un peu "d'humour" pour amener du monde par là...
@néant

C'est raté. On ne peut pas donner à boire à l'âne qui n'a pas soif
Reprends ton code de procédure pénal. Le principe qui le guide est : La fin ne justifie jamais les moyens. Ce n'est pas (que) pour permettre aux avocats de briller.

Kent - Devant le néant ; album "D'un autre occident", piste 11


https://www.youtube.com/watch?v=ITO0VtRe85A&list=OLAK5uy_nw6206PSVxEtnA0ZVwc0MOJ6pJZrpFPEQ&index=12&t=0s

Paroles :
"Et puis vient un jour,Tout tombe lourd.
Un jour, on est si grand, Qu'on est vide en dedans,
Tout raide et sans penchant, Une antenne sous le vent,
Les images là-dedans, Brouillées de parasites.
On voudrait s'écrier mais y' a rien à crier. Les mots sont facétieux comme du papier mâché.
Ils nous font une grosse tête de carnaval en fête.
La peine est une esthète. C'est là notre défaite.
On voudrait l'exprimer, l'imprimer, l'opprimer, La douleur du néant avec des mots blindés,
Oui, mais seulement, voilà :Devant le néant, tout fout l' camp.
Alors vient un jour, La pensée, comme un poids-lourd.
La remorque est vide. Le tracteur est sans guide
Et l'on a une ride, Au front, qui tient la bride, Et prépare l'homicide Futur à bout portant.
On voudrait s'accrocher, décrocher le turlu, Appeler l'âme-sœur, une sœur Anne aux seins nus
Mais elle se paie not' tête : elle nous parle de branlette.
La peine est suffragette, c'est là notre défaite.
On voudrait la cacher, la cracher, l'arracher, Cette peine capitale et la voir se noyer
Oui, mais seulement, voilà :Devant le néant, tout fout l' camp.
Enfin vient un jour, On descend de voiture.
On pose le pied sur terre, Sur une route à sa pointure.
Dans une autre atmosphère Où le passé n'est plus présent, Ni l'avenir, ni le présent,On a le temps, on est tout neuf.
Et on peut s'écrier, mais on préfère se taire, C'est mieux de la fermer pour écouter la terre.
Un jour sans le savoir, on change de mémoire. La peine va se faire voir, c'est là notre victoire.
Alors on peut chanter, s'enchanter sans danger,
Sans craindre la sentence pour délit d'insouciance
Oui, mais seulement, voilà :Devant le néant tout fout l' camp.
Oui mais maintenant voilà :On le sait et... ça va..

Eh bé, voilà qui annonce des rencontres magiques.
Deux possibilités : laisser tomber le masque, tuer ce faux-self qui fait prendre des positions auxquelles on ne croit qu'à moitié, et là, pourquoi pas.
Ou : continuer sur ce ton, et là, pour parodier un texte de Kent (jolie chanson, d'ailleurs), devant le néant, je fous le camp.
Quant au mensonge, tu sais sans doute qu'il ne s'agit pas d'un principe juridique mais d'un concept moral. En droit, on parle de faux, usage de faux, etc.

Le cul c'est du plaisir, point,
@Rosenrot

Le cul c'est politique. Faut arrêter de croire que les rapports (sociaux) de domination s'évanouissent dès qu'on commence à baiser. Ca me fait penser à cet article d'Antisexisme : https://antisexisme.net/2017/10/27/coercition-graduelle/

Je devrais réfléchir dans ce cas, à une carrière en politique...
@Rosenrot
Réfléchi déjà à tes rapports avec tes partenaires, vu d'ici y a rien de sain.

Je réitère ma question, qu'y a-t-il de malsain dans ce que j'ai écris s'il te plaît ?
@Rosenrot


Bon, ça ne fera rire que moi (et lui aussi, sûrement, et cela nous permettra de dire que ce ne sont pas des larmes de tristesse), mais ..... un Tin Man rose... Magie de l'aléatoire ou choix délibéré ?
So long, man.

Que cherches-tu à exprimer mon ami ?

