Disons que sinon, envoyer son film manuellement, ça prend un temps énorme (et beaucoup d'argent). Je passerais peut être un coup de fil, histoire de voir mais je sais que ce film n'est pas taillé pour un festival ( il a été refusé dans une vingtaine, par exemple donc bon ..).

C'est un peu plus compliqué pour les festivals. En fait, pour simplifier, pour envoyer son film, il faut l'inscrire sur des plateformes comme Filmfestplateform qui ensuite se charge de les envoyer aux bonnes dates au festival. Les contacter, ça ne sert pas à grand chose en réalité Mais merci quand même, c'est très très gentil !

Oui en anglais Le film, je ne l'ai pas encore vu mais j'en ai entendu pas mal de bien !

J'essayerais d'envoyer mon film alors Mais je doute qu'il soit sélectionné.

"Y a pas à dire, c’est beau la mémoire."

Bien d'accord. Je te recommande la lecture des "Cerfs-volants", de Romain Gary. Devine à qui ce bouquin est dédicacé?

"A la mémoire." A chaque fois que j'ouvre le livre à cette page, ça rate pas, j'ai la chair de poule.


Je ne connaissais pas, je vais y jeter très vite un oeil !


Peut être regarde le travail de stephen chbosky il a réalisé son film à partir du livre qu'il a écrit sous la forme d'un journal ça pourrait t'intéresser..


Là, par contre, je connais, en effet ! J'ai déjà lu The Perks of Being a Wallflower

Merci beaucoup Marta !

Et oui Peb', je suis bien d'accord !

Carrément oui ! Merci beaucoup !

Merci beaucoup ! C'est hyper intéressant tout ce que tu dis ! Je vais clairement me baser dessus pour continuer mon boulot !

Avec plaisir !

J'ai modifié le texte (merci le train), il me convient déjà un peu plus sous cette forme ! Moins abstrait et un peu plus poussé ! N'hésite pas à me dire ce que tu en penses !

Quand au cinéma, oui, déjà un peu. J'ai écrit un film qui a gagné un concours de scénario, j'ai réalisé des documentaires, des web-séries et je suis licencié en cinéma Donc ça commence un peu !

Et je suis totalement d'abord pour l'exploration de la créativité ! C'est en partie pour ça que je me suis mis à l'écriture !

Merci beaucoup pour tes conseils ! Ils sont très pertinents et vont clairement beaucoup m'aider ! Après, pour revenir seulement sur le dernier point, rassure toi, ce texte est un texte de fiction. Il parle de thème qui m'intéresse mais tout comme les Quais de métro ne reflète pas ma réalité. Ceci étant dit, je pense suivre ce que tu m'as dit pour continuer à le travailler ! Un énorme merci !

Quand à mon job, probablement dans l'enseignement du cinéma ou dans l'écriture de film !

Ahah comme quoi ! N'hésite pas à me dire ce que tu penses de celle-ci ! Bon, je préviens, je la trouve moins abouti que la précédente et je la retravaillerais donc très probablement plus.

Merci beaucoup ! Bon par contre, pour devenir une star, ça risque d'être plus compliqué x)

Ce texte est donc à la fois ma seconde nouvelle et la prolongation des Quais de métro (dispo aussi sur le forum) bien que ça soit plus une suite spirituelle qu'autre chose. J'attend vos avis avec impatience !



Insomnie

Mon psy m’a dit de tenir un journal. Pour évacuer mes idées. Il pense que ça me fera du bien. Écrire quand ça va pas. Puis quand ça va un peu, aussi. Mettre à l’écrit ce qui me passe par la tête. Selon lui, ça m’aidera à aller mieux. À prendre du recul. Comme si j’en avais pas déjà assez du recul…

Peut être qu’il a raison. J’en sais rien. C’est lui l’expert après tout. Mais moi, j’hésite encore. Je sais pas trop pourquoi… Je me vois pas écrire un « journal ». C’est pas pour les enfants ça, écrire un journal ? Et puis j’y mettrais quoi dedans ? Mes rêves ou mes cauchemars ? Mes pensées ou mes actions ? C’est pas aussi simple qu’on le pense. Faut savoir par quoi commencer avant tout.

