Le prix.
C'est combien ?
20/50 € la pipe
120/200 € la baise.
"le sexe qui a faim de vierges et de putains
moi j'en veux des millions des milliards
à mes pieds qui s'égarent et qui rampent
aux grandes orgies du roi
je saigne mon prochain mais le peuple aime bien ça
que convergent les cons et les verges affamées
pouvoir contre pouvoir
vouloir toucher la gloire
pouvoir contre pouvoir
vouloir toucher la gloire
dis-le que t'aimes ça
oh oui sucer les rois"
Quel rapport avec la conversation précédente ?La prostitution. Ah oui on le parlait plus de traite d'humains, mais la prostitution c'est autre chose. Du coup: Olly. Olly qui montre qu'en fait, le problème patriarcal dans ce délire, bah c'est toi. Parce que c'est toi qui les stigmatises, c'est toi qui les rends mal. Mais si toi tu le vis bien de stigmatiser, grand bien t'en fasse.
Olly est devenue camgirl depuis. Et avec Usul ils on l'air d'être heureux.
Ah oui, parce que tu crois que j'ai des leçons à recevoir de gens qui vendent leur cul à l'industrie du X.
"Les enfants laissé au porno et au joint" mais tu as raison société !
La pauvre Olly, ce qui l'a rendu mal, ce sont les hommes qui l'ont violentés et cette société qui ne protège pas ses enfants.
Moi je peux me regarder dans un miroir, je fais ce qu'il faut pour améliorer les choses.
Et ça, une partie de l'histoire que je ne connaissais pas, mais intéressante:
https://www.rue89lyon.fr/2018/03/12/loveless/
https://www.rue89lyon.fr/2015/06/01/il-y-a-40-ans-prostituees-occupaient-eglise-lyon-droits/
Je pense que ça peut même t'intéresser Yoaala
Je ne vois pas pourquoi ça ne m'intéresserai pas, en tant que militant abolitionniste, nous sommes toujours là pour venir en aide aux personnes prostitué.es :
http://www.mouvementdunid.org/2-juin-1975-2-juin-2015-40eme
Enfin bon, c'est toujours un peu difficile de parler à la place des autres ; toujours un décalage entre ce qu'on imagine et le quotidien des personnes qui le vivent vraiment. Pis si les prostitués deviennent des travailleurs comme les autres, ils sont toujours exploités par le grand méchant loup capitaliste (j'laisse le soin aux vrais communistes de régler ce problème )
Tiens voilà tu as de quoi faire niveau témoignages http://www.prostitutionetsociete.fr/temoignages/
"La prostitution (du latin prostitutio) est une forme d'échange économico-sexuel ponctuelle, explicite et préalablement négociée."Et si c'est de son fait c'est une connasse, et si on la force faut l'interdire, tkt on a compris.
L’association Le Nid défend la proposition de loi présentée par le gouvernement. A Tours, ses bénévoles reçoivent les confidences des habituées de la rue.
une action de la Délégation de l’Indre-et-Loire
Je n’ai plus de fric, il faut que je retourne au tapin... : cette phrase, Magali Besnard, la permanente du Nid, l’a entendue la semaine dernière dans la bouche d’une prostituée tourangelle. Une ancienne bien connue des bénévoles de l’association. Et les exemples de ce genre ne manquent pas.
Là, c’est une mère seule avec son enfant qui se fait payer ses courses par son voisin en échange de faveurs sexuelles.
Ailleurs, c’est une étudiante africaine logée chez un vieil homme qui réclame des caresses en guise de loyer.
Le troc sexuel, ça existe, ici chez nous, explique Guy Joguet, président du Nid. Nous, nous sommes effectivement abolitionnistes car nous estimons qu’en effet, la prostitution est une violence. Ce n’est pas un système marchand comme un autre. L’histoire de vie des prostituées, les bénévoles du Nid la connaissent. La prostitution tant que c’est pour les autres, ça va, indique Guy Joguet. Mais si c’est votre mère, votre sœur... là, ça ne va plus. Souvent, les filles basculent dans la prostitution au terme d’un parcours douloureux, suite à une mauvaise rencontre. Il y a toujours une fragilité au départ et quelqu’un qui met en lien avec la prostitution.
Entre 2002 et 2004, l’association avait mené l’enquête au sujet des clients. Aujourd’hui, le Nid défend l’idée d’une responsabilité des clients.
Le corps de l’autre ne s’achète pas
Nous ne sommes pas contre les personnes, ajoute Guy Joguet. Mais nous considérons que les prostituées sont des victimes, donc il y a des auteurs... Le but, c’est surtout de responsabiliser les clients.
Mais pour autant, l’association ne veut pas jeter l’opprobre sur les clients pour qui elle voudrait que soient instaurés des lieux d’écoute. La permanente du Nid, elle, souligne que la pénalisation des clients n’est pas le seul pilier de ce projet de loi. Le but de cette proposition, c’est de poser un interdit social, commente Magali Besnard. Il s’agit de dire que le corps de l’autre ne s’achète pas.
Contrairement à ceux qui défendent l’idée d’une prostitution choisie, les bénévoles du Nid mettent l’accent quant à eux sur les effets destructeurs de la prostitution.
Même si elles disent qu’elles en vivent bien, la plupart des prostituées ont une piètre estime d’elles-mêmes, conclut Magali Besnard.Et elles considèrent l’argent qu’elles gagnent comme de l’argent sale.
la phrase La pénalisation des clients n’est qu’un des aspects du projet de loi. Le texte comporte quatre piliers dont la lutte contre les réseaux de la traite et du proxénétisme qui sont bien organisés sur internet.
C’est Magali Besnard, la permanente du Nid à Tours, qui explique ainsi les bases du projet de loi que défend l’association. Le grand public n’a en effet retenu que la question de la pénalisation des clients mais selon la bénévole du Nid, il contient d’autres pistes de travail. Le projet prévoit par exemple de mettre en place des alternatives à la prostitution ou encore de travailler le volet prévention et information des jeunes. Le texte, précise Magali Besnard, présente une approche globale du problème de la prostitution. Il s’agit de s’y attaquer dans son ensemble. Le Nid est pour sa part favorable à ce texte qui, par ailleurs, a suscité plusieurs pétitions.