Ah c'était de l'humour. OK.

Je vais m'en griller plusieurs à ta Santé Chouchou

Joli.

Il se sera sûrement suicidé avant même d'avoir un début de cancer du poumon... finalement il s'en sortira bien
@néant

Désolée. Pas d'accord. Je n'aime pas du tout Balkany, mais je ne vois pas en quoi un énième détenu qui se suicide en prison serait une bonne chose. La prison est une horreur. Même pour les cons. Les premiers jour sont les plus meurtriers en raison du "choc carcéral". Je veux croire que pour beaucoup d'individus un séjour express suffit à les calmer. Et je veux croire aussi qu'un jour la privation de liberté ne sera pas la privation de l'envie de vivre.

Chabouté – Fables amères ; 2 tomes : 1. De tout petits riens ; 2. Détails futiles

Dans un dessin noir et blanc toujours aussi contrasté, toujours aussi efficace, Chabouté nous propose 2 fois 11 histoires courtes. Des histoires de vous, de moi, de ces autres qui nous entourent. La vie ordinaire de gens ordinaires.
Il l'observe par le prisme de l'humain dans ses petites mesquineries ordinaires. Pas de ces gros salauds qui franchissent la ligne rouge de ce qui n'est pas permis ; juste des gens dépassés par une vie subie et / ou qui exercent leur droit d'être égoïstes et un peu cons.
En usant de cadrages plus ou moins serrés, de silences ou de cascades de mots qui en perdent leur sens, de juxtapositions de semblables ou de différences, il nous entraîne dans des chutes qui (plus ou moins selon l'acuité du lecteur et la perception qu'il peut avoir d'une certaine redondance de procédés), vont à l'encontre des indices disséminés.
Ces fables humaines dressent à partir d'infimes détails des portraits sur lesquels on se suprend parfois à mettre des prénoms, voire le sien, si l'on est un peu honnête.

9 années séparent les deux tomes.
Si la première série d'histoires est d'une noirceur absolue, le tome 2 offre 4 histoires, comme une aspiration vers un peu d'humanité, à l'image des marguerites mélées aux canettes écrabouillées de la couverture ou de la dernière histoire -l'une de mes préférées- où l'on voit un homme, un peu taiseux, un peu patibulaire, marcher sur une plage, s'arrêter devant un seau, s'assurer que personne ne le regarde et faire ce qu'il a à faire.

Clermont C'est tout

Pareil. Vous avez bien fait de passer par ici, d'avoir un aussi joli pseudo qui a titillé ma curiosité, et de me faire découvrir la chouette musique que vous faites. J'espère que ça marchera pour vous (avec un texte et des arrangements un peu moins déprimant que les papillons, ce serait cool )

Il y a 11 mois, je vous parlais du tome 1 de Mondo Reverso :
Une BD sur l'expression du genre qui peut permettre de penser autrement la question, à savoir : une société est-elle par essence genrée ?
Il s'agit de Mondo reverso, volume 1 « Cornelia & Lindbergh » (récit intégral) de Dominique Bertail et Arnaud Le Gouëfflec, prépubliée chez Fluide Glacial (ça donne le ton de la BD ; on est dans l'humour)
L'histoire :
Dans un farwest où les genres sont inversés, la tête de Cornelia est mise à prix. Tandis qu'elle est poursuivie par une chasseuse de primes, elle croise par hasard Lindbergh, s'ennuyant de sa vie d'homme au foyer. Par une série de quiproquo, ils vont devoir trouver un remède capable de redonner sa féminité à Mumu, une bandite de grand chemin qu'un indien a sournoisement transformée en homme en lui faisant boire un philtre magique. Seul Camille, lui-même victime de cet empoisonnement pourra les guider jusqu'à la tribu indienne pour s'emparer d'un contre-poison et rendre à chacun le sexe de sa naissance.
Basée sur le principe de l'inversement des genres, cette BD propose de relire un genre artistique, le western, où les codes sont très marqués : l'homme dominant, viril, ténébreux, plus ou moins cruel et sûr de lui ; la femme à son service, que ce soit en mode épouse ou putain.
Sur la base de ces clichés, les auteurs proposent une inversion jusqu'au-boutiste. Les femmes pissent contre les murs, rotent, pètent et se saoulent dans des saloons, flinguent tous azimuts et dominent une société où les hommes, destinés à servir les femmes, tricotent affublés de robes froufroutantes et gloussent comme des pintades lorsque les femmes jouent de leur nudité.
L'humour n'est pas très fin, se revendique comme tel, et cela a le mérite de mettre les pieds dans le plat. Au-delà des apparences, comment une société genre des individus ?
Dans cette logique, le langage est genré à l'opposé du langage quotidien. On y parle de « belle gosse », « tout le monde est morte », « Dieue » « une papa, un maman », etc.
Cet inversement total de perspective nécessite parfois un effort de concentration. On se dit : attends, il se moque des gays là ? Ah, non, le truc est inversé, ok.
(Rapidement, car on est pas dans le topic sur la BD: le graphisme est superbe, dans des tons sépias qui contribuent à donner une authenticité bienvenue tant nos repères sont perturbés)
Bref : une BD qui permet de réfléchir intelligent en passant du bon temps.

