Tu trouve que les député.es FI ne font pas le taff à l'assemblée ?

Vous éviterez d'inventer des définitions, vous voulez bien ?


"La prostitution (du latin prostitutio) est une forme d'échange économico-sexuel ponctuelle, explicite et préalablement négociée. Elle est à 80 % exercée par des femmes ou des fillettes1 même s'il existe une prostitution masculine. Les études sur la prostitution montrent que « l'immense majorité des clients de la prostitution sont des hommes »2,3. En France, selon les chiffres de la proposition de loi visant à sanctionner les clients de prostituées de 2013, 99 % des clients sont des hommes alors que 85 % des prostituées sont des femmes4. En 2012, de 40 à 42 millions de personnes se prostituent dans le monde, neuf sur dix d'entre elles dépendent d'un proxénète et les trois quarts d'entre elles ont entre 13 et 25 ans1. Le statut légal de la prostitution varie selon les pays et peut également être classé de l'illégalité aux activités légales professionnelles. En 2010, les revenus annuels de la prostitution sont estimés à plus de 187 milliards de dollars5. Un à deux millions de femmes dans le monde sont vendues chaque année comme des objets sexuels pour la prostitution par des réseaux internationaux, la majeure partie venant de pays pauvres pour être exploitées dans des pays riches6.

D'un point de vue législatif, on peut distinguer trois conceptions de la prostitution, produisant trois approches politiques des États sur son exercice : le réglementarisme, l'abolitionnisme (et sa variante néo-abolitionniste) et le prohibitionnisme.

La prostitution est régulièrement l'objet de vives controverses entre politiques, intellectuels et féministes qui sont en faveur d'une légalisation de l'activité et ceux qui sont partisans de son interdiction7."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Prostitution

@Benjam1 : tu devrais côtoyer de plus près le milieu militant, ou t'inscrire à des études sur le genre. Tes croyances seraient rapidement confronté à nombre de préjugés que les recherches sur le genre s'évertuent à déconstruire.

@Churinga : quel rapport entre ta réponse et le passage que tu cite ?

Si tu vas par là, chaque personne souhaitant construire une société plus juste est un fasciste (Vegans, Féministes... etc). Et donc oui je suis un fasciste^^


Ewi : je ne vois pas ce que tu fiche sur ce topic si tu ne parles pas de prostitution.


Ce fantasme devient problématique lorsqu'il a pour but de créer un profit.


Pourquoi ?


EDIT: je suis potentiellement d'accord avec toi hein, mais j'aimerais juste une réponse claire et argumentée sur ce pourquoi



Oppressions diverses et variées... Il faut vraiment que je fasse une liste ?

Je pense que tu trouvera toutes autres réponses ici en fait (réponses aux caricatures et amalgames ==> http://www.mouvementdunid.org/FierEs-d-etre-abolitionnistes


@Benjam1 : LOL --' on va pas être copain si tu vas par là

@Churinga : Qui a parlé de chiens en manque ? C'est un arguments des réglementaristes dont tu semble faire parti.

lol la dernière phrase qui ne sert à rien. On ne sais même pas de quel amalgames tu parles.


@Benjami1 : Tu t'es incrusté dans la conversation que j'avais avec Ewi, donc fait un effort pour savoir de quoi on parle.

Ewi : Mais c'est quoi ton délire de forniquants là ? Pourquoi tu nous soûl avec un truc aussi peu important ? Des gens fantasmes de jouer la "pute" ou de s'en taper une, ok. Tant que ça reste un fantasme dans un couple, je m'en balance totalement.

Ce fantasme devient problématique lorsqu'il a pour but de créer un profit.

Donc pourquoi les amalgamer à des gens qui forniquent sous conditions matériel ?

Bordel on parle pas de la même chose, il est là le soucis !

Relisez vous au lieu d'écrire pour rien dire.

Ah parce que les amants ne forniquent pas ? Tsss ce qu'il ne faut pas lire...

Sûrement pas !

Si tu oses appeler la prostitution choisie = les forniquants
Je peux savoir comment tu appelles toutes celles et ceux qui forniquent selon leurs désirs et celui de leurs partenaires sans aucune contrepartie matérielle ?

En souhaitant ne pas faire d'amalgames, tu en vient à assimiler la prostitution au libertinage.

@Suzie : Et en ce qui concerne mes collègues qui ne sont pas des hommes, tu trouve ça beau aussi ? Si oui, alors ta fausse indignation n'est qu'une posture tactique pour dénigrer ma légitimité.

Non je ne comparais pas plus les clients à des enfants qu'à des poussins ou qu'à du papier toilette dans la situation décrite par EWI (à savoir que les prostitué.es peuvent bien faire ce qu'ils/elles veulent, tant que ça leur plait). La réponse étant évidemment NON. La liberté absolue n'existe pas (heureusement)

attachiante : je sais, j'en parlent aussi.