Mais je sais que c’est à la mode. Y a pas une journée qui passe sans que je vois une vidéo en parlant. J’ai l’impression que tout le monde en tient un, de journal. Ou alors c’est peut être que je passe trop de temps sur mon ordi. Je sais pas. Peut être que je deviens comme ces gens qui regarde tellement de porno qu’ils commencent à penser que leurs putains de vidéos sont la norme et que c’est le délire de tout le monde de se faire pisser dessus. Peut être que je suis comme eux au final. Mais avec les journaux, pas le porno. Si il faut, c’est vraiment un truc de gamins. Un jeu de cours d’école. Si il faut, personne n’en tient réellement et c’est juste un argument commercial. Un complot mondial de la confrérie des vendeurs de cahier. Ouais, non, là, je raconte n’importe quoi…

Et puis, y a un truc qui me dérange avec le journal. Écrire, encore, pourquoi pas. Ça fait longtemps que je ne l’ai plus fait mais ça peut être amusant. Peut être que c’est comme le vélo, qu’on oublie jamais totalement, qu’il suffit de prendre un stylo et que tout nous revient instantanément. Alors, écrire, oui, pourquoi pas. Mais… écrire, pour qui ? C’est ça, le vrai problème… Écrire pour qui ?

Dis, tu la connais toi aussi la solitude ?


*

La chaleur monte dans la pièce. Le dos qui colle contre le matelas. L’oreiller qui fait mal à la nuque. Le sommeil qui s’en va. Une nuit comme les autres. Sans repos.

*

Moi, tu sais, je la connais bien, la solitude. Elle me tient souvent compagnie. Quand je suis chez moi. Quand je suis dans le métro. Quand je suis avec des gens. Souvent quand je suis avec des gens, d’ailleurs. C’est un peu paradoxal, tu trouves pas ? Se sentir seul quand on ne l’est pas. Ou alors, c’est ça sa vraie définition. La solitude, c’est quand tu te sens seul avec des gens. Quand d’un coup, assis à ta table dans le café, tu as l’impression que tout le monde t’a oublié. Que tu es juste un étranger, un inconnu. Un fantôme. Alors, tu rigoles, comme tout le monde, quand tu entends que ton pote à fait une blague. Même si elle n’est pas vraiment drôle, même si tu ne l’as pas vraiment comprise, même si tu n’as pas vraiment envie de rire. Surtout si tu n’as pas envie de rire. Tu rigoles. Mais t’es seul.

En fait, je crois qu’une fois qu’elle est arrivée, la solitude, elle repart plus. Jamais. Et t’as beau t’entourer de tous les gens que tu connais, t’as beau sortir tous les soirs, t’as beau réussir tout ce que tu veux, elle reste là. Parce que la solitude, elle s’en fout de ce que tu fais. Tu peux être sur une plage à Miami ou au fond de ton lit, elle reste là. Tu vois de quoi je parle ? Bien sur que tu vois de quoi je parle. Tu la sens, toi aussi. Le soir, quand tu t’allonges pour dormir. L’après midi, quand tu rentres de ton travail. Ou le matin, quand tu es sous ta douche. Tu la sens. Non mais attends, te braque pas ! Je ne dis pas que tu es seul. Je sais que tu as ton petit honneur, c’est pas un truc que tu vas admettre. Et puis, au fond, tu as bien raison. C’est pas une bonne chose de dire ça. Personne ne devrait le dire. On devrait tous faire semblant d’aller bien tout le temps. Parce que dire qu’on est seul, c’est reconnaitre qu’il y a un truc qui va pas. Et te goure pas mon pote, le truc qui va pas, c’est pas les autres. C’est toi. Dire qu’on est seul, c’est dire qu’on a un truc en nous qui va pas. Une pièce cassé. Un engrenage rouillé. Un coeur vidé.


Dis, tu en as peur, toi aussi, de la vérité ?



*

Les minutes qui passent. L’heure qui tourne. La chaleur qui monte. La nuit qui, petit à petit, nous engloutit. Et le sommeil. Loin. Toujours.

