, du Cantat ou du Thiéfaine.

La poésie du ventre et du trottoir, ça lui va mieux que les envolées romantiques. J'trouve que quand il tente de faire autre chose, il se perds dans du vocabulaire qui n'a rien à foutre là et qui gâche tout.

J'ai trop de choses à dire donc je vais m'abstenir de donner l'intégralité de mon opinion.

Je dirais simplement que, putain, "rottweiler" m'a redonné l'inspiration et l'envie d'écrire. Et que les mots ont coulés tout seul en l'écoutant. Et que "Que sont-elles devenues ?" a redonné juste après un p'tit coup d'accélérateur à mon écriture. Putain que c'est bon d'avoir à nouveau 20 ans ....

Et t’en dirais quoi toi, de foutre le camp ?



J’ai froid en dedans, je bous littéralement, tes mots toxiques qui me percent la peau, et l’évasion résonne comme une évidence. Bien longtemps que toi tu les as dompté, les évidences à peine audibles, quand t’anticipes mes défaillances, que je retombe entre tes mains, à chaque faux pas, tout juste parce que c’est toi. Toi tout entière, de l’enfer de tes gestes, à tes sarcasmes bruyants, oui ma tête fait des rebonds et tes yeux disent que tu mens.



Et l’on brouillonne encore, les potes et moi, des esquisses maladroites, des à-peu-près de vies, la foire aux commencements, quand on découvre que même les grandes idées sont solubles dans le vin. La marche à suivre importe peu quand on préfère planer, rêver de toi jusqu’au matin, les corps à la dérive. Qu’on savait bien dès le début qu’il y aurait une fin.





Et t’en dirais quoi toi, de faire halte chez moi ?



J’ai pris le paradis d’assaut. Il fut un temps c’était New York, les rues blindées de béton noir, et les néons de ma salle de bain. Si t’avais bien voulu raser les murs de ma chambre, refaire trembler le monde de passions brise-pierres, juste plaquer ton cul sur l’email et le tissu, jouer sous mon poids à fermer les paupières.



T’as vu qu’au lieu de ça, tu n’parles que de routes à se faire, oui d’horizons lointains, de décalages horaires. La science des actes manqués, c’est notre histoire d’amour, la pleine démesure des fossés qu’on creusait, en éventrant la terre avec nos propres ongles. J’ai laissé le paradis en lambeaux, c’était commode ainsi, à voir les anges pleurer, tes ailes dans l’incendie.





Et t’en dirais quoi toi, de vouloir te venger ?



Tu sais j’ai pris grand soin à laisser chaque trace, que le chemin soit marqué, j’ai effacé les regrets et mis des mots à la place. Tu sais j’ai pas perdu l’élan, que je prenne l’envol ou accélère la chute, c’est le manque qui me flingue, je me sens vivre à la lutte.



C’est pour quand la revanche, celle des mots vides et des poings dans les cotes. Celle des baisers salés et des sourires en coin. C’est pour quand la tuerie du dimanche, celle des contes de couette et des numéros sur la main. Ce soir je dîne en terrasse, et toi, tu m’tues et puis tu t’casses.

Il fut un temps les grondements. Dis, t’entends toi les vibrations ? Tu sens la rage au creux des reins, tu sens la peur d’rater la fin ? Les cloisons qui s’effritent à chaque coup dans la grosse caisse, mon cœur bondit encore, me voilà sans repères, longtemps tenu en laisse, l’égo prend la poussière. Et les entrailles en implosion, t’avales la mort à pleine bouche, bouffer ma chair en érection, bouffer la merde à pleine louche. Aller rallume les fumigènes, tu sens les râles dans les gradins, tu sens la vie dans les arènes, ma belle qui cogne sa tête contre mes poings. C’est trop d’amour dans les artères, des jeux sensibles à grande vitesse, la jolie place de la concorde, refuge des amants en détresse. Aller dis toi c’qui t’fais vibrer, aller dis moi c’qui t’fait flancher, mon corps ruiné, mon âme à plat, j’peux t’égorger quand t’es comme ça. J’suis pas solide face à tes mots, ouais ça m’ébranle tes grognements, j’suis l’apprenti qui crève de chaud quand tu danses nue sur mon divan. Et t’as les rêves à l’agonie, et tu t’éteins machinalement. Et puis je pense donc tu suis, t’as juste gardé l’reflexe de faire semblant. Tu manques surtout d’appétit, on dit qu’t’as la haine qui s’essouffle. Ta jolie comédie, t’empiles des mots qui t’étouffent. Tes fenêtres condamnées, ton parquet ébréché. J’t’ai baisé la dernière fois sans aucune conviction, on peut pas vivre comme ça, t’es morte sur le tapis du grand salon. Dis pas non, putain frappe moi, réagis, rase toi la crête. Dis pas non, putain jette moi, balance toi par la fenêtre. C’est le cadet de tes soucis, l’armada des bons sentiments, tu colle ta tête contre l’ampli, tu voudrais t’crever les tympans. Ouais les Stooges pour t’faire la peau, la seule issue que j’te propose, la seule façon pour qu’on s’trouve beau, l’idée d’mourir d’une overdose. Il est fini le temps des grondements, y’a plus qu’des ruines et des échos, y’a plus qu’mon foutre sur tes p’tits seins et la marque de tes griffes sur mon dos. Je pense donc tu suis, Janis qui m’assassine sans transition, ton air béat quand j’te souris, t’as trop voulu m’donner raison. Je pense donc tu suis, t’as des limites qui me dépassent, et ta putain d’cyclothymie, j’aurais pas cru qu’l’amour prendrait autant de place.