@Benjam1 : + 1

@Churinga : Hors sujet, on ne sais même pas de quoi et à qui tu parles. Mais si je fais l'effort de voir ou tu veux en venir, c'est assez drôle car c'est justement les abolitionnistes qui luttent pour expliquer que les hommes n'ont pas des "besoins" sexuels différents des femmes.

attachiante : Nadine Morano a une amie noir aussi. C'est cool que tu sois dans la tête des tes ami.es au point de savoir s'ils vont bien ou non.

Ewi :

- C'est la vilaine loi et le méchant Etat qui fixe la majorité et donc décide à partir de quel age tu "fais ce que tu veux de ton corps".

Reconnaître la « liberté » des personnes prostituées, leurs raisons personnelles, semble partir d’un bon sentiment. Faut-il pour autant valider un concept de « liberté de se prostituer » qui, sous couvert de vie privée sert d’abord les intérêts de ceux qui profitent de la prostitution : proxénètes et "clients".

Devenus de respectables acteurs économiques dans certains pays, ils ne demandent pas mieux qu’on les laisse, en toute tranquillité et en privé, fournir et consommer des femmes.

Les défenseurs du système prostitueur, en nous qualifiant de putophobes, déplacent le curseur pour faire oublier que les abolitionnistes s’attaquent aux proxénètes et aux "clients" prostitueurs et non aux personnes prostituées !

Nous combattons toute forme de répression des personnes prostituées, et jamais nous n’intervenons sur la sexualité des personnes dans leur vie privée. Mais la prostitution ne relève pas de la vie privée : il s’agit d’un marché, d’une institution sociale qui affecte les rapports femmes/hommes et la société dans son ensemble. Et nous pensons que les personnes prostituées sont douées de compétences plus profitables pour la société comme pour elles-mêmes.



- Elle a quel age ton amie ? Tu es médecin ? On va voir comment elle va vieillir. Ma mère aussi "était" épanouie en bossant la nuit. Mais dans ton cas comme le mien, nos expériences personnelles ne comptent pas. Il faut s'appuyer sur les études.


- Encore une fois, je vais te parler de pédophilie. Certaines personnes ne prenant leur pied que comme ça, doit on leur fournir des enfants ?


- Pour les hommes, j'ai déjà répondu. C'est les plus concernés par la consommation de prostitution.



- Trop de sources, je voulais juste savoir comment tu pouvais déclarer que les personnes souffrant de la prostitution étaient minoritaires !

A la FI, il n'y pas de phénomène d'entre soi, de plus il y a une grande place à la réflexion, aux débats et aux remises en question.


Attends, je pleure de rire et je reviens après.
@Suzie


- Quoi, tu t'es fais rejeté d'un groupe local ?

Ce mouvement assume ses responsabilités en parlant au peuple dans sa généralité, quelques soit les singularités. Pour la premières fois depuis des années, des gens se sont de nouveau intéressés à la politique, notamment les jeunes. Et rien que pour ça, je leur dis MERCI.


Les jeunes s'intéressaient à la politique (CPE ndlr), c'est juste que là on leur a fourni un orateur, que dis-je, un vendeur, un gourou, sans méluch Fi décède. On leur a juste fait croire qu'ils pouvaient voter pour des idées.
@Suzie


- LOL, on est plus en 68 ma vieille.


PS : La FI est très présente dans les manifs aussi hein, vous êtes au courant ?


La même Fi qui condamne le BB et qui ne veut surtout pas se mêler à la CNT? Ouais ouais on vous voit. 3 types autour d'un député et de 50 journalistes. On vous voit y a pas de souci, plus de stickers que de militants mais ouais vous êtes là.
@Suzie


- Tu essaie de te convaincre que les participant.es aux BB sont plus nombreu.x.ses que les militant.es de la FI ? LOL

Pour une révolution en pantoufles, encartez vous FI.
@Suzie


- La FI ne demande pas de s'"encarter". je vois que tu maîtrise ton sujet.

Si vous voulez voter pour un projet avec lequel vous êtes en accord à 100 %, créer le votre.


Ouais. Ou alors on exige l'exemplarité qu'on nous a vendu pendant les campagnes.
@Suzie


C'était une proposition présente dans le programme "l'avenir en commun" mais tant pis, continue à exiger des chose toute seule dans ton coin, ça fait avancer la lutte.

Kuzmanovic est critiqué régulièrement par les militant.es FI

Pour les comptes de campagne, apparemment y a pas de vrai scandale concernant ceux de la FI.

Mais ça fait vendre du papier

- Je comparais la femme au pédophile dans cette situation, pas à l'enfant. Ouvre les yeux et enfile toi ton awards dans les fesses stp.