*

Quand j’étais gosse, j’étais jamais seul. Enfin, non, c’est pas vrai. J’ai du être seul quand j’étais gosse. Mais je m’en souviens pas. C’est ça la beauté de l’enfance. Tout est plus simple. La solitude, on l’oublie dès qu’on passe les grilles de l’école. Enfin, j’te dis ça.. Sois pas dupe, mon pote. C’est juste des souvenirs.

Y a pas à dire, c’est beau la mémoire. C’est beau, parce qu’on peut lui faire dire ce qu’on veut. Elle efface la tristesse, les larmes et les colères. Les cauchemars et les connards, les goûters renversés et les coups de pied. Elle lisse la réalité. Et grâce à elle, on s’en crée une nouvelle. Une qui serait plus belle.

Alors, on se dit qu’on était pas seul. Qu’on était avec nos amis. Qu’on était peut être même populaire, même si on en avait franchement pas l’air. On garde que le meilleur, on efface nos peurs.

Et puis on se souvient. On se souvient du visage de cette fille, celle qu’on pensait aimer, mais à qui on a jamais parlé. On se souvient des plaques de verglas, les matins d’hiver et des glissades à en finir le cul par terre. Du foot à la récré, du ballon qu’on finissait toujours par paumer. Dans les rues ou sur les toits. C’est ça dont tu te souviens, toi ?

Parce que moi, il me reste plus rien. Un trou noir. Le vide intégral. Peut être que j’ai tout effacé. Ou alors, peut être que j’en avais pas, moi, de bons moments. Peut être que j’ai un problème… Ouais, peut être…

Je devrais écrire un journal. Mais j’aurais du le commencer gamin. Pour me souvenir. Garder une trace. Un prénom, un visage. Un ballon de foot ou un mur de briques rouge. N’importe quoi. Un truc. Un morceau du passé. Un morceau de moi. Une bouée de sauvetage…. Ça aurait pu m’aider dans les moments comme ça. Quand les minutes passent et que le sommeil ne vient pas. J’aurais pu ouvrir une page, n’importe laquelle et me plonger dans le passé. Et puis j’aurais fermé les yeux, j’aurais lancer la bobine et le film aurait redémarré. Mais là, j’aurais pas fait les mêmes conneries. Non, j’aurais su où aller. Les gens à qui parler et ceux à éviter. Ceux que j’aurais pu aimer, ceux que j’aurais du éviter.

Oui. Y a pas à dire, ça aurais été bien d’avoir un journal… Mais c’est trop tard maintenant, non ? 

 Dis, tu penses que c’est trop tard ?


*

Le soleil qui se lève. Les premiers rayons sur le plancher. Les yeux lourds qui enfin se ferment. Une nouvelle journée.

*


Dis, tu la connais, toi , la nostalgie ?
Dis, tu la connais, toi, la solitude ?
Dis, tu en as peur, toi, de la vérité ?
Dis, tu penses que c’est trop tard ?

Dis moi que c’est pas trop tard…






( Ceci dit, c'est une "suite", c'est à dire qu'on peut très bien considéré que chaque nouvelle est totalement indépendante )

J'ai écris une suite à ce texte, que vous pourrez trouver si cela vous intéresse dans le topic intitulé Insomnie !

La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Il était plus que temps que cette émission soit sanctionné pour ces agissements.

On a passé un stade en terme de "titre de topic à rallonge ciblant une catégorie de personne extrêmement précise".
J'ai hâte du " Cherche saezien de 32 ans, garagiste, vivant dans le Lot et ayant un chien" x)

Argument parfaitement juste Bisounour . Mais, justement, le cas inverse, il pullulait (et pullule encore) à la télévision et sur les réseaux sociaux. Donc disons que c'est de bonne guerre.

Mais je comprend parfaitement ton point de vue. Dans tout les cas, ce film n'est pas un argument mais une invitation à la réflexion. Alors, si le montage ou sa tournure ne te convainc pas et te fais douter (ce qui est une bonne chose), je t'invite à te renseigner ! Les sources sont dans le générique par exemple. Je pense que c'est la meilleure chose à faire. Le monde n'est ni tout blanc, ni tout noir !