Le tome 2 vient de paraître ! : « la bonne, la brute et la truande ».
Toujours aussi jouissive et graveleuse, cette aventure entraîne Cornélia et son homme Lindbergh à la suite d'un cirque de monstres humains vouant un culte vaudou dans un Mexique de Fête des Morts.
L'intérêt ? Le récit se fait plus intime et met en avant qu'un couple, quel qu'en soit sa forme, est avant tout ce subtil équilibre entre l'expression de ses désirs et la prise en considération des désirs de l'autre.

Le bel âge, Merwan – histoire en 3 tomes

Violette, L(e)ila et Hélène ont la vingtaine. Elles ne se connaissent pas. Etudes, amours, l'avenir leur est ouvert. Mais quoi en faire ? Où aller ? En sont-elles capables ? Est-ce seulement ce dont elles ont envie ?
De mauvais choix les amènent à partager une coloc. Mais ici, ce n'est pas Friends ni Big bang theory. Pas de comédie ici car la vraie vie est rarement une succession de blagues. Cela n'empêche pas non plus les moments forts, et le dernier tome offre de sublimes pastilles de bonheur.
Récit sur le passage à l'âge adulte, cette BD tout en subtilité jusqu'à considérer sans pathos ni voyeurisme l'hystérie la plus irritante, n'élude rien des doutes qui l'accompagne. La délicatesse du trait s'épanouissant dans des aplats trempés d'ocre baigne ce récit de grâce et rend ainsi le plus bel hommage à cet âge où l'individu construit sa propre route.

Est-ce pour autant Le bel âge ? Oui, si l'on considère que c'est celui de tous les possibles. Mais le postulat est-il bien celui-là ? Car est-ce que tout est possible quand on a l'avenir devant soi ?
Interview de l'auteur :
https://www.francetvinfo.fr/culture/bd/merwan-nous-raconte-son-quot-bel-agequot-en-bande-dessinee_3276983.html


.... MaiS j'aime beaucoup les rondes ... ça c'est chouette 😉)


Elle est belle et puissante ta rue de la soif, un tapage et un défouloir à réveiller les morts, la soif de vivre et de se sentir vivant, toujours les balbutiements adolescents en soi qui chuchotent à l'adulte que l'on est devenu le goût des premières ivresses et l'envie de tout sauf d'avoir l'air sérieux et responsable .


Relecture de la chanson à partir de vos 2 observations. J'aime bien l'idée d'ivresse de la vie, pour moi d'autant plus embrassable qu'elle est sans picole.