- 99 % des prostitueurs.euses sont bien des hommes mais bref ==> des humains.

- Si je lui ai demandé de faire un post avec des questions précise, ce n'est pas pour devoir aller relire l'ensemble du topic.

- Encore une fois, mes écrits aussi sont réservés à celles et ceux qui savent lire, regarde le titre du topic.


Les agressé.es ==> https://www.ouest-france.fr/societe/temoignage-stefany-21-ans-tente-de-sortir-de-sa-vie-de-prostituee-5577533

Les agresseurs (agresseuses pour Suzie ) ==> http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Clients-de-prostituees-le-choc-de-la-realite-1462217

L'éducation ==> http://www.mouvementdunid.org/Prostitution-putain-de-galere,781#

Est-ce que la maison clause 2.0 peut être un début de réponse pour ceux et celles qui trouvent indignes de vendre son corps pour de l’argent, ou payer pour de la chaleur humaine ? Quelques soit le genre, le sexe de la personne. (même si aujourd’hui, le fait de ne proposer que des spécimens de genre et de sexe féminin, cela diminue drastiquement les possibilités.


- Je n'ai rien contre l'utilisation de sex toy... à voir de ne pas les rendre trop "vivant" ==> westworld

Une personne qui aime et préfère vivre entre 22h et 10h doit-elle arrêter de le faire ? (référence au poste parlant des gens travaillant de nuit et ma réponse à ce poste)


- Si elle veut préserver sa santé, oui il vaudrait mieux !

Et allant vers quelque chose de plus générale, doit-on refuser à quelqu’un une chose qu’il aime, qu’il accepte, dans lequel il se sent comblé, libre, dans lequel il n’est pas forcé, et dans lequel il choisit comment ça se passe ?


- Doit on refuser à un pédophile de s'éclater avec des enfants ?

Pourquoi des gens aiment, et préfèrent, payer pour avoir une relation (sexuelle ou non) avec une autre personne ?


- Parce que c'est plus facile de cette manière.

Alors qu’il existe des moyens de ne pas avoir à payer, pourquoi certains ressentent l’envie, voire le besoin de le faire ?


- Idem

Juste parce qu’ils sont bizarres ?


- Non ils sont plutôt la norme dans la société actuelle.

Des chiens en manque ?


- Non des hommes. En manque de quoi ?

Ou est-ce qu’il y a quelque chose de plus profond ?


- Le désirs de possession, de domination, la peur des relations, la lâcheté...

En quoi c’est être sexiste ou machiste de se dire que des hommes et des femmes ont envie de vivre ainsi, en faisant le choix de gagner leur vie en apportant à des personnes qui sont prêtes à le faire (par envie ou besoin) ?


- pas compris la question.

Est-ce qu’une personne qui se prostitue se respecte ? Oui ? Non ? Pourquoi ?


- qu'est ce que ça veut dire "se respecte" ? Une personne qui se prostitue à soit une très faible estime d'elle même, soit une très haute.

Des études montrent que dans d’autres pays, les femmes forcées sont une minorité. Que faire pour que ce ne soit plus du tout le cas ? Et pourquoi mettre de côté la majorité qui le fait sans cette prison du mac ?


- Quelle étude ? C'est une énorme connerie car c'est l'inverse, et donc pourquoi prendre en compte l’extrême minorité qui le fait par choix quand il y a des millions de victimes à aider avant.

Qui a dit ici que la prostitution était nécessaire et qu’elle n’humilie pas la femme ?


- c'est une question piège ?

Qui, à part Suffragette, a dit que la prostitution ne touchait que les femmes ?


- j'en sais fichtre rien

Qui pense que le fait d’accepter que son partenaire, homme, femme ou non, puisse avoir un crush, une envie ou carrément une aventure avec quelqu’un d’autre, à partir du moment où chacun est d’accord, cela voulait dire que ces personnes sont pour l’échangisme et a priori machiste ?


- WTF ?

Comment aider celles et ceux qui ne veulent pas se prostituer ?


- en luttant contre le système patriarcal et capitaliste et en répartissant les richesses équitablement.

Comment faire pour que ceux qui souhaitent vivre ainsi puisse le faire sans le regard inquisiteur de quelques suffrages pseudo universels à la vois et la vérité absolues ?


- pas compris cette question non plus.

Et d’autres questions….

En quoi un homme comme qui se prostitue par obligation et sans envie est pire, à part le fait qu’il est une minorité qui souffre ?


- pas compris.