Ouais. On peut par exemple se baser sur le comportement type dans une situation donnée. Le comportement normal sera celui le plus représenté. Ou bien on peut aussi se baser sur la réaction d'autrui vis à vis d'un panel de comportement. Celui qui provoquera le plus d'étonnement et/ou d'incompréhension sera jugé le plus anormal du panel. Bref, y'a des tas de façons d'identifier concrètement ce qu'est un comportement normal ou anormal.

Non l'autre, avec sa classe de cergy pontoise, qui m'a fait rire.

Bah non, au contraire, c'est très concret justement. C'est mesurable en terme mathématique même.

Tu m'as fait rire.

Ce qui est gonflant aussi c'est que vous voulez toujours foutre vos principes moraux sur ce genre de concepts. On peut tout aussi bien expliquer le concept de norme par des exemples tous bêtes, genre : "Dans notre société, il est normal de manger sur une table, avec une assiette, un couteau et une fourchette, et par conséquent il n'est pas normal de manger à même le sol, avec les mains."

Là où le concept de norme devient polémique c'est quand certaines personnes tentent de l'assimiler au concept de nature. La normalité n'est pas le naturel. La vie de couple est une norme, mais ce n'est pas un comportement naturel.

Parce que la norme est culturelle, elle change dans le temps et dans l'espace. Ce qui est naturel en revanche reste invariable, ou ne varie que sur de très longues périodes qui se chiffrent en millions d'années et reste du domaine de la biologie (même l'age moyen de l'apparition des cycles de menstruation chez les jeunes filles varie selon des causes culturelles et reste donc une norme plus qu'une nature).

La norme n'a donc rien à voir avec des principes moraux. Et s'offusquer du fait que la norme ne correspond pas à nos envies n'a aucun sens. On pourrait vulgariser le concept en expliquant que la norme est un "comportement moyen", et chacun est libre de faire autrement. Encore faut-il être capable d'assumer la sanction sociale qui survient quand on fait des choses "originales", "étranges".

Mais c'est un peu lourd de retrouver des notions de bien et de mal dans tous vos discours en fait.

Ouais ça va pas t'aider du tout parce que j'vais te parle de logiciels payants, mais premiere est vraiment complet, je l'ai utilisé pour le montage d'un documentaire anthropologique, j'suis loin d'en avoir fait le tour, mais j'ai passé 6 mois dessus et c'est vraiment un bon outil, je te le recommande.

Je suis passé sur final cut studio maintenant, parce que mon mac est plus puissant que mon ordinateur qui tourne sous Windows, je débute dessus, mais j'le trouve encore mieux que premiere, donc payant aussi et uniquement sur mac, mais si t'as l'occasion de l'utiliser tu peux vraiment faire des bonnes choses dessus.

J'ai pas testé la version classique de final cut, mais j'imagine qu'elle est très complète aussi et qu'il n'y a pas tellement de différence avec la version studio.

Alors premièrement un video clip réussi n'a pas besoin d'avoir un rapport avec le texte. Et puis là en l'occurrence c'est pas si éloigné. On y voit des jeunes qui sont étouffés par la routine du travail, qui s'échappent en faisant la fête, puis arrivé à un moment le quotidien oppressant devient trop lourd, la vengeance arrive. Pour moi c'est l'contexte de la chanson.

Alors oui, si pour vous un clip doit comporter une image de vache dans un près au moment où y'a l'mot vache dans la chanson, puis un image de verre de vin au moment où le chanteur dit "verre de vin" ... Ouais forcement ... Pour moi c'est pas ça un bon clip.

Là il est médiocre dans la réalisation parce que c'est clairement amateur, et ils ont pas forcément cherché à le rendre parfait, mais c'est déjà beaucoup plus abouti que la plupart des trucs qui tournent sur les réseaux de diffusion.

Pour moi un bon clip doit se voir comme un court métrage, indépendant de la chanson, il faut qu'il y ait du sens dans ce qu'on voit, même si on entend pas la musique, il faut que ça marque l'oeil, soit par un coté esthétique surprenant et travaillé, soit par un fond lourd de sens qui puisse interpellé le spectateur. La musique ne sert alors que d'habillage, mais il faut bien entendu que la musique colle bien avec l'ambiance générale de la video, que ça s'accorde parfaitement, que ça ajoute un plus.

On pourrait peut être lancer un sujet sur nos coups de coeur en clip video, comme il y en a un à propos de nos coup de coeur au cinéma.

On fait du putain de Hors sujet là non ? Stop and breakdown ! Now ! C'est d'ma faute ça encore en plus !

Ah mais c'est pas pour ça que je disais ça, c'est juste que t'as l'air de trouver fun l'idée de faire les clips soit même, donc je saute sur l'occasion pour te proposer d'participer.