Ma main à couper que c'est l'effet de primauté qui joue là-dedans. Une simple question de chronologie, il aurait écrit les furtifs avant la horde ou la zone...on a beau dire on a beau faire, les livres que l'on préfère chez nos écrivains préférés sont souvent ceux que nous avons lus en premier d'eux peut-être .
--> Tu as probablement raison.

donc si j'ai bien compris 20 sur 20 à la horde et zéro pointé aux furtifs.
--> exact ; je m'explique : il ne s'agit pas de la valeur intrinsèque de l'ouvrage mais du plaisir que l'on en attend. Perso, j'aime bien être bousculée, malmenée, surprise par un auteur/un livre ; d'où le fait que je n'ai pas trop envie de gâcher mon premier plaisir par un plaisir moindre....

est-ce à dire que les écrivains réecrivent toujours le même livre, vous n'êtes pas sans savoir, que la reformulation est le leitmotiv de l'obsession artistique hahaha
--> ... d'autant plus que ce roman semble reprendre des schémas déjà utilisés. D'où le : "je vais m'abstenir". Mais si ce roman te permet de vivre les mêmes émotions que ceux qui ont commencé par La horde, zou, faut pas hésiter.

fin de citation!
vous l'avez senti le mouvement furtif dans la horde ?
horde du contrevent/ vent furtif
et bim

--> Belle démonstration.

La cardabelle s'est fait abattre par un bûcheron en fer blanc. Pas sûr que l'on gagne en poésie.


https://www.youtube.com/watch?v=2LggAoHMKmo
"Oz never did give nothing to the Tin Man
That he didn't, didn't already have"

Chouette clip où transpire le pied que vous avez pris à être ensemble pour le faire. Mais bon, je n'aime toujours pas cette chanson. J'ai un problème avec les beuveries et l'alcoolisme. Profitez sans moi !

Nan, mais en vrai, si on n'a pas lu ses autres livres, je conçoit qu'on puisse se dire Waaaah trop cool, mais ça tient pas 5 minutes une fois que tu passes au clastre et aux tours panoptiques de la Zone du Dehors.

Je vais donc rester sur la Horde du contrevent.