J’ai l’impression de faire face à un être qui remarque que les femmes souffrent énormément, ce qui est vrai, mais on s’en fiche des mecs parce qu’ils sont une minorité. Et c’est tellement sexiste. Le féminisme prône l’idée que les femmes et les hommes soient égaux et n’aient pas à souffrir de leurs différences. Alors en quoi vouloir débattre, quand on n’arrive pas à mélanger le malheur de tous mais seulement de certaines tant qu’elles ont quelque chose de spécifiques entre les jambes, apportent quelque chose de cohérent, réfléchi, pertinent ou ne serait-ce que valorisant pour l’espèce ? En dehors de son corps, son sexe, son genre, ou quoi que ce soit (et même là, je fais preuve de spécisme).


- rien capté encore...

Autre question subsidiaire :

Le débat parle de la prostitution, faut-il se limiter à la prostitution de rue chez les femmes ? C’est à dire 10% de la prostitution, d’après les chiffres (je vous laisse rechercher dans les liens),
Ou peut-on parler de la prostitution dans sa globalité ?


- on parlait déjà de la prostitution dans sa globalité en fait.

Je ne suis pas plus FI que JE qu'AL, qu'attac, qu'anti sexiste, qu'écologique, internationaliste. Bref je milite au côté de toutes celles et ceux qui font avancer notre société vers un idéal de justice.

Et surtout j'adhère à la position abolitionniste en ce qui concerne la prostitution tout simplement :

En actant cela, AL se positionne contre la prostitution, à l’instar des principales structures féministes (Marche mondiale des femmes, Collectif national droit des femmes), de plusieurs organisations politiques de gauche ou d’extrême gauche, telles que les Alternatifs, le NPA ou le PCF, mais aussi d’autres courants libertaires comme le montre l’ouvrage collectif rédigé par des militantes de la Fédération anarchiste, Anarchistes contre le système prostitutionnel.

C’est dans les partis les plus à droite que l’on retrouve les positions les plus proches du réglementarisme. C’est le cas du Front national ou de Christine Boutin qui se montrent favorables à la réouverture des maisons closes. C’est au sein du parti politique ultralibéral Alternative libérale que l’on trouve les positions les plus favorables à la reconnaissance de la prostitution comme un travail et une activité économique librement assumée.

Malgré le confusionnisme que tendent à entretenir les pro-prostitution, on voit donc que la ligne de partage oppose principalement les organisations qui font une lecture libérale de la prostitution et celles qui en font une lecture antipatriarcale.

C’est clairement dans ce second camp qu’entend se situer AL.


Pour nous, la prostitution ce n’est pas :
- de la sexualité au sens plein du terme pour les femmes et les hommes qui s’y soumettent mais le moyen de gagner de quoi (sur)vivre ;
- le combat contre la morale judéo-chrétienne et pour la liberté sexuelle mais le renforcement de la distinction entre « la femme bien » (la mère) sans désir sexuel, et la putain ;
- la liberté, mais un choix forcé pour les femmes et les hommes qui veulent en sortir, pour celles et ceux qui auraient aimé ne pas y entrer, pour celles et ceuxqui n’ont pas d’autres façons d’échapper à la misère, pour celles et ceux qui sont soumis-es à l’esclavage des proxénètes. Combien parmi celles et ceux qui disent faire ce métier librement et l’aimer sont payé-e-s pour le dire, ou menacé-e-s ?
- un métier comme les autres puisque jouir de quelqu’un n’est pas jouir du travail de quelqu’un ;
- une activité compatible avec notre projet de société. Si nous entendons les prostitué-e-s qui affirment leur libre choix et leur volonté de faire ce « travail », nous pensons qu’acheter des relations est incompatible avec une société d’égalité et de liberté.

Pour nous, la prostitution c’est :
- une des formes extrêmes de l’oppression sexuelle des hommes sur les femmes. Elle est une des manifestations de l’appropriation masculine du corps et du travail des femmes, et de certains hommes alors assimilés aux femmes. Cette oppression se fonde aussi sur l’ignorance imposée aux femmes de leurs corps et de leur plaisir (à travers en particulier les livres d’éducation sexuelle pour les enfants et les adolescent-e-s où n’apparaît pas toujours le mot « clitoris »), sur l’image de la sexualité donnée par la pub, la pornographie ou les multiples revues pour hommes (les femmes sont disponibles, consommables, pour un rapport sexuel destiné au plaisir des hommes), sur son affirmation dans les médias, les discours, les affiches, l’éducation, sur le rejet ou la dévalorisation de l’homosexualité. Partout, qu’il n’y a qu’un type de rapports sexuels légitime : le rapport hétéro-sexuel dominant-dominée ;
- la tolérance grivoise envers les clients, voire la complaisance, et le mépris envers les prostituées ;
- un rapport d’oppression économique entre les hommes riches et les femmes pauvres comme dans le tourisme sexuel, entre les hommes qui peuvent se les payer et les femmes qui ont besoin de gagner de l’argent, l’étape ultime de la marchandisation du corps des femmes. Parce que nous ne voulons pas d’un monde où les femmes ou les hommes font les gestes de l’amour et/ou du désir et du plaisir pour gagner de quoi vivre, parce que nous ne sommes pas concerné-e-s par la morale mais bien par le droit à la dignité et à l’égalité, parce que nous voulons une liberté sexuelle réelle pour tous et toutes, nous sommes abolitionnistes.