C'est vrai que c'est une question qui se pose, le choix des intervenants. J'ai pris le parti de ne laisser parler que les manifestants justement parce que ce sont eux qu'on entend pas parler. Que ce soit dans le JT de France 3 ou le live BFM, c'était toujours orienté sur la police.
Et puis, après, on est libre. On les croit, on les croit pas. On doute, on adhère totalement... Mais au moins, ils s'expriment.

Du Sang Sur Les Pavés, l'initiative est venu d'un cours mais c'est clairement sorti du cadre. À la base, je devais réaliser un court métrage de 3 minutes avec mon portable et puis.. Voilà. x)

bin en même temps y'a une pureté assez cool, même le son dégueu peut avoir son charme.

T'as un bon sens de la bande-son, elle met en valeur sans étouffer. J'ai kiffé le personnage, en tout cas, c'est l'essentiel. On est presque avec toi et lui.

"Plus y'a de monde, moins vous avez de gens qui observent".
@ProletaRien


Merci beaucoup, ça me touche d'autant plus que c'est une de mes premières réalisations (et donc, une de celle qui me tienne le plus à coeur).



J'approuve aussi ! ça fait du bien un documentaire sans voix-off dramatisante, j'aime bien le fait de laisser la parole sans tentative de scénarisation
+1 pour la chanson de Saez aussi, j'avais peur quand j'ai lu ça mais ça s'intègre bien et quel bon titre...
@Spleen


Oui, l'idée, c'est vraiment ça, le scénario il vient après. C'est marrant parce qu'en cinéma, on t'apprend à écrire des scénarios même pour les documentaires. Moi je trouve que c'est un peu triché. Du coup, pour ces deux films, j'ai laissé parlé les gens (au minimum 10 minutes, au maximum 3h, je vous laisse imaginer le boulot de montage x) ). Et puis après, j'organise un peu leurs propos pour que ça soit cohérent. Un truc un peu plus naturel quoi.

Et merci !

Je pense qu'il y a du juste dans les deux approches en réalité. Et c'est vrai que le blog devrait atteindre un équilibre qu'il n'a pas encore. Mais dans l'avenir, par exemple, je souhaite lui faire conserver la forme qu'il a déjà en ajoutant à rythme régulier (une fois par mois ?), un article plus long, plus engagé.

Le temps me manque en ce moment mais c'est quelque chose que je ferais, pour sur !

Merci beaucoup !

Évidemment, je mettrais tout ici au fur et à mesure !

Chronique d'une ile est vraiment expérimental comparé à ce que je fais maintenant (je débutais à l'époque) mais je suis assez nostalgique, c'est un peu l'épisode zéro du projet, on va dire !

Oui, c'est moi ! Je vais profiter de l'été pour reprendre ma cam' et tourner au minimum 3 docus de ce type à travers la france !

Et merci beaucoup !

Énorme respect à toi blat pour ta patience et ton travail.

Avril 2014 - Chronique d'une île
Janvier 2017 - Du sang sur les pavés.

Les deux premiers documentaire d'une série que vous pourrez bientôt découvrir.

Le principe sera toujours le même. Entre 10 et 20 minutes. Un documentaire laissant la parole aux autres. Des témoignages. Parfois engagés, parfois pas.
Le but, c'est de découvrir différentes personnes, différentes idéologie, différents lieux, différents styles de vie. Différentes lignes de vie.

Et ça tombe bien, c'est le nom du projet.

De la violence des manifestations parisienne au quotidien d'un agriculteur corrézien.
Du migrant de Calais à l'ancien maire retraité.
De chez toi à chez eux.

Et si on essayait de voir à quoi ça ressemble les vies des autres ?

Ça serait un bon moyen d'arrêter d'en avoir peur, non ?


https://www.youtube.com/watch?v=P5U7p51Zet8

PS : Tu peux t'abonner en attendant que le projet commence. Promis, ça devrait pas tarder !

Après là, cette nouvelle elle est fini. C'est pour ça que j'ai tout mis au même endroit. Mais effectivement, ça fait un gros gros pavé et j'ai pas mal hésité

Merci beaucoup pour tout vos retours ! Ça m'aide beaucoup et ça me motive à continuer ! Ça me fait vraiment plaisir en tout cas. Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire ce texte !