Bonsoir Damnée,
Rude question que pose ton PS. Tu dis : « Quand on est pour la prison on est pour la prison telle qu'elle est. » S'en suivent des comparaisons passionnelles que je mets sur le registre d'une cause qui, pour des raisons personnelles, nous touche toute les deux.... d'autant plus que c'est une cause pas très glamour concernant des gens qui ne le sont pas non plus et qu'on préfère faire comme si ils n'existaient pas.
Ton PS m'a questionné et ça c'est cool. Suis-je contre la prison ?
En fait, je pense que Oui et non.
Je pense qu'à ce stade de ma pensée, je suis contre la prison telle qu'elle est en France. Les modalités d'enfermement apportent (la plupart du temps) plus de soucis que de solutions. Tu les relaies suffisamment ici pour tenter d'éveiller les consciences. Certes, parfois certains rares détenus « profitent » de ce passage hors du temps pour cheminer psychologiquement et ressortir moins pires que l'état dans lequel ils sont entrés. Je n'ergoterai pas sur le terme « certains rares ». Toi et moi savons que rien n'est fait pour favoriser ce cheminement et mes propos ne concernent pas les surveillants qui, pour la plupart, font ce qu'ils peuvent pour faire leur travail dans des conditions de m. D'une façon générale, nonobstant certaines initiatives, la prison telle qu'elle est en France est une honte, qui plus est contre-productive. Elle est considérée comme un dépotoir pour déchets que l'on ne sait pas recycler. Donc, on installe ça loin de tout, on entasse les unités, on recouvre d'une chape de silence et d'immobilisme afin de limiter le bruit et les odeurs.
Maintenant, passons à ma réaction -qui semble-t-il a fait débat- concernant les petits c. de Génération Identitaire condamnés à des peines de prison, qu'ils ne feront probablement pas. Qui sont ces gens ? Des petits c. qui usent de moyens illégaux pour empêcher des individus d'avoir la possibilité de réclamer des droits dont eux bénéficient. Il ne leur appartient pas d'évaluer si lesdits individus peuvent prétendre à ces droits ; c'est la fonction des agents de l'OFPRA. Soyons légalistes : si ces individus ne peuvent pas prétendre au droit d'asile, très bien, la république se chargera de les foutre dehors. Mais ces individus ont le droit de demander que leur demande soit traitée par les autorités compétentes. C'est bien parce qu'ils se sont octroyés des prérogatives qu'ils n'avaient pas le droit d'exercer qu'ils ont été condamnés. Et toi comme moi ne pouvons qu'admettre que quand on fait une connerie, ben faut la réparer. C'est sur le comment que nous ne sommes pas d'accord et que, oui, même si j'estime (et tout compte fait, parce que j'estime) que la prison est une décheterie où l'homme n'a pas sa place, je trouve qu'il est dommage que ces gens-là n'aillent pas y passer 48h.
Pourquoi ? Et c'est là le point moral qui fait que mon point de vue est tout à fait discutable, et que l'un des derniers métiers au monde que j'aurais pu faire -mis à part trader, parce que je n'aime ni les chiffres, ni les ordinateurs, ni les banques- est la fonction de juge, individu qui doit composer d'un côté avec les éléments de droits en sa disposition et de l'autre avec la personnalité du prévenu en dehors de toute appréciation morale, et là je dis, chapeau !
Le point moral qui me fait assoir sur mes principes est le suivant : ces individus ont choisi leur action, ils ont choisi leur cible, ils ont mis en place une organisation afin d'empêcher des individus d'avoir la possibilité d'exercer des droits dont eux bénéficient, quand bien même l'acquisition de ces droits par les demandeurs d'asile ne leur retire aucun droit à eux. Autant j'admets qu'un individu puisse faire une connerie parce qu'il n'a pas bien réfléchi, parce qu'il a peté un cable, parce qu'il etc, etc. Autant j'ai, personnellement, plus de mal avec les individus qui par idéologie ou par intérêt mettent en place des organisations afin d'éradiquer (en vrai ou de leur espace vital, comme c'est le cas pour les mouvements type GI) ou d'utiliser d'autres êtres humains à des fins d'enrichissement personnel (réseau de trafic d'humains, drogues, etc. sans parler de ceux qui ayant connaissance d'un danger dont ils peuvent se prémunir, laissent sciemment d'autres individus y être exposés : sang contaminé, pesticide des bananes en Guadeloupe, etc. - pour ne parler que de ceux de ma génération). Alors oui, je me dis que ces individus qui s'estiment au dessus des autres, un petit séjour « dans la vraie vie » que partagent ces individus qu'ils méprisent et auxquels ils refusent d'être assimilés, pourrait, peut-être leur mettre un peu de plomb dans la cervelle. Je réfute le terme 'vengeance, revanche' ; j'appelerais plutôt cela de l'éducation par l'exemple. On ne se refait pas. Educ d'un jour, éduc toujours.
Merci de m'avoir permis par ta remarque de clarifier de moi à moi, ma position.

Oh chic pour une fois que c'est des abrutis qu'on met au trou
https://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2019/08/29/generation-identitaire-les-trois-prevenus-condamnes-a-six-mois-de-prison-ferme-gap-col-echelle-frontiere

--> OK, je m'assois sur tous mes principes mais..... Youpi !


Pardon mais dans cet article ils disent qu'ils vont faire appel, donc nouveau procès à venir et quand c'est pas précisé qu'il y a mandat de dépôt et bien on ne va pas en prison (pour les peines jusqu'à deux ans)

--> Oui et là, je m'assois encore sur tous mes principes et je dis que c'est bien dommage. Même pas honte de ma contradiction. y'a rien qui les y oblige alors y z'avaient quà pas.

Et puis ça ça me plaît pas...
"Cette action avait provoqué la colère des militants qui viennent en aide aux migrants et dont certains ont été poursuivis pour avoir, « par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée irrégulière en France d’étrangers "
Edit : en tout cas la prochaine fois j'espère qu'il y aura une amende aussi forte pour leur mouvement, la maximale visiblement ce coup ci, et les priver de leurs droits civiques ça fait toujours des cons en moins qui voteront pas pour ces partis
@Damnée

--> Oui, c'est toujours ça de pris.

https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/grands-mammiferes/laos-5-oursons-noirs-d-asie-sauves-par-une-association_136660
"En Asie, notamment en Chine, des milliers d'ours sont immobilisés dans d'étroites cages, l'abdomen perforé par un cathéter ou une fistule reliés à leur vésicule biliaire afin de leur prélever de la bile. Cette dernière est revendue à prix d'or pour les nombreuses qualités thérapeutiques qu'on lui prête, souvent à tort. "
Sans commentaires...mais avec une pensée pour notre Ours préféré


Vu le régime "alimentaire" de notre ours préféré et son incidence sur sa production de bile, je ne sais pas comment prendre cette dernière remarque....

Sur la neige, Pierre Wazem et Antoine Aubin


L'histoire : Dans une petite ville du nord des Etats-Unis, le patron de la scierie et le maire se partagent les pleins pouvoirs. Ils ont nommé un jeune shérif un peu falot, un peu taiseux, histoire d'être sûrs qu'il les laisserait mener leurs affaires comme bon leur semble. Mais un jour, après avoir été contraint de laisser partir des salariés de la scierie qu'il avait arrêtés, il décide que c'est assez. Il prend le chasse-neige et file vers l'usine.

Cette œuvre de jeunesse permet de se replonger avec plaisir dans le travail d'Antoine Aubin, qui a repris depuis Blake & Mortimer.
Comment faire parler la neige omniprésente dans un récit en noir et blanc ? Les auteurs semblent avoir choisi de s'intéresser aux mouvements de ces hommes et ces quelques femmes. Ainsi, au trait nerveux de leurs regroupements en ces lieux artificiels qui les formatent et les uniformisent, alternent des épisodes où le trait se fait plus rond, préservant les volumes d'un décor uniformément blanc.
Il en résulte une atmosphère d'extrême solitude pour ce personnage de taiseux que l'on pense résigné, que la nature et les hommes poussent à l'abandon mais qui va montrer une détermination inouïe.


Un récit pas prétentieux et pourtant fichtrement bien ficelé avec des personnages bien caractérisés, sorte de western contemporain évoquant ces petites villes de mono-industries où un Clint Eastwood se serait égaré dans un Fargo des frères Coen. C'est rythmé, c'est dense, c'est fin, c'est fluide. C'est bien.

L'étrange disparition d'Esme Lennox – Maggie O' Farrell

« A 16 ans, Esme est une adolescente un peu frondeuse. Son enfance en Inde ne lui a pas donné la bonne éducation qui convient à l'austérité européenne et, de retour en Ecosse, elle peine à supporter le froid du pays et la rigueur de ses habitants. Mais dans les années 30, au coeur de la bonne société, les jeunes filles doivent obéir, se taire, se marier. Parce qu'elle refuse d'entrer dans la norme, Esme va se retrouver à l'asile de Cauldstone, enfermée pour soixante ans sur ordre de ses parents.

Inspirée d'histoires vraies, L'Etrange Disparition d'Esme Lennox évoque les internements abusifs sur simple demande familiale. Dans ces hôpitaux, on ne se contentait pas de mater les sujets trop indépendants, on les oubliait jusqu'à la mort. Maggie O'Farrell aurait pu sortir les violons et transformer cette terrible réalité en roman lacrymal. Elle a choisi la sobriété, glissant avec talent d'une époque à une autre, donnant tour à tour la parole à Esme et à sa petite-nièce brusquement mise en face d'une réalité inacceptable. Elle réussit une histoire construite avec rigueur, refusant de s'appuyer sur une morale, préférant décrire la complexité des liens, le poids du silence et de la solitude infinie. »
Christine Ferniot, Télérama .... parce que je n'aurais pas écrit mieux en aussi court

<3
Très beau message pour un très beau visage.

Connexion express juste pour te dire que c’est chouette que tu sois là. Ciao

Oui et non. Ce mec répond à des demandes d'une certaine Amérique. Je suis quasi sûre qu'il regagnerait les élections. Pays de cowboys.