Et supprimer la prostitution dans la société d’aujourd’hui passe par les moyens de la lutte contre l’oppression des femmes par les hommes et par des moyens spécifiques :

En matière d’éducation :
- l’information des femmes sur leurs corps, leur plaisir, leur droit inaliénable de dire « non », et leur droit de dire « oui » aux relations sexuelles librement consenties ;
- l’information, l’éducation des hommes sur l’oppression sexuelle, sur la réalité de la prostitution ;
- l’information, l’éducation de tous et toutes pour rendre la prostitution aussi inacceptable humainement que l’esclavage ou l’inceste.

En matière de droits des personnes :
- l’accès des prostitué-e-s comme de toute personne à la protection sociale : accès à la CMU, aux mutuelles complémentaires, à la retraite….
- la suppression de l’impôt sur les revenus non commerciaux qui les frappe ;
- l’application des dispositifs et le renforcement des moyens concernant la protection et l’accueil des mineur-e-s et des jeunes majeur-e-s ;
- le combat contre le sexisme dans la pub (combat contre la pub ?) et dans les médias, que les stéréotypes véhiculés soient la faiblesse et la soumission des femmes ou la virilité conquérante et la violence des hommes.

Par rapport aux autres personnes concernées :
- parler des clients, sans qui la prostitution et le proxénétisme n’existeraient pas ;
- identifier les raisons de leur consommation de prostitué-e-s pour lutter contre cette consommation ;
- une réelle volonté politique de lutter contre le proxénétisme et les mouvements d’argent liés à cette activité et favorisés par la mondialisation capitaliste et sa libéralisation des transferts de capitaux, et le renforcement des moyens attribués à cette lutte.

Pour permettre aux femmes de sortir de la prostitution :
- l’offre aux prostitué-e-s de structures et de moyens leur permettant de se poser-reposer ;
- l’offre de formations qualifiantes, librement choisies ;
- la régularisation immédiate des prostitué-e-s étrangèr-e-s, avec prise en charge d’une protection, internationale et nationale, pour elles/eux et leurs familles ;
- l’offre aux prostitué-e-s d’un revenu de substitution entre la prostitution et un travail ;
- des campagnes d’information auprès des prostitué-e-s pour les informer sur ces moyens offerts.

Nous défendrons ces moyens dans toutes les luttes et en particulier dans les luttes féministes. Nous ne participerons pas aux luttes revendiquant des droits attachés au « métier » ou au statut de prostitué-e-s, mais avec les prostitué-e-s aux luttes universelles qui les concernent aussi (lutte pour les droits sociaux universels, lutte contre les lois sécuritaires).

Congrès d’Agen d’AL (2006)

On vas dire que je me rapproche à 99 % des positions d'AL sur ce sujet, donc autant que je fasse un copier coller :

"Alternative libertaire se classe plutôt dans le courant néo-abolitionniste, un courant qui sait qu’on ne peut pas « décréter » l’abolition de la prostitution, mais qui voit que la prostitution est une violence faite aux femmes et qu’elle doit être combattue en tant que telle — en interdisant donc que cette violence soit commise. Les forces qui défendent la prostitution sont puissantes : c’est un marché énorme, dont le chiffre d’affaires avoisinerait les 3 milliards d’euros annuels, rien qu’en France. Des prostituées indépendantes, membres du Strass, se disent « fières d’être putes » ? Nous ne les contredisons pas. Mais cet arbre ne doit pas cacher la forêt, en l’occurrence le système proxénète, puisqu’en France, 85 % de la prostitution relève des réseaux de traite et de l’asservissement sexuel des migrantes. On ne peut donc, au nom de quelques cas particuliers, accepter l’idée d’un « statut professionnel de travailleuse du sexe ». Comme le statut d’auto-entrepreneur, il ne profiterait qu’au patronat, en masquant le lien de sujétion entre le proxénète et la prostituée. Ainsi, en Allemagne, le statut et sa réglementation ont fait exploser le marché et dopé l’« importation » de femmes par les réseaux de traite. Par ailleurs, aucun statut ne combattra le lien d’oppression entre le client et la prostituée. L’interdiction de consommer ne suffit certainement pas à faire disparaître la prostitution. Cette lutte s’inscrit dans une lutte plus générale contre l’exploitation, contre la précarité, qui touche en premier lieu les femmes. Il faut donc surtout faire reculer la misère engendrée par le capitalisme : par le droit au logement ; par le droit à un revenu pour toutes et tous ; par la liberté de circulation des migrantes et des migrants (la clandestinité en font des proies idéales pour les proxénètes et les réseaux de trafiquants) ; par l’éducation des hommes à des rapports non sexistes et au respect du consentement. Car c’est bien cela, aussi, que nous visons : changer la mentalité des hommes. Tant qu’on leur fera croire qu’ils ont des besoins sexuels irrépressibles et qu’ils peuvent légitimement « se payer » l’usage du corps d’autrui, on alimentera le patriarcat. Il faut aussi se demander qui porte la voix des proxénètes dans ce débat… Et rapprocher le combat néo-abolitionniste de celui contre la gestation pour autrui. Dans les deux cas, on est à l’intersection du racisme, du patriarcat et de l’exploitation économique."

Là c'est une interview assez récente choppé sur Ballast https://www.revue-ballast.fr/alternative-libertaire/
D'ailleurs vous pouvez aussi trouver cette interview de l'asso Grisélidis (pour la décriminalisation) https://www.revue-ballast.fr/griselidis-porter-parole-prostitue-e-s-prostitue-e-s/

Vous voyez je suis beau joueur.

Mais en ce qui me concerne, mon cœur est libertaire, n'hésitez pas à consulter le dossier complet sur la prostitution, vous en aurez des arguments http://www.alternativelibertaire.org/?Dossier-prostitution-Alternative

@Suzie :

- Oui, tu es une monstre La prostitution nuit clairement à la société et aux relations entre les individus qui compose cette société.

- Donc toi tu propose une société ubérisé à la macron, ultra individualiste, qui creusera irrémédiablement les inégalités. Bref un terreau certain pour développer une paix durable...

@Suffragettes AB :

- Ma conception de la fidélité est 100 fois meilleure que la tienne en fait, cherche pas.

@Churinga :

Evidemment que c'est un cheminement long, raison de plus pour se retrousser les manches, ce sera toujours mieux que de ne rien faire et pire de profiter de la marchandisation sexuelle.

Parce que oui, en tant qu'homme blanc occidental, j'ai tout à gagner à ce que rien ne bouge. Je peux disposer ne n'importe qui quand je veux tant que j'ai de quoi payer... je peux même me taper des gamin.es à l'étranger.

Je rajouterai un truc parce que la confusion me soûl à un point.

L'infidélité, n'a rien avoir avec le fait de coucher avec plusieurs personnes différente ! C'est de le faire sans le consentement de toutes et tous ! (surtout de son ou sa partenaire exclusive si l'on est dans ce type de relation)

Ewi : fais une liste de ta dizaine de questions, et j'y répondrais avec plaisir, promis !

Ah parce que je ne parlais pas du sujet ?

On ne sais même pas à qui tu réponds là.

Les solutions pour sortir de la prostitutions sont évidente : Revenu de base universel et régulations de toutes les sans papiers + pénalisation des clients + éducation.

La France prends ce chemin, mais beaucoup trop lentement.

PS : Je viens de voir que tu avais partagé un lien de contrepoint, tu n'as rien de plus gerbant à nous proposer ?


lol et tu n'as rien contre Marine, non mais dégage sérieux.

J'aime qu'on supPUTE sur mon compte.
@Suzie


pas mal

Tu peux peut-être m'en apprendre plus sur tes orientations.

En attendant, ce que vous semblez prôner sur ces 3 dernières pages, toi et quelques autres, c'est bien un libéralisme radical.

Je ne demande qu'à ce que tu me fasse mentir !

En fait Suzie est plus libertarienne que libertaire... je suis toujours étonné des opinions politiques des un.es et des autres sur SaezLive.

Entre les upéristes et ça...

@Suffragettes AB : j'ai rien capté à ton dernier commentaire^^

@Suzie : Il est sympa ton monde ou tous le monde à les mêmes armes pour se battre, tu me fera visiter !

clem15700 : pas compris non plus ton commentaire, la prostitution est plus que jamais d'actualité.


@Suzie : Ta vision des lieux libertins (club, sauna, soirée privée...) parait plus que bancale !

zaël : Je suis tout a fait contre la liberté absolue. Donc en ce qui concerne l'extrème minorité de femmes et d'hommes qui font le choix de la prostitution par unique soucis de s'enrichir (et non pas de survivre) en s'envoyant en l'air avec des gens qui peuvent s'offrir leurs "services", c'est juste des personnes vénales qui profites de leurs client.es. Et ils/elles n'apportent rien de positif à la société dans lequel je souhaite vivre.

@suffragettes : Hum je suis loin d'être d'accord avec tout ce que tu dis...


J'ai lu pleins d'autres choses qui m'horripilent, mais aussi des choses intéressante. j'aimerais avoir plus de temps pour y répondre.

Ce serait peut-être bien, que j'ai fasse une sorte de récap des arguments plus ou moins nuancés en première page, non ? Histoire d'éviter les répétitions...

Coucou, je participai à un forum sur l'éducation populaire ce week-end, c'est pourquoi j'ai été absent de ce débat depuis mon dernier message.

J'ai lu les arguments des uns et des autres, il y a des questions qui ont fusées et j'aimerais y répondre mais je ne sais pas dans quel ordre les prendre, on s'y perd un peu lorsque vous cités des pavés entier.

Concernant les soirée libertines, je me défini moi même plus ou moins comme libertin (ce qui ne veut pas dire que je fais des partouze tous les jours^^, comme ce n'est pas parce que je suis bi-sexuel que je sors avec un mec.. Non non je suis actuellement en couple avec une femme en relation exclusive)

Aimer les échanges entre les individus en dehors de toute oppression, c'est pour moi, une raison de plus pour haïr la prostitution qui instaure un rapport de force (pouvoir financier) là où il ne devrait y avoir que respect du consentement et désirs réciproque (dans le meilleur des mondes)

* En club libertin, tu paie l'accès à l'établissement seulement, ça ne te donne aucun droit sur le corps des personnes présente.

** tu n'es pas obligé d'aller en club pour avoir des pratiques "libertines"

***Le BDSM, j'vois pas bien le problème non plus, tant qu'il y a désirs réciproque et respect du consentement.


Voilà, il doit y avoir d'autres questions, mais va falloir me les rappeler s'il vous plait

Un message de Suzie que je n'ai pas apprécié dans le topic "nos élu.es"

Ah oui, donc vous êtes aussi pour les semaines à 40 heures, le travail le dimanche et les jours fériés, le travail de nuit... parce que hein, il faut respecter celles et ceux qui veulent "bosser"...

Tu m'étonne que la gauche meurt à petit feu avec de telles positionnement ! Evidemment qu'il existe une question de morale, c'est cette morale qui me permet de dire que faire travailler des enfants (par exemple) n'est pas acceptable !

C'est vous qui n'avez plus aucune valeur morale, à pars votre sois disant sacro sainte "liberté"



"— Aujourd’hui, tout s’achète et tout se vend. Est-ce si grave de vendre son corps si c’est un moyen de gagner sa vie ?

- — Dire que tout s’achète et tout se vend revient à accepter que certains organisent ce commerce. Or, peut-on acheter et vendre l’accès au corps et au sexe d’autrui ? Pour nous, la réponse est non : ce serait légitimer un rapport de force, en l’occurrence marchand, dans la sexualité. Une société démocratique ne peut condamner ses citoyenNEs à de tels expédients destructeurs et à une logique marchande, qui finit toujours par exploiter les plus vulnérables. Des mouvements de plus en plus nombreux refusent la marchandisation de la santé, de la culture ou de l’éducation ; les abolitionnistes travaillent de la même façon à extraire la sexualité du champ du marché.


— En quoi la prostitution est-elle une atteinte à l’égalité entre les femmes et les hommes ? Elle ne concerne pourtant qu’un petit nombre de femmes...

- — Dans une société qui se targue de faire avancer l’égalité, la prostitution constitue un territoire d’exception, "épargné" par les exigences égalitaires des femmes. Les hommes y retrouvent le "temps d’avant" où ils disposent et du pouvoir sexuel et du pouvoir financier.

En maintenant ce bastion inégalitaire, le système prostitueur nuit aux femmes, à toutes les femmes. Il symbolise leur subordination et de leur relégation potentielle au statut de marchandise sexuelle. Et comme toutes les autres discriminations sexistes, il fait obstacle à l’égalité sociale, économique et politique.

D’ailleurs, les associations féministes soutiennent l’abolition du système prostitueur dans la continuité du combat contre le droit de cuissage, contre le viol, le viol conjugal et le harcèlement sexuel ; après l’inégalité en droits et l’usage de la contrainte, l’argent demeure un instrument massif de la mise à disposition des femmes au profit des hommes.

— Il y a des clients respectueux. Pourquoi la prostitution serait-elle forcément une violence ?

- — Les Nations Unies, le Parlement européen, de nombreux pays dont la France, intègrent la prostitution (quelle que soit sa forme) parmi les violences faites aux femmes. Ceci découle de l’abondance des agressions verbales, physiques, sexuelles, psychologiques et même des meurtres – notamment infligées par les clients prostitueurs, presque toujours impunément du fait du huis clos qui cache la prostitution derrière des murs.

Mais au-delà de ces violences généralisées, c’est l’acte sexuel imposé qui constitue lui-même une violence. Enchaîner des actes sexuels par obligation – même avec des "clients" qui seraient respectueux – relève d’une violence sexuelle extrêmement lourde. Les dommages psychiques et les traumatismes qui en résultent sont destructeurs. Une tribune signée par une vingtaine de médecins, publiée par Le Monde le 12 novembre 2013 [2], prévenait crûment : La prostitution, c’est un nombre incalculable et quotidien de pénétrations vaginales, anales, buccales non désirées. La question de la santé des personnes prostituées ne peut être posée si l’on refuse d’ouvrir les yeux sur cette réalité.


— Les prostituées sont des professionnelles. Elles savent se protéger.

- — Qu’entend-on par « se protéger » ? Si l’on pense aux IST, les personnes prostituées sont les premières à vouloir employer des préservatifs, une précaution minimale qui dépend toute- fois du bon vouloir des « clients ». Eux sont souvent prêts à payer le prix pour des passes « sans capote ».

Les IST sont la partie émergée de l’iceberg. Nous l’avons évoqué ci-dessus, la prostitution est en elle-même une atteinte à la santé. Un rapport de l’IGAS (2012) décrit des conséquences dévastatrices sur la santé des personnes en situation de prostitution : stress post-traumatique, troubles psychosomatiques et anxio-dépressifs, troubles du sommeil et de l’alimentation, maladies gynécologiques, cardiovasculaires et broncho-pulmonaires, dépressions... Les personnes prostituées sont en outre bien plus exposées que le reste de la population aux addictions aux drogues, à l’alcoolisme, à une mortalité précoce et au risque de suicide.

Quant à l’idée qu’une "professionnelle" saurait éviter les agressions (par exemple en ayant du temps pour jauger le "client"), elle aboutit scandaleusement à rejeter la faute des agressions sur les victimes ! Si une méthode infaillible existait en la matière, nul doute qu’elle serait connue, depuis le temps que les personnes prostituées sont la proie de violences perpétuelles, quels que soient les lieux et formes de prostitution.

— Le problème, ce n’est pas tant la prostitution que les conditions d’exercice.

- — Une personne prostituée, quelles que soient ses conditions d’exercice, effectue à répétition, sans désir, des actes sexuels imposés par la contrainte physique, financière ou sociale. Elle subit les mêmes conséquences que n’importe quelle autre victime de violence sexuelle ! Les traumatismes occasionnés sont aussi nombreux dans les établissements "de luxe" que dans la rue ; et les violences des "clients" sont les mêmes."

http://www.mouvementdunid.org/Nos-30-arguments-en-faveur-de-l-abolition-de-la-prostitution

Quelle triste/ridicule interview.

Mince pourquoi on interdit le viol ou le meurtre, ça sert à rien, ça ne les a pas fait disparaître...

Merci pour le partage @Suffragettes AB

Suzie : "Il y a énormément de femmes et d'hommes qui ont choisi cette carrière, non pas par dépit ou par obligation mais par vocation."

Vas y dit un chiffre pour justifier ce "énormément", tu insultes les millions de femmes, de jeunes hommes et d'enfants exploités sexuellement.

ça me fait toujours rire, les personnes se revendiquant de la vraie gauche qui ont un regard complaisant sur la marchandisation du sexe

@Benjam1 : Oui ça peut-être intéressant de créer un tel sujet. Après je serais curieux de connaitre l'opinion de Saez.

L'avenir en commun était écrit comme tel pour l'élection présidentielle et à récolté 7 millions de suffrages.

Si vous voulez voter pour un projet avec lequel vous êtes en accord à 100 %, créer le votre.

A la FI, il n'y pas de phénomène d'entre soi, de plus il y a une grande place à la réflexion, aux débats et aux remises en question. Ce mouvement assume ses responsabilités en parlant au peuple dans sa généralité, quelques soit les singularités. Pour la premières fois depuis des années, des gens se sont de nouveau intéressés à la politique, notamment les jeunes. Et rien que pour ça, je leur dis MERCI.

Les positions ne sont pas figer pour ce services citoyens, ce sont juste des idées.

PS : La FI est très présente dans les manifs aussi hein, vous êtes au courant ?

Je pose ca là : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20140912.RUE5651/se-decouvrir-pedophile-a-15-ans-et-tout-faire-pour-en-rester-la.html

Cet article m'avait beaucoup perturbé lorsque je l'ai lu pour la première fois. J'avais toujours envisagé ce sujet depuis l'angle "être victime d'un pédophile" sans jamais me poser la question de ce qu'on pouvait ressentir lorsqu'on se retrouve attiré sexuellement par des jeunes enfants tout en étant totalement conscient d'à quel point c'est mal, et d'espérer ne jamais franchir le pas. Ca doit être terrible. Tellement de solitude face à cette situation.


En effet, ça me conforte dans mon opinion développé sur la page